Co-construire un aménagement durable

Préserver la nature tout en optimisant le développement des activités économiques représente un vaste projet au cœur de la révision du SCoT, mené en étroite collaboration avec les communes et les citoyens. Pour la gestion des déchets comme celle des ressources, concernant le développement des zones d’activité ou la construction de l’espace urbain ; il s’agit d’un travail commun. Avec les élus et les techniciens des communes, les associations, les entreprises et les citoyens ; c’est en concertation que se mènent les projets phares. Objectif : trouver des actions concrètes et adaptées aux habitants et aux collectivités.

Déchets : prévenir plutôt que guérir

Initié le 26 janvier 2021, le programme local de prévention des déchets a pour objectif de coordonner l’ensemble des actions entreprises sur le territoire en vue d’assurer la réduction des quantités et/ou la nocivité des déchets.
-12% de déchets ménagers et assimilés,
soit 530kg/hab. en 2030

L’éco-quartier de la ZAC Etoile au cœur du développement durable

Gestion exemplaire des ressources et qualité de vie, c’est le pari de la ZAC (Zone d’aménagement concertée) Etoile dont le premier bâtiment livré sur l’écoquartier, le Novotel 4 étoiles Annemasse – Porte de Genève, situé sur le parvis de la gare, a ouvert ses portes, en juin 2021.
19 hectares

Comment imaginer les zones d’activités de demain ?

Investir dans les zones d’activité – 9 ZAE représentant environ une vingtaine de kilomètres carrés et 700 entreprises - s’inscrit dans une stratégie globale de mise en valeur de l’identité et du rayonnement (notamment économique) d’Annemasse Agglo. En 2021, aménagement, gestion et entretien se sont faits en lien étroit avec la préservation de l’environnement.
8 Ha requalifiés
dans les ZAE existantes

Faits
marquants

Des ateliers pour sensibiliser au tri des déchets

Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

450 ans : c’est le temps nécessaire à un sac plastique jeté dans la nature pour se décomposer. Un mégot de cigarette met quant à lui plus d’un an et il faut compter 4000 ans pour une bouteille en verre !
C’est afin de faire prendre conscience de ces indicateurs et de trouver des alternatives aux déchets que nous produisons quotidiennement qu’Annemasse Agglo a organisé en 2021 un programme d’animations gratuites dans le cadre de l’évènement national Tous au compost ! Don de compost en déchetteries, compost-tour et ateliers pratiques (compostage, lombricompostage, déchets verts) ont rythmé les deux semaines de cet événement, du 27 mars au 11 avril 2021.

L’atelier Don de compost proposait du compost offert en déchetteries de Bonne et Saint-Cergues, le Compost-tour faisait découvrir aux habitants trois sites de compostage partagé avec un maître-composteur. Il était également possible dans le cadre de ces ateliers de découvrir les techniques et possibilités du compostage individuel en jardin, du lombricompostage (compostage en appartement).

L’atelier Déchets verts a offert la possibilité au public d’appréhender les techniques de broyat, mulching – Traduit par paillage, cette technique permet, grâce à une tondeuse mulcheuse ou une tondeuse classique équipée d’un kit, de couper/hacher l’herbe très finement et de la propulser directement sur la pelouse tondue sans former de paquet- et paillage, pour transformer vos déchets verts.

 

Sus à la pollution visuelle !

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

Véritable outil de valorisation du paysage à l’échelle locale, le Règlement Local de Publicité Intercommunal d’Annemasse Agglo a été approuvé en octobre 2021. Ainsi, la réglementation locale sur la publicité et les enseignes concerne aujourd’hui, non plus quatre, mais 12 communes de l’Agglo. Un changement de taille qui va permettre une plus grande harmonisation des réglementations, réduire la densité publicitaire et le format publicitaire, mais aussi son impact.

