Un Schéma Directeur de l’Energie pour donner le cap de la transition énergétique du territoire
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
Les ambitions et les orientations à moyen et long terme d’Annemasse Agglo s’inscrivent dans celles du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) et de la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV). Suite à l’élaboration de son PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial), l’agglomération d’Annemasse a décidé de construire son Schéma Directeur des Énergies (SDE) afin de clarifier sa trajectoire de transition énergétique.
S’appuyant sur un diagnostic pointu de la situation énergétique du territoire (consommation, productions, réseaux), le SDE permet de quantifier les gisements d’économies d’énergies, de définir un panel de projets opérationnels pour les énergies renouvelables ainsi qu’un développement harmonisé et efficace des réseaux. Il permettra également de rédiger le volet énergie du SCoT actuellement en cours de révision.
Dans le contexte particulier d’Annemasse Agglo, il resitue la situation énergétique du territoire au sein de l’arc genevois. Plusieurs filières énergétiques renouvelables ressortent de ce diagnostic.
Enfin un travail exhaustif de l’ensemble des actions possibles de Maîtrise de l’énergie et de Développement des énergies renouvelables a été mené auprès de toutes les communes de l’agglomération. Ainsi, en 2018 chaque commune a été rencontrée afin de déterminer les projets prévus ou à prévoir en terme de maîtrise de l’énergie et d’énergie renouvelable.
156 propriétaires accompagnés en copropriétés
La plateforme Regenero accompagne la rénovation des maisons individuelles et des copropriétés
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
La plateforme de rénovation énergétique du Genevois Français est un outil accessible via un site web, dont l’objectif principal est d’engager la transition énergétique en incitant à la rénovation des maisons individuelles et des copropriétés.
Elle regroupe l’ensemble des dispositifs et aides financières utiles aux habitants se lançant dans un projet de rénovation. De plus, ce service public, gratuit et indépendant, aide à concrétiser les projets des habitants du territoire, étape par étape : conseil technique et financier, diagnostic, modélisation du projet et mise en relation avec des professionnels locaux.
En 2018 la plateforme totalise, pour les maisons individuelles, 53 contacts, 13 rendez-vous en permanences, 16 accompagnements complets à domicile, et 2 chantiers de lancés.
Concernant les copropriétés, 13 propriétaires ont bénéficié d’un premier rendez-vous, 156 se sont vus accompagnés dans leur projet de rénovation et 42 logements ont été rénovés.
90% de l’électricité consommée par l’agglo d’origine renouvelable
De l’électricité verte pour alimenter les sites d’Annemasse Agglo
Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Depuis novembre 2015, Annemasse Agglo achète 90% de son électricité consommée via un marché passé dans le cadre d’un groupement de commandes, coordonné par le Syane (le syndicat départemental des énergies), avec l’entreprise ENALP, une entreprise locale basée à Argonnay.
L’option garantie d’origine 100% renouvelable proposée dans le cadre de l’offre ENALP a été retenue. Le fournisseur s’engage alors à ce que l’électricité délivrée soit produite à partir de sources renouvelables (hydroélectrique, éolien, biomasse, photovoltaïque…) ou de cogénération. Ce dispositif est européen et comptabilise l’ensemble des kWh renouvelables certifiés injectés sur le réseau. Pour ENALP, il s’agit très largement d’électricité produite par les barrages hydroélectriques alpins et rhodaniens. Le coût de cette option est de 1 €HT/MWh, soit un peu plus de 1% de la facture d’Annemasse Agglo à ENALP et environ 15 000 €TTC/an.
Cette consommation représente de l’ordre de 12 500 MWh et 1 300 000 €TTC par an. Les sites les plus gros consommateurs sont concernés (26 sites au total, dont la Station d’Epuration, Château Bleu, l’Hôtel d’Agglo, l’usine de production d’eau potable des Eaux Belles…). Les autres sites (une centaine), fournis par EDF dans le cadre des tarifs réglementés de l’électricité, représentent un peu plus de 100 000 €TTC/an et restent sur le mix énergétique national (20% d’énergies renouvelables et de cogénération).
2000 m² dédiés à l’accueil de structures en lien avec la ville durable
L’Espace Claudius Vuargnoz pour soutenir l’insertion sociale et le développement économique
Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Suite à l’acquisition en 2016 d’un ancien bâtiment de meubles de près de 2000 m² sur la commune de Cranves-Sales, Annemasse Agglo a engagé en 2018, assistée par le cabinet de maîtrise d’œuvre M’Architecte, des études de réhabilitation et de réaménagement.
Le projet est structuré autour de trois composantes aux usages différents mais ayant une cohérence d’ensemble assurée par une thématisation globale autour de la notion de ville durable.
L’Espace Claudius Vuargnoz permettra de répondre à plusieurs enjeux de la stratégie globale de développement économique du territoire, notamment par son soutien aux SIAE (Structures d’Insertion par l’Activité Economique) en allouant des bureaux, des ateliers et des espaces de stockage aux Brigades Vertes du Genevois et Trait d’Union. Il prévoit également un espace entreprises avec des bureaux et/ou ateliers pour des entreprises en lien avec la ville durable et un espace mutualisé, répondant à des besoins en formations, expositions et ateliers liés à la thématique de l’éco-construction.
