La dématérialisation des tickets restaurant fait du bien à la planète
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
En adoptant la carte titre-restaurant, Annemasse Agglo s’inscrit dans une réelle logique de développement durable. Tous les ans, les titres papier consomment plus de 8000 tonnes de CO2 (transformation, impression, distribution). Avec l’ensemble des titres imprimés mis bout à bout, il est possible de faire plus de deux fois le tour de la Terre, chaque année.
Après des décennies d’utilisation des titres restaurants papier, Annemasse Agglo a fait le choix d’opter uniquement pour la dématérialisation des titres restaurants. D’où une économie de papier… certaine ! 62 000 titres papier ont été émis en 2019 ; hors encarts publicitaires des carnets.
C’est donc une action Responsabilité Sociétale des Entreprises concrète.
La dématérialisation permet des réductions importantes de coûts de structure pour les émetteurs de titres-restaurant (suppression des coûts d’impression et d’expédition des carnets). Autre avantage ; la somme exacte est directement prélevée sur le compte lié au titre restaurant dématérialisé. Il est possible d’effectuer des commandes en lignes directement auprès des restaurants du réseau acceptant les titres et tickets restaurant dématérialisés, ou auprès des centrales de commandes populaires.
Favoriser le dialogue et les échanges avec les exploitants agricoles
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Bien que lancée dès le début en 2019, la restructuration foncière nécessite une longue médiation. En 2020, ce processus a connu une évolution via plusieurs étapes clés au cœur desquelles les échanges avec les exploitants ont été essentiels. Parmi les exploitants rencontrés, la majorité (Les deux tiers) n’a pas de repreneur connudans le cadre familial,et devra donc chercher un porteur de projetàl’installation le moment venu.
Recueillir les intentions de l’exploitant grâce à des cartographies travaillées en amont, signature éventuelle, d’un courrier d’intérêt par ces derniers ; la concertation est au cœur tant des réunions que des négociations. A l’issue des négociations, chaque exploitation dispose alors de nouvelles cartes parcellaires et des bilans de surfaces échangées, mais également l’ensemble des documents nécessaires à ces échanges (courriers aux propriétaires, contrats d’échange, demandes d’autorisation d’exploiter, modification du plan d’épandage…). Un appui est également prévu aux exploitations si nécessaire, ainsi qu’une sensibilisation des propriétaires.
Faire rimer restauration collective avec produits locaux grâce aux circuits courts
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Développer l’approvisionnement de la restauration collective en produits locaux et de qualité est une démarche forte d’Annemasse Agglo en termes de développement durable. En 2020, l’analyse des potentiels de production a été poursuivie auprès des agriculteurs de l’agglomération. Un audit mené en parallèle à une photographie de l’ensemble des restaurants collectifs publics du territoire tandis qu’en interne, Annemasse Agglo travaillait à une meilleure prise en compte des circuits courts dans les évènements internes et externes.
Parce que l’état des lieux a révélé la complexité des organisations, on a changé de stratégie. En 2020, on a opté pour un accompagnement direct des restaurants en régie (analyse des besoins, liste de producteurs potentiels et quantité de produits agricoles disponibles), et un suivi pour la rédaction des futurs marchés publics pour les autres. Une rencontre collective avec ces établissements a également été décidée et deux ateliers ont été proposés.
Saluons la création en 2020 d’une carte à destination des consommateurs sur les lieux de vente des produits locaux (ventes à la ferme, épiceries…), et mise en relation producteurs – distributeurs pour ceux qui le souhaitent (partenaires : MED et Office de tourisme)
De nouveaux enjeux pour le tourisme
Accompagner le changement
Durement frappé par la crise sanitaire, le secteur du tourisme a accusé le coup et relevé ses manches. Structures d’activités et de loisirs, sites culturels, restaurants et commerces, hébergeurs, évènementiel… aucun secteur n’a été épargné. Chute de fréquentation vertigineuse pour le secteur de l’hôtellerie des Monts de Genève, marchés touristiques paralysés par la fermeture des frontières et l’absence de vols, Salon de l’Automobile de Genève annulé ; cette crise annonçait une profonde mutation du secteur touristique. Ainsi, les nouveaux enjeux s’organisent autour d’axes majeurs, à commencer par l’enrichissement de l’identité du territoire et la co-construction d’une personnalité affirmée avec les acteurs touristiques locaux et les habitants.
