Le tourisme sera durable ou ne sera pas

Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Si la crise sanitaire a sérieusement malmené le secteur touristique, elle lui a aussi offert la possibilité d’un changement de cap bienvenu. Car le secteur ne pourra faire ni l’économie d’une politique éco-responsable ni celle d’une prise de conscience du changement des usages. Ainsi, l’Office de Tourisme des Monts de Genève s’engage à sensibiliser les acteurs touristiques à la notion de Tourisme durable. Un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil. Il donnera l’exemple en incluant le développement durable ainsi que les mobilités douces et collectives dans ses programmes mais également en impulsant une politique éco-responsable dans le fonctionnement général de ses services, en raisonnant ses actions et ses dépenses, notamment au sein de la Maison de la Mobilité et du Tourisme.

L’OT accompagnera par ailleurs les partenaires souhaitant obtenir des labels éco-responsables et valorisera les actions de ses partenaires.

Petit lexique

Tourisme responsable : minimiser au maximum son impact sur l’environnement et sur le mode de vie local

Tourisme durable : respectueux de l’environnement et soucieux du bien-être des populations hôtes.

Le Collège de Saint-Cergues se fondra dans la nature

Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Une étude environnementale en amont a guidé le choix du site d’implantation pour le collège de Saint-Cergues. Des enjeux ont ainsi pu être identifiés et des préconisations intégrées au projet. Deux corridors principaux ont été repérés dont un présentant un intérêt fort pour la petite et grande faune. L’étude a donc préconisé de proposer une emprise et de préserver une zone tampon permettant d’éviter au maximum l’empiètement sur ces zones. La création d’habitats relais (nichoirs, hôtels à insectes…) ou d’une haie sur plusieurs strates par exemple, peuvent également étoffer le rôle de corridor dans la bande tampon.

Pour réduire l’impact du projet, l’étude a également préconisé la plantation d’espèces de plantes locales dans l’ensemble des aménagements paysagers du site.

Au niveau de la construction, conseil a été donné de réfléchir à un éclairage du site n’impactant pas les espècesutilisant le corridor situé au Nord (type de matériel, de lumières, extinction nocturne…). Autre préconisation ; penser les bâtiments et leurs annexes avec la volonté d’éviter les collisions accidentelles (Ex: limitation des baies vitrées de grandes surface et/ou pose d’aménagements anticollisions ; autocollants, rainurage du verre…). Parmi les autres petits aménagements pour réduire les impacts du projet, citons la pose de nichoirs, de gîtes à lézards degîtes à chiroptères dans les bâtiments (dans les murs ou acrotères) pour compenser la démolition du bâtiment Maison des jeunes de la commune qui leur servait d’abri.

De nouveaux enjeux pour le tourisme

Accompagner le changement

Durement frappé par la crise sanitaire, le secteur du tourisme a accusé le coup et relevé ses manches. Structures d’activités et de loisirs, sites culturels, restaurants et commerces, hébergeurs, évènementiel ; aucun secteur n’a été épargné. Chute de fréquentation vertigineuse pour le secteur de l’hôtellerie des Monts de Genève, marchés touristiques paralysés par la fermeture des frontières et l’absence de vols, Salon de l’Automobile de Genève annulé ; cette crise annonçait une profonde mutation du secteur touristique.

Ainsi, les nouveaux enjeux s’organisent autour d’axes majeurs, à commencer par l’enrichissement de l’identité du territoire et la co-construction d’une personnalité affirmée avec les acteurs touristiques locaux et les habitants. Cette identité doit émettre des valeurs positives afin de donner confiance aux ambassadeurs de l’offre touristique. Assurer un développement touristique qui réponde aux attentes et nouveaux usages, notamment en termes de mobilité, de développement durable et de digitalisation. Montagne et gastronomie, Léman ou visites d’entreprises locales activités indoor ou outdoor, découverte du territoire ou séjour à Genève ; qu’est ce qui rend notre territoire si attractif ? L’Office de tourisme des Monts de Genève a aujourd’hui toutes les cartes en main pour nous montrer la route.

L’Archipel Butor a ouvert ses portes

Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains

Il y a des manoirs pas comme les autres et depuis le 1er février 2020, Lucinges, commune de 1 600 habitants située à proximité d’Annemasse, abrite un Manoir des livres. 650 m2 entièrement dédiés aux livres sous toutes ses formes. Situé au sein du château avec une tour datant du XVIe siècle, ce manoir est une maison forte réhabilitée en bibliothèque patrimoniale. Mais il ne représente, en fait, qu’une partie de ce que l’on appelle l’Archipel Butor, trois sites à découvrir à Lucinges où 9 000 visiteurs sont attendus par an. Pourquoi Lucinges ? Car, en 1989, Michel Butor choisit de vivre sur la commune de Lucinges, à proximité de Genève où il enseignait à l’Université.

La bibliothèque patrimoniale nommée Archipel Butor se décline sur trois sites, tous situés sur la commune de Lucinges et répondant à des services différents : le Manoir des Livres, la maison d’écrivain à l’Ecart (lieu d’accueil de résidences d’artiste ouvert à la visite sur réservation) et la bibliothèque Michel Butor. Cette dernière constitue le volet dédié au prêt et à la lecture publique. vise à devenir un ensemble de référence dans le domaine de la recherche, de la découverte et de la mise en valeur de l’œuvre de Michel Butor et du livre d’artiste, mais aussi un lieu vivant, un lieu de création en plein cœur de l’Agglomération d’Annemasse.