Le réaménagement vise de plus le BBC rénovation en cohérence avec les ambitions d’Annemasse Agglo sur l’amélioration de son patrimoine bâti. La requalification de ce bâtiment contribuera à la qualité paysagère d’une entrée de ville et d’agglomération majeure.
Une démarche transfrontalière de restauration des continuités écologiques
Finalité : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Une démarche transfrontalière de préservation des espaces naturels et paysagers a été engagée par le projet d’agglomération Franco-valdo genevois et a abouti à la mise en place de contrats de corridors biologiques.
L’un de ces contrats, Arve Lac a été signé pour une durée de 5 ans, de 2012 à 2017. Il s’applique sur un secteur franco-genevois qui concerne la majorité des communes d’Annemasse Agglo. L’année 2018 a permis à Annemasse Agglo et au Canton de Genève de rédiger un bilan technique et financier du contrat, qui sera validé en 2019.
Annemasse Agglo et ses partenaires ont mis en place une concertation visant à l’élaboration d’un autre outil financier : le contrat de territoire Espace Naturel Sensible, avec le Conseil département de Haute-Savoie. Ce contrat portera sur des thématiques plus larges que les corridors biologiques (réservoirs biologiques, agriculture, eau, sensibilisation de différents types de publics,…).
Le 5 décembre 2016, un second contrat corridors Arve Porte des Alpes a été signé. Annemasse Agglo participe dans ce cadre à une étude des déplacements de la petite, moyenne et grande faune sur 4 communautés de communes, action portée par la Communauté de communes des 4 rivières. Cette étude a été lancée en 2018, avec la mise en place de pièges photographiques. Elle nécessitera un an de suivi avant de pouvoir conclure aux corridors utilisés sur la zone et donc aux nécessaires aménagements à réaliser pour améliorer leurs fonctionnalités.
La voie verte du Grand Genève encourage la mobilité douce
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
En lien avec la politique environnementale et son label Ville Respirable, la voie verte apporte un nouveau souffle en matière de déplacement et encourage la mobilité douce en offrant un itinéraire dédié et sécurisé.
Consacrée aux modes doux, la voie verte du Grand Genève a été officiellement inaugurée le 27 avril 2018, marquant ainsi la mise en service d’un tronçon de cinq kilomètres de part et d’autre de la frontière, entre la future gare de Genève – Eaux-Vives et celle d’Annemasse. Pour se rendre au travail, pour aller à l’école ou pour les loisirs, la voie verte a été pensée pour être utilisée quotidiennement par les habitants du territoire de l’agglomération.
Ce tronçon de 5 kilomètres est à la fois un maillon de la voie verte du grand Genève (faisant la jonction entre Annemasse et Saint Genis via Genève) et un maillon de la véloroute du Léman au Mont Blanc reliant Genève à Chamonix (tronçon de 12 km sur Annemasse Agglo réalisé à près de 80% en 2018). Ce nouvel axe dédié à la mobilité douce prend place sur le toit du tracé souterrain du CEVA. On peut donc s’y déplacer à pied, à vélo, en fauteuil roulant, en skate, à roller, en trottinette, en poussette, etc.
Cette voie est plébiscitée par le public puisque l’on a comptabilisé 800 cyclistes qui traversent la frontière le matin en période de pointe, soit une augmentation de 83% par rapport à 2017. Ces chiffres sont en phase avec les objectifs de l’Agglo en matière de Plan de Déplacements Urbains (doubler la part de déplacements en vélo d’ici 2024).
Le retour de la fête du vélo sur le territoire a été l’occasion de fêter la voie verte avec les habitants de l’agglomération, notamment les riverains qui ont appréhendé le chantier au plus près, entre ateliers réparation et conseil, balade et vélo blender (pour faire du jus de fruits en pédalant !). Les experts en déplacements ne s’y sont pas trompés puisque l’agglomération annemassienne a remporté le prix de la mobilité durable pour sa voie verte du Grand Genève, un concours organisé par Ville, Rail & Transports, un média national, magazine spécialisé dans les nouvelles mobilités.
Annemasse Agglo investit dans des véhicules à faibles émissions
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
Annemasse Agglo a la volonté d’agir pour diminuer l’impact de ses véhicules sur la qualité de l’air. Malgré sa dotation en véhicules à faibles émissions, le parc d’Annemasse Agglo compte environ 230 véhicules thermiques, ce qui représente un poste important d’émissions de polluants atmosphériques. Ainsi un travail a été mené en vue d’établir une méthodologie de renouvellement ambitieuse du parc auto de la collectivité, en fonction des besoins et des usages des véhicules.
Annemasse Agglo s’est d’ores et déjà engagée dans la mutation d’une partie de sa flotte vers des véhicules à faibles émissions. Ainsi, sur les 4 véhicules pressentis, 3 ont été achetés :
- 2 véhicules électriques en décembre 2017 puis en mars 2018, destinés à la maison de l’eau et au service assainissement.
- 1 véhicule hybride en novembre 2017, destiné à la Direction Générale des Services.