Un rapport nouveau à l’alimentation grâce à l’agriculture urbaine

Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

En lien avec les trois piliers du Contrat de Ville du territoire de l’agglomération annemassienne, l’opération d’agriculture urbaine, initiée au Quartier du Perrier, a pour objectif de développer l’accès à une alimentation en circuit court. En 2019, les études de faisabilité ont débuté pour cette opération qui vise également à renforcer le caractère végétal du quartier mais aussi à participer à son changement d’image.

Cette opération clé du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain d’Annemasse Agglo a été initiée par le Conseil Citoyen du quartier et s’intègrera dans certains espaces verts libres. Elle vise à renforcer les actions en matière de cohésion sociale via des activités pédagogiques liées au jardinage. Une structure économique pérenne et innovante renforcera l’attractivité économique du quartier grâce à un circuit de distribution sur le quartier ou à proximité immédiate. La distribution en circuit court permettra de sensibiliser les habitants du quartier aux questions alimentaires au plus proche de leur espace vécu du quotidien.

Un lieu totem sera ouvert à tous et proposera des ateliers pédagogiques et de médiations afin de sensibiliser les habitants à l’impact de l’alimentation sur la santé. La question du cycle de production de l’alimentation, de la pousse à la consommation sera un des points clés des ateliers pédagogiques afin de développer de nouvelles pratiques alimentaires dans un quartier fortement marqué par des problématiques de santé liées en partie aux modes et sources d’alimentation. Ce projet s’intégrant pleinement dans la question de l’impact de l’alimentation sur la santé soulevée dans le cadre du Contrat de ville, une enquête qualitative pourra également être réalisée, avant le lancement opérationnel du projet auprès des habitants du Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville et après la mise en exploitation, afin de mesurer l’impact des actions de sensibilisation sur l’alimentation des habitants.

Des chantiers oui, mais à faible nuisance et économes en énergie !

Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Dans le cadre du projet de cession du foncier du site de l’ancien commissariat, Annemasse Agglo a intégré de nombreuses contraintes environnementales. Dont la garantie de conduire un chantier à faible nuisance auprès des ouvriers et des riverains sur la base d’une charte de Chantiers à faibles nuisances. En bref, un chantier propre limitant les bruits, les pollutions visuelles, celles de l’air, des sols, et la circulation de véhicules et encombrements.

Autre enjeu pour satisfaire aux exigences énergétiques ; la valorisation des apports solaires passifs (dont la récupération sera déterminée par l’orientation du bâtiment avec des logements bi-orientés ou traversants) et la récupération de la chaleur fatale des logements sur air extrait et eaux grises.

Enfin, l’éclairage naturel sera recherché dans tous les espaces et l’éclairage artificiel optimisé. L’ensemble de ces mesures permettra de respecter à minima le niveau RT2012-20% défini dans le programme.

Tester le nouveau tramway, c’est l’adopter

Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Passer par le jeu pour accompagner le changement, c’est l’option qu’a choisie Annemasse Agglo les 14 et 15 décembre 2019, via un week-end de festivités célébrant la mise en service du tram et du Léman Express. Baptisé A VOUS DE JOUER, l’évènement annonçait la couleur. Aux citoyens de s’emparer des infrastructures pensées et conçues pour eux. L’occasion de sensibiliser chacun sur une autre façon de se déplacer était trop belle.

Gageons que tester en avant-première cette nouvelle ligne de tram, s’émerveiller des animations de la troupe Bonjour L’Hiver ou du mur d’image présents à bord des rames a su marquer les esprits.

Et parce qu’Annemasse Agglo est fortement engagée dans une démarche de développement durable, ce sont une centaine de fleurs naturelles luminescentes nourries via un sérum biodégradable qui ont illuminé le parvis de la gare, dévoilé en partie pour l’occasion.

Repenser le transport et le réseau pour plus de bien-être

Finalité : épanouissement de tous les êtres humains

2019, on le sait, a été l’aboutissement d’un cycle d’investissements considérables pour les transports. Parallèlement, un énorme travail de communication à l’intention des usagers s’est fait dans une optique de recherche d’adhésion mais aussi de pédagogie pour éviter les accidents du quotidien.

Lors de la mise en service du tram et du Pôle multimodal les 14 et 15 décembre, on a noté une très forte adhésion du public qui s’est illustrée par une fréquentation record dans les semaines qui ont suivi. Il faut dire que la mise en service était très attendue et les aménagements progressifs durant toute l’année ; engazonnement en avril, plantations, transformation d’une rue très dégradée, trottoirs élargis ont progressivement amené à la réappropriation de l’espace public par les citoyens. La rue de Genève qui traverse Gaillard, Ambilly et Annemasse s’est métamorphosée sous les yeux des passants.