Cette ouverture a coïncidé avec la 8e fête du livre d’artistes organisée par Annemasse Agglo désormais. L’occasion de mettre au centre le livre d’artiste, à travers le salon, des expositions, des conférences et des visites et ateliers.Conférence de Mireille Calle-Gruber _ écrivain, professeur de littérature et d’esthétique à la Sorbonne Nouvelle à Paris_ , de l’écrivain Yves Peyré, rencontre avec la peintre Anne Slacik lors de son exposition « La Bohème est au bord de la mer » _ et Jean Gabriel Cosculluela _ poète, écrivain et conservateur de bibliothèques_ , atelier gravure adultes et jeune public étaient également au programme.

Planifier la collecte des déchets tout en s’adaptant aux nouveaux usages

Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Lancée en septembre 2019, l’étude stratégie visait à doter l’Agglo d’un schéma directeur déchets à l’horizon 2020-2030.  Adaptation aux nouvelles pratiques et modernité ont présidé à la réflexion menée en concertation avec les communes et les techniciens, via un comité de pilotage, pour élaborer les orientations en termes de prévention, collecte et traitement des déchets des prochaines années. Parmi les enjeux identifiés par Annemasse Agglomération, lors du démarrage de l’étude ; la possibilité de maintenir et d’augmenter la réduction à la source des déchets mais aussi l’importance d’étudier les possibilités de limitation des déchets résiduels.

Anticiper les évolutions de la réglementation, maintenir un équilibre financier du service en maîtrisant les coûts, et rendre un service adapté aux besoins du territoire ont également été identifiés comme des priorités. Pour répondre à ces enjeux, des objectifs qualitatifs ont été déterminés. A commencer par la mise en place d’une programmation stratégique des actions de prévention des déchets.

Il s’agit de déployer une stratégie de séparation en amont de la collecte d’ici 2023. Une action qui ne doit pas peser financièrement sur l’usager ; il est donc essentiel de limiter les coûts. Pour atteindre l’équilibre une vingtaine de leviers ont été étudiés. Par ailleurs, cinq scenarii ont été proposés avant de parvenir à un consensus. En effet, il fallait également répondre aux enjeux de pluralité du territoire entre zone rurale, périphérique ou l’hypercentre.

Autre enjeu de ce schéma directeur ; harmoniser les modalités de collecte sélective sur le territoire et étendre les consignes de tri d’ici 2023. L’Agglo passera en effet de deux à une seule consigne ; la jaune. Une harmonisation menée en parallèle à l’adaptation aux évolutions des modes de vie actuels. En effet, des services au plus proche des nouveaux modes de vie sont proposés aux usagers. Annemasse Agglo travaillera par ailleurs à développer un service à l’habitant adapté à la mise en œuvre potentielle d’une tarification incitative.

Un projet transfrontalier pour lutter contre les micropolluants

Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Une convention signée le24 avril 2020 entre Annemasse Agglo (Haute-Savoie), l’Etat de Genève (Suisse) et l’entreprise suisse SIG, dédiée à la distribution d’eau, de gaz, d’électricité et d’énergie thermique, a marqué le lancement officiel d’un projet transfrontalier destiné au traitement des micropolluants. Dans le cadre de leur coopération, une nouvelle installation de traitement va être construite, à côté de la STEP de Villette, à laquelle seront raccordées la Step annemassienne d’Ocybèle et la Step genevoise de Villette, avec pour objectif commun de capter au moins 80% des micropolluants organiques présents dans les eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel.Les stations d’épuration (Step) française d’Ocybèle et suisse de Villette traitent au total les eaux usées de 200 000 équivalents-habitants, avant de les rejeter, une fois épurées, dans l’Arve.

Cette mutualisation permet des économies d’échelle. Par ailleurs, assembler nos effluents permet également de bénéficier des subventions de l’Office fédéral de l’eau. Protéger durablement l’Arve, dont les eaux alimentent la nappe du Genevois, précieuse ressource en eau potable du Grand Genève, est un objectif majeur pour la région. Ainsi, 2020 a vu l’attribution du marché de travaux pour la construction de l’installation de traitement et l’avancée des études pour la liaison entre les deux stations d’épuration. Ce projet, d’une ampleur inédite, marque l’engagement d’Annemasse Agglo, de l’État de Genève et des SIG dans une collaboration innovante et exemplaire en matière de traitement des micropolluants à échelle transfrontalière.

Pour la collectivité annemassienne, ce traitement constitue une occasion d’aller plus loin dans sa démarche éco-responsable. Voici un bel exemple de coopération transfrontalière au bénéfice de l’environnement, dans le contexte de croissance du Grand Genève.

Un bâtiment pour traiter la pollution azotée

Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Engagée plus que jamais dans la protection de l’environnement, Annemasse Agglo va plus loin dans le traitement des eaux. Ceci en intégrant un nouveau composé à traiter avant son rejet dans le milieu naturel : l’azote, un des composants principaux du vivant et des écosystèmes que l’on retrouve notamment dans les déjections. Via ce nouveau traitement, ce sont l’Arve et la