Cette identité doit émettre des valeurs positives afin de donner confiance aux ambassadeurs de l’offre touristique. Assurer un développement touristique qui réponde aux attentes et nouveaux usages, notamment en termes de mobilité, de développement durable et de digitalisation. Montagne et gastronomie, Léman ou visites d’entreprises locales activités indoor ou outdoor, découverte du territoire ou séjour à Genève ; qu’est ce qui rend notre territoire si attractif ? L’Office de tourisme des Monts de Genève a aujourd’hui toutes les cartes en main pour nous montrer la route.
Les déchetteries s’adaptent et se mobilisent face à la pandémie
Finalité développement durable : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Dès la mise en place du confinement, les déchetteries ont été contraintes de fermer. Mais la reprise de l’activité économique a imposé un retour progressif à la normale. Plus de 250 appels par jour à la mi-mars ; à lui seul ce chiffre donne la mesure de l’adaptabilité dont a dû faire preuve l’équipe responsable de la collecte des déchets à Annemasse Agglo. En lien étroit avec le service informatique, les lignes téléphoniques ont été doublées (quatre au lieu de deux) et six personnes contre deux habituellement ont été chargées de répondre aux appels, soit 200 par jour en pleine pandémie. Pas facile de faire patienter les usagers devant la fermeture des déchetteries suite à l’affectation des gardiens à la collecte des déchets. Rappelons que 10% seulement des déchetteries étaient ouvertes en France. Pas simple donc, d’autant que pendant le premier confinement, les Français en avaient profité pour faire du vide dans leurs placards, du jardinage ou des travaux, entassant de nombreux déchets et encombrants chez eux. Dans un second temps, une plateforme pour la prise de rendez-vous en déchetterie a été mise en place en parallèle à une réouverture partielle et crescendo. Pour le deuxième confinement, celles-ci étaient cette fois ouvertes, parfois avec des horaires aménagés ou accessibles sur rendez-vous. Couvre-feu oblige ; il a également fallu instaurer, dès la mi-janvier, les fermetures anticipées des déchetteries ainsi que la distanciation sanitaire.
Le tourisme sera durable ou ne sera pas
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Si la crise sanitaire a sérieusement malmené le secteur touristique, elle lui a aussi offert la possibilité d’un changement de cap bienvenu. Car le secteur ne pourra faire ni l’économie d’une politique éco-responsable ni celle d’une prise de conscience du changement des usages. Ainsi, l’Office de Tourisme des Monts de Genève s’engage à sensibiliser les acteurs touristiques à la notion de Tourisme durable. Un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil. Il donnera l’exemple en incluant le développement durable ainsi que les mobilités douces et collectives dans ses programmes mais également en impulsant une politique éco-responsable dans le fonctionnement général de ses services, en raisonnant ses actions et ses dépenses, notamment au sein de la Maison de la Mobilité et du Tourisme.
L’OT accompagnera par ailleurs les partenaires souhaitant obtenir des labels éco-responsables et valorisera les actions de ses partenaires.
Petit lexique
Tourisme responsable : minimiser au maximum son impact sur l’environnement et sur le mode de vie local
Tourisme durable : respectueux de l’environnement et soucieux du bien-être des populations hôtes.
Le Collège de Saint-Cergues se fondra dans la nature
Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Une étude environnementale en amont a guidé le choix du site d’implantation pour le collège de Saint-Cergues. Des enjeux ont ainsi pu être identifiés et des préconisations intégrées au projet. Deux corridors principaux ont été repérés dont un présentant un intérêt fort pour la petite et grande faune. L’étude a donc préconisé de proposer une emprise et de préserver une zone tampon permettant d’éviter au maximum l’empiètement sur ces zones. La création d’habitats relais (nichoirs, hôtels à insectes…) ou d’une haie sur plusieurs strates par exemple, peuvent également étoffer le rôle de corridor dans la bande tampon.
Pour réduire l’impact du projet, l’étude a également préconisé la plantation d’espèces de plantes locales dans l’ensemble des aménagements paysagers du site.