Mais le paysage est parfois complexe et peut perdre en visibilité. Cela s’explique par le langage principalement routier de ces secteurs (parkings, éléments publicitaires, clôtures, etc.). Un vrai casse-tête même si certains secteurs sont en cours de revalorisation comme la rue de Genève grâce à l’arrivée du tramway.  De manière plus large, les entrées d’agglomération se faisant par des zones d’activités, ces dernières font également l’objet d’une réflexion pour renforcer leur traitement paysager et l’effet vitrine de celles-ci.

Le développement de l’affichage publicitaire et de la communication extérieure constitue une problématique sérieuse en matière d’insertion paysagère. Le projet de RLPI présenté est le fruit d’un long travail de concertation – dont une enquête publique – entamé il y a deux et demi et mené conjointement avec les communes, la population et les acteurs concernés (commerçants et entreprises, professionnels de l’affichage publicitaire, associations de défense de l’environnement).

Jusqu’ici, seules quatre communes de l’Agglo étaient régies par des règlements communaux : Annemasse, Bonne, Gaillard et Ville-la-Grand. Les huit autres communes d’Annemasse Agglo ne disposant pas d’un règlement local, elles étaient donc soumises à la réglementation nationale issue du code de l’environnement. En 2021, avec le nouveau RLPi, ce chiffre est passé à 12. Un changement de taille qui va permettre une plus grande harmonisation des enseignes et de la publicité ou des préenseignes.

La volonté d’Annemasse Agglo est aussi d’accompagner les commerçants, pour les enseignes. Les professionnels de l’affichage publicitaire ont deux ans pour se mettre en conformité, alors que pour les enseignes, c’est six ans. L’objectif est d’expliquer et d’harmoniser. Enfin, le nouveau RLPI a eu pour effet de fixer une plage d’extinction nocturne globale pour l’ensemble des dispositifs et de favoriser l’intégration architecturale des enseignes sur les façades commerciales notamment en rez-de-chaussée des immeubles.

Je ne piétinerai pas ton champ…

Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Respecter le travail des agriculteurs et des agricultrices, c’est bête comme chou ! Une évidence pour beaucoup mais pas pour tout le monde. Preuve en est le nombre d’incivilités dont sont victimes les travailleurs des champs.

Plus d’1 Million de vues sur Facebook, 10 000 partages, 1476 commentaires : la campagne de communication digitale d’Annemasse Agglo Ensemble respectons le travail des agriculteurs a fait le buzz. Afficher haut et fort son soutien aux agriculteurs et agricultrices avec une série de visuels visant à rappeler quelques règles simples de savoir-vivre a visiblement séduit les concitoyens. Via une série de messages forts pour sensibiliser les habitants du territoire sur des pratiques pouvant nuire à nos agriculteurs comme Je ne piétine pas leurs champs, Je tiens mon chien en laisse près des troupeaux, Je ne jette pas de déchets dans leurs champs, Je referme leurs clôtures après mon passage, Annemasse Agglo a suscité applaudissements (virtuels) et prises de parole sur sa page Facebook, l’adhésion a été remportée sans mal.

Et l’ensemble des internautes de constater qu’aujourd’hui, nombre de personnes font preuves d’incivilités en milieu rural. Deux mondes se rapprochent en effet inexorablement aujourd’hui, celui des agriculteurs et des nouveaux habitants ou néoruraux, et l’un ne respecte plus totalement l’autre. Comme ce promeneur qui ouvre une clôture, ne la referme pas, et laisse s’échapper le troupeau. Ou qui laisse courir son chien sans penser qu’il risque d’effrayer les troupeaux. Total soutien donc aux agriculteurs sur les réseaux sociaux même si certains (mais ils sont rares) appellent aussi les agriculteurs à l’entretien de leurs barrières et tourniquets qui permettrait de faciliter et le passage, et la fermeture.

