Les bâtiments d’Annemasse Agglo produisent des énergies renouvelables
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
Des bâtiments de la Direction de l’Eau et de l’Assainissement d’Annemasse Agglo sont dotés de plusieurs équipements assurant une production d’électricité ou de chaleur locale et renouvelable :
- La Maison de l’Eau est équipée de panneaux photovoltaïques pour une production d’électricité.
- Une turbine est installée sur l’arrivée d’eau d’un captage à Saint-Cergues, afin de permettre à l’installation d’être autonome énergétiquement et d’assurer un dosage de la désinfection des eaux de captage.
- En relation avec une start up innovante, Annemasse Agglo a installé une micro-turbine sur un tronçon du réseau d’eau potable, permettant d’alimenter électriquement les instrumentations sur ce site isolé. Ces tests, s’ils s’avèrent concluants, permettraient de développer ce produit pour d’autres sites isolés ayant des besoins énergétiques.
- La station d’épuration Ocybèle produit du méthane par la fermentation des eaux usées en cours de traitement. Ce méthane est utilisé pour chauffer le bâtiment en période froide ; il est brûlé en période chaude. Une étude a préconisé sa réinjection dans le réseau de gaz Réseau Distribution France (GRDF) pour assurer sa valorisation en toutes saisons de l’année. Les travaux commenceront en 2021.
Des économies d’énergies par la rénovation des bâtiments
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
En 2018, les premières opérations de rénovation énergétique de bâtiments, issues de l’audit énergétique et du Plan Climat Air Energie sont en cours : tennis des Verchères, centre aéré de La Bergue, établissement SCAIME, Maison de Michel Butor…
L’intervention sur les 7 gymnases gérés par la collectivité apparaît ensuite comme un enjeu principal : ils pèsent pour 20% de la facture énergétique du patrimoine bâti d’Annemasse Agglo (hors Château Bleu) et près d’un tiers des émissions de CO2. L’enjeu d’une intervention sur ces bâtiments est donc prépondérant dans la stratégie d’amélioration énergétique. Il s’agit d’investissements relativement lourds (entre 700 000 et 1 200 000 €HT par établissement), à la fois sur l’enveloppe, la production/distribution d’énergie, la ventilation, l’éclairage et la régulation.
Plutôt que d’étaler dans le temps les travaux d’amélioration énergétique, il paraît judicieux d’examiner l’intérêt du recours à un ou des contrats de performance énergétique, permettant de regrouper les interventions en déployant certaines solutions directement sur plusieurs sites simultanément. C’est sur ces bases qu’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage sera lancée par la suite pour analyser la pertinence et le meilleur périmètre à envisager (bâtiments, types de travaux, etc…), les modalités de financement et de montage contractuel les mieux adaptées.
Optimiser le traitement des eaux usées et diminuer les rejets d’assainissement
Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
La filière boues de l’usine Ocybèle est dotée d’un étage de traitement par digestion permettant de diminuer de près de moitié le volume des boues évacuées du site. Ces boues produites sont ensuite évacuées vers la Compostière de Savoie pour y être valorisées en compost normé.
Afin de toujours mieux préserver l’environnement, Annemasse Agglo va aujourd’hui plus loin dans le traitement des eaux usées en construisant une unité permettant le traitement de l’azote avant rejet dans le milieu naturel. Des travaux d’amélioration de la station d’épuration suivront pour garantir dans le temps le parfait traitement des 6 600 000 m3 d’eau transitant chaque année dans l’usine de dépollution.
Annemasse Agglo souhaite aller plus loin dans le traitement des eaux usées en intégrant le traitement des micropolluants, notamment les résidus médicamenteux. Dans le cadre d’une coopération transfrontalière, un travail est engagé pour finaliser l’élaboration d’un tel projet.
Par ailleurs, Annemasse Agglo poursuit chaque année son programme de renouvellement du réseau d’assainissement permettant de réduire drastiquement les rejets au milieu par temps de pluie : par réhabilitation intérieure des réseaux ou par mise en séparatif des eaux pluviales par rapport aux eaux usées.
Une gestion durable et partagée de la ressource en eau
Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Afin de réduire les consommations en eau, Annemasse Agglo se sert de ressources en eau alternatives à l’eau potable pour assurer des interventions d’entretien (hydrocurage, arrosage des espaces verts, etc.). La Maison de l’Eau est d’ailleurs équipée d’une cuve de récupération d’eau de pluie et la station d’épuration Ocybèle d’une borne de puisage mettant à disposition de l’eau épurée sortie de la station d’épuration. Enfin, pour chaque permis de construire instruit par Annemasse Agglo et cela au titre de sa compétence eaux pluviales, les pétitionnaires sont enjoints à infiltrer les eaux de pluie lorsque c’est possible.
Annemasse Agglo a également engagé un travail important de lutte contre les pertes sur ces réseaux d’alimentation en eau potable depuis de nombreuses années. Ce travail a permis de réduire en 10 ans les pertes en eau de près de 1 000 000 m3 par an. Le rendement des réseaux fin 2017 était de 82 %, supérieur à la moyenne nationale et départementale.
En novembre 2018, Annemasse Agglo a participé à l’organisation d’une journée autour de la gouvernance transfrontalière de la nappe d’eau souterraine du Genevois (1978-2018). L’objectif de cette journée était de partager les enjeux de la gouvernance de cette ressource partagée, présenter les projets et construire la vision et les perspectives de la gestion transfrontalière de l’eau.