Au niveau de la construction, conseil a été donné de réfléchir à un éclairage du site n’impactant pas les espècesutilisant le corridor situé au Nord (type de matériel, de lumières, extinction nocturne…). Autre préconisation ; penser les bâtiments et leurs annexes avec la volonté d’éviter les collisions accidentelles (Ex: limitation des baies vitrées de grandes surface et/ou pose d’aménagements anticollisions ; autocollants, rainurage du verre…). Parmi les autres petits aménagements pour réduire les impacts du projet, citons la pose de nichoirs, de gîtes à lézards degîtes à chiroptères dans les bâtiments (dans les murs ou acrotères) pour compenser la démolition du bâtiment Maison des jeunes de la commune qui leur servait d’abri.
De nouveaux enjeux pour le tourisme
Accompagner le changement
Durement frappé par la crise sanitaire, le secteur du tourisme a accusé le coup et relevé ses manches. Structures d’activités et de loisirs, sites culturels, restaurants et commerces, hébergeurs, évènementiel ; aucun secteur n’a été épargné. Chute de fréquentation vertigineuse pour le secteur de l’hôtellerie des Monts de Genève, marchés touristiques paralysés par la fermeture des frontières et l’absence de vols, Salon de l’Automobile de Genève annulé ; cette crise annonçait une profonde mutation du secteur touristique.
Ainsi, les nouveaux enjeux s’organisent autour d’axes majeurs, à commencer par l’enrichissement de l’identité du territoire et la co-construction d’une personnalité affirmée avec les acteurs touristiques locaux et les habitants. Cette identité doit émettre des valeurs positives afin de donner confiance aux ambassadeurs de l’offre touristique. Assurer un développement touristique qui réponde aux attentes et nouveaux usages, notamment en termes de mobilité, de développement durable et de digitalisation. Montagne et gastronomie, Léman ou visites d’entreprises locales activités indoor ou outdoor, découverte du territoire ou séjour à Genève ; qu’est ce qui rend notre territoire si attractif ? L’Office de tourisme des Monts de Genève a aujourd’hui toutes les cartes en main pour nous montrer la route.
La randonnée a le vent en poupe
Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains
Autre évolution due aux contraintes d’exploitation et d’accueil des publics ; la refonte d’une partie du plan marketing qui a été présentée en novembre 2019. La clientèle, en effet, a changé de nature suite à la première fermeture totale des frontières avec la Suisse. Un évènement inédit lorsque l’on sait qu’il faut remonter à la Seconde guerre mondiale pour retrouver une telle mesure. Avant de voir revenir nos amis suisses, il a donc fallu attendre trois mois et la réouverture des restaurants en juin. Dans le cadre d’une nouvelle politique pour attirer une cible plus locale face à la perte des visiteurs internationaux, il a donc été décidé de maximiser la communication autour des activités de randonnées individuelles ou en famille. Un plan media multicanal et cible a été organisé pendant et après la saison d’été proposant un fil rouge jusqu’à la fin de l’année 2020. Notamment un recentrage plus local de la communication avec une géolocalisation forte via les Réseaux sociaux (FaceBook et Instagram).
Les outils numériques à la rescousse des amoureux de la lecture
Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains
Durant les deux mois de confinement les relations internes au réseau Intermède ont été maintenues via un groupe WhatsApp spécifique, mails de groupe, visioconférence et téléphone. Les bibliothécaires salariées ont par ailleurs télé-travaillé dans la mesure des capacités techniques locales et des situations personnelles.
Une activité plus importante s’est faite jour sur le portail et la page Facebook du réseau avec propositions de lectures vidéo, bricolages et coloriages, activités interactives (ex. Bookface, partage de sa pile ‘à lire’…), journal dessiné de la bibliothécaire confinée etc.
Parmi les activités Facebook proposées durant les confinements : Contes dans une boite à chaussure filmés depuis la bibliothèque de Bonne, tutos bricolage en direct de la médiathèque de Ville-la-Grand, ateliers numériques depuis la bibliothèque Pierre Goy d’Annemasse… On a noté une appétence accrue pour le numérique lorsque Savoie-biblio a permis l’inscription à distance à son service eMédi@s : une centaine de personnes supplémentaires en ont profité. Les offres virtuelles ont continué suite au déconfinement ; ateliers, lectures et conférences en ligne. Ce qui a permis de pallier les annulations d’évènements.