Construire une agglomération attractive et durable, c’est possible

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

En début d’année 2021, s’est achevée la mise en enquête publique du dossier relatif au projet de SCoT. Le dossier d’enquête publique a pu être consulté dans les 12 communes et au siège d’Annemasse Agglo, ainsi que sur un registre dématérialisé. Une consultation essentielle, assurée de manière adaptée à la période de Covid. Des permanences ont même été organisées dans certaines communes ; Vétraz-Monthoux, Saint-Cergues et Gaillard, ainsi que des permanences téléphoniques.

En tête de liste des retours obtenus, beaucoup de questions sur la préservation de l’environnement et la qualité du cadre de vie. L’enjeu de la nature en ville s’est clairement dessiné dans cette consultation. Devenu nécessité, le rééquilibrage du développement urbain et la réflexion sur sa bonne localisation en orientant la production de logements en cœur des villes, bourgs et villages et à proximité des principaux arrêts de transports publics ont été portés par le SCoT. Ces secteurs de développement préférentiels font l’objet de prescriptions précises, qui devront être déclinées à la parcelle dans les documents locaux.

La volonté de planifier un développement maîtrisé s’appuie sur une urbanisation solidaire, équilibrée et structurée visant à mieux encadrer le développement urbain qui, depuis plusieurs décennies, a engendré de nombreux dysfonctionnements, tant en matière de pression foncière que d’accès au logement, ainsi qu’en termes d’impact sur la gestion des ressources environnementales.

143 contributions

Un plan de déplacement Inter-entreprises bienvenu

Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère

En termes d’animation des acteurs économiques sur les zones d’activités, Annemasse Agglo est allée plus loin en 2021. Bien au-delà des relations régulières entretenues avec les associations de professionnels. Désireuse d’être un facilitateur économique, la collectivité, membre de l’association du TechnositeAltéa et avec l’appui de la Maison de l’Economie Développement a en effet soutenu les initiatives pour le lancement d’une démarche RSE, une gestion vertueuse des déchets, l’entretien des espaces verts, la valorisation des masques, des palettes bois, etc. Annemasse Agglo, avec l’appui de TP2A, du Pôle Métropolitain et de l’ADETA a également lancé le Plan de Déplacement Inter Entreprise du TechnositeAltea. Diagnostic et plan d’action ont été travaillés pour limiter les pratiques d’autosolisme via l’utilisation de mode de transports alternatifs (transports collectifs, vélo électrique, co-voiturage, etc.) ; les premières actions devant être mises en œuvre au premier semestre 2022. Enfin, concernant le développement du TechnositeAltea, et suite à un appel à projet mettant en concurrence différents sites d’implantation potentiels, Annemasse Agglo s’est vue confirmer en décembre 2021 le choix de l’entreprise Nicomatic pour le développement d’un important projet de développement industriel devant permettre d’accueillir à termes environ 200 emplois au sein d’un bâtiment d’environ 5000 m2.

Pour une réorganisation cohérente de la zone d’activité économique

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

L’instauration d’un périmètre d’attente de projet d’aménagement global, PAPAG, approuvé sur Annemasse et Ville-la-Grand à l’été 2021, s’avère nécessaire pour répondre aux objectifs suivants : afficher clairement une volonté de réorganisation de la zone et disposer de temps pour définir un projet de réaménagement global d’un secteur de la zone d’activité économique comprenant des parcelles ou friches potentiellement mutables à court terme. Il s’agit également d’éviter des implantations ou extensions au coup par coup. Ces dernières sont en effet susceptibles de compromettre une réorganisation cohérente et optimisée du secteur. En particulier sur les parcelles où le zonage des PLU autorise le commerce, de travailler conjointement à la mise en place d’une ou plusieurs opération(s) d’aménagement et de programmation (OAP) dans les deux PLU de Ville-la-Grand et d’Annemasse, et enfin, de pouvoir maîtriser le foncier en anticipant néanmoins la contrainte financière qui pèsera sur les collectivités. Devant cet impérieux besoin d’aménagement économique et commercial des zones d’activités, ce PAPAG a donc été gelé pour cinq ans au plus dans l’attente de définir les orientations et avec la volonté de cesser de subir les velléités dues à un zonage non adapté. Tous les acteurs sont dorénavant mis autour de la table pour concilier orientations politiques et attentes des entreprises, les élus souhaitant établir un zonage qui permette notamment l’implantation d’entreprises productives.