Même investissement vis à vis du public pour l’accès à la gare devenu pôle d’échange multimodal proposant une offre inédite de mobilité pour les piétons et vélos, le flux voiture, sensiblement réduit, passant désormais sur un autre axe ; c’est ainsi tout un quartier qui est requalifié. Il se fait de surcroît le lien entre la gare et le centre-ville, ce dernier se trouvant du même coup… étendu.

Soutenir les associations engagées pour la lutte égalité hommes femmes

Finalité : épanouissement de tous les êtres humains

Malgré la législation et ses principes de respect des droits humains proclamant l’égalité entre les femmes et les hommes, les inégalités ont la dent dure. Fortement engagée pour les combattre, Annemasse Agglo verse des subventions auprès d’associations œuvrant en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, et prônant la tolérance. De manière concrète, en 2019, les actions suivantes ont été menées :

  • Une convention à hauteur de 26.000 € avec Espace Femmes, qui accompagne les femmes victimes de violences.
  • Une subvention de 5.000 € à La Cause des Femmes, qui milite et travaille pour l’égalité hommes et femmes.
  • Une subvention de 33.000 € au dispositif L’Appart 74 qui accompagne les publics prostitués ou en risque de prostitution.
  • Une subvention de 4.000 € à la Fédération des Œuvres Laïques 74 qui pilote les Semaines d’Education contre les Discriminations et le Racisme.
  • Une subvention de 13.000 € à l’AVIJ des Savoie, association d’aide aux victimes qui doit traiter une proportion de situations de discrimination et/ou de violences faites aux femmes.

Par ailleurs, les services d’Annemasse Agglo apportent également conseil et soutien à travers la Maison de Justice et du Droit et également via le Point d’Accès au Droit, qui mobilisent deux agents, ou encore le poste d’intervenant social en commissariat, qui constate des situations de violences faites aux femmes et des discriminations.

Enfin, des actions pédagogiques et éducatives encourageant l’égalité sont prévues dans les établissements scolaires et au centre de loisirs de La Bergue, labellisé Citoyenneté Environnement et Développement Durable par la Ligue de l’Enseignement.

Poursuivre la mobilisation pour lutter contre les violences conjugales

Finalité : épanouissement de tous les êtres humains

Grâce au Grenelle des violences conjugales qui vise à sensibiliser les jeunes et les professionnels (santé, police, justice, éducation), ce sujet de société, longtemps perçu comme d’ordre privé, est à présent considéré comme existant dans l’espace public. On prend davantage en compte les répercutions familiales produites sur les enfants.

Ainsi, l’intervenante sociale, juriste de formation et mise à disposition du commissariat par Annemasse Agglo, accueille les victimes, les oriente, les informe et leur permet de se confier car elle n’est perçue ni comme fonctionnaire de police, ni comme assistance sociale. Véritable passerelle en interne avec les enquêteurs, elle fait également le lien à l’extérieur avec les services sociaux et la sphère médicale et associative comme Espace Femmes. Véritable facilitatrice et coordinatrice, elle permet aux dossiers des victimes d’être traités de façon bien plus optimale.

Son avis compte ; en 2019, dans le cadre du Grenelle, elle a été sollicitée pour participer à nombre de réunions et de colloques. Avec la Direction de la cohésion sociale d’Annemasse, l’intervenante sociale a fait remonter l’aspect protéiforme des dossiers et le besoin urgent d’une coordination.

3 700 m² de surface agricole utilisable

Renforcer la cohésion sociale en travaillant une terre partagée

Et si on développait la cohésion en plongeant ses doigts dans la terre ? En créant spontanément des jardins partagés et en s’épanouissant dans des lieux dédiés favorisant le vivre ensemble sur le Quartier du Perrier.

Le développement de l’agriculture urbaine est en effet un véritable moyen d’action pour renforcer la mixité fonctionnelle et la cohésion sociale grâce à l’installation d’une activité économique sur le Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville et aux actions sociales qui naissent de cette dynamique. Depuis le premier programme de renouvellement urbain, des actions de cohésion sociale ponctuelles ont été portées par des associations locales et la Ville d’Annemasse autour de l’activité de jardinage avec des habitants du quartiers, en réutilisant par exemple des éléments issus des démolitions de logements sociaux qui ont eu lieu sur le QPV dans le Programme de Renouvellement Urbain.

Le projet d’agriculture urbaine permet le renforcement de la cohésion sociale et de la participation des habitants avec une ouverture partielle de l’activité aux habitants, celle-ci permettant une sensibilisation aux écogestes, à la pratique écologique du jardinage et à la réalité de la production alimentaire.

Changer l’image des quartiers via une micro-ferme urbaine

97 665 € financés par l’ANRU