14 parcelles rachetées
Acquérir des parcelles pour protéger l’eau potable
Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Annemasse Agglo a acquis des parcelles situées dans les périmètres immédiats et rapprochés de captage d’eau potable, afin de répondre à la demande de l’Etat et à l’obligation légale de protéger ses eaux de sources. Cette appropriation permet de contrôler les usages sur les parcelles et protéger l’eau d’éventuelles pollutions qui se répercuteraient sur les captages d’eau potable.
En 2018, cette mise en conformité s’est concentrée sur le Plan de gestion du Salève, pour agrandir les périmètres de protection des eaux. Annemasse Agglo a réalisé des études d’approfondissement des connaissances sur le fonctionnement de l’alimentation de la source des Eaux Belles à Etrembières. Les résultats ont montré que le bassin d’alimentation de la source correspond à tout le plateau du Salève de la source jusqu’à la Croisette. Il est donc 5 fois plus grand que le périmètre de protection actuel (209 hectares contre 1034). Annemasse Agglo a donc demandé la révision du périmètre de protection.
Se former avec Grand Forma
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
Face à l’enjeu d’une population jeune et en évolution constante, l’accès à l’enseignement supérieur est un défi relevé par l’ouverture du Campus provisoire Grand Forma à Annemasse le 28 mars 2018. Elle a marqué une étape clé dans la politique d’enseignement supérieur menée par le Genevois français.
Ce nouveau site implanté sur l’Etoile Annemasse-Genève (Lire l’article Un projet d’écoquartier durable et structurant : le projet Etoile Annemasse-Genève) vient compléter la reconstruction de l’Institut de Formation aux Soins Infirmiers (IFSI) d’Ambilly. L’ambition est désormais de déployer la marque Grand Forma à l’échelle des différents sites de formations supérieures du Genevois français afin d’établir une cohérence d’ensemble.
Il s’agit également de répondre aux besoins des entreprises travaillant au sein de ce territoire frontalier en plein essor économique. Mieux encore, le campus provisoire permet aux organismes de commencer à se projeter et même de débuter leur formation sur le territoire. Pour les inciter à s’installer, des salles et des services sont proposés par la collectivité.
Le site est mis à disposition des organismes de formation, qui offrent une diversité déjà présente, et conjuguent des formations en alternance (licence professionnelle), continues (comme le Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires) ou modulaires.
Lutter contre l’isolement des aînés
Finalité : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Depuis 2015, le service gérontologie/handicap de la Direction de la Cohésion Sociale s’inscrit comme un membre moteur des différents collectifs d’actions liées aux questions du vieillissement (Bien Vieillir, Aides aux Aidants). En 2018, et à l’instar des constats réalisés au niveau national, la problématique de l’isolement des âgés s’est concrétisée par l’organisation d’une journée dédiée à ce thème au mois d’octobre.
Cet événement a débouché sur la constitution d’une coopération locale, dans le droit fil de la MObilisation NAtionale de Lutte contre l’ISolement des Agés (MONALISA). Cette nouvelle initiative regroupe d’ores et déjà une quinzaine de structures locales (associations, bailleurs sociaux, collectivités) et se donne pour objectif d’offrir aux coopérateurs des moyens de communication et de formation.
L’année 2018 a consacré la coopération locale de lutte contre l’isolement des personnes âgées entre Annemasse Agglo et ses partenaires le 26 novembre 2018. Cette première rencontre des associations et structures impliquées avait pour objectif de diffuser les actions menées par chacune, de mettre en commun les expériences et de mobiliser les acteurs locaux.
70 % des agents d’Annemasse Agglo ont répondu au questionnaire QVT
Améliorer les conditions de travail et de vie des salariés d’Annemasse Agglo
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
Pour prévenir les Risques Psycho Sociaux (RPS), réduire l’absentéisme et améliorer globalement la santé de son personnel en augmentant son attractivité, Annemasse Agglo met en place une démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT).
Cette démarche initiée par le CHSCT (Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail) en 2016 est portée par les Ressources Humaines et soutenue par le Comité de Direction.
La qualité de vie au travail est l’aboutissement d’une cohésion entre les objectifs de la collectivité et les valeurs de chaque individu. Porter une réflexion sur la qualité de vie au travail consiste à améliorer les conditions de travail et de vie pour les salariés. Plusieurs axes de réflexion et de mise en place d’actions sont possibles : qualité de l’engagement à tous les niveaux de la collectivité, qualité des relations sociales et de travail, qualité du contenu et le sens du travail…
Annemasse Agglo mène actuellement une réflexion sur la qualité de vie au travail et a recueilli l’opinion d’une grande partie des agents sur leur ressenti, via des questionnaires et des entretiens individuels. Un groupe projet « Qualité de vie au travail » se réunit et travaille une fois par mois sur la thématique.
Cette démarche s’accompagne d’une EValuation des Risques Professionnels (EVRP), qui consiste à évaluer les risques pour la santé et la sécurité des agents aux postes de travail et à transcrire les résultats de cette évaluation dans le document unique (DU) afin de faire progresser la collectivité dans la gestion des risques rencontrés par ses agents et d’améliorer les conditions de travail.