L’Echo de l’éco pour prendre le pouls des entreprises

Née de la volonté d’Annemasse Agglo d’observer, sur le long terme, l’évolution de la conjoncture sur le territoire et au-delà et d’identifier les enjeux pour mieux les anticiper, la lettre l’Echo de l’éco est sorti en juin 2021.

Un nouveau rendez-vous trimestriel, 100% conjoncture économique ; c’est ce que propose la newsletter L’Echo de l’éco. Un média qui permet d’avoir une photographie à l’instant T de la situation économique locale, départementale et régionale (enquête auprès d’un panel de 325 entreprises du territoire, de tous secteurs et toutes tailles – en partenariat avec la CCI et la CMA). C’est un support idéal pour puiser de l’information locale dans la rubrique La tectonique des entreprises d’Annemasse Agglo mais aussi consulter l’enquête de conjoncture. 325 entreprises d’Annemasse Agglo actives dans les secteurs du BTP, CHR, industrie, services et commerce ont accepté de répondre à l’enquête trimestrielle administrée par la CCI et la CMA Haute-Savoie. Disponible également, un monitoring de l’entrepreneuriat avec des chiffres clés et l’Observatoire de l’hôtellerie locale.

Dans cette lettre, on peut également puiser de l’information départementale voire régionale ou nationale avec L’écho des partenaires. Aux commandes du comité de rédaction : la Maison de l’Economie Développement qui compte plus de 10 partenaires contributeurs. Autre objectif ; créer du lien entre les acteurs économiques afin de constituer une base commune et un réseautage entre élus, techniciens et acteurs de l’économie du territoire.

Par ailleurs, des rendez-vous matinaux, Parlons Eco, ont été organisés à l’attention de l’ensemble des élus et des acteurs économiques du territoire avec pour objectifs de partager une culture économique commune et se pencher sur les enjeux d’actualité ayant un impact sur le développement économique. La première rencontre organisée le 10 novembre 2021 a été une belle réussite. Portant sur le thème : Approvisionnement en matières 1ères, recrutement, notre territoire peut-il rester productif, ce premier temps d’échange a réuni plus de 70 personnes (élus, entreprises, institutionnels).

Répondre aux besoins des populations les plus fragiles en hiver

Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains

2021 a vu, au sein de la Maison des Solidarités, la poursuite du déploiement du Plan d’Urgence Hivernaledébuté le 1er novembre 2020. Objectif : la mise en œuvre de places d’hébergement d’urgence complémentaires aux structures présentes sur le territoire. Cet accueil s’est fait pour deux publics : les adultes isolés et les familles avec un volet accompagnement social pour les deux. Ceci dans une approche globale de la situation de l’individu avec un accompagnement dans certains cas vers une solution d’hébergement stabilisée ou de logement.

La part des femmes a baissé ; elles représentaient 29% des personnes hébergées pendant l’hiver 2019-2020 ; elles étaient 23% en 2021. Par ailleurs, 68% des hommes accueillis et 33% des femmes sont suivis par les travailleurs sociaux de l’Accueil de jour. Difficile de stabiliser cette population ; 67% des personnes sont restées moins d’un mois et seulement trois personnes ont bénéficié du dispositif dans son entier. Pour beaucoup, il est impossible de connaitre la raison du départ de l’abri. Parmi elles, 8% des hommes et 11% des femmes ont trouvé un logement privé. La même proportion de femmes a trouvé un logement social contre 6% des hommes.

172 personnes
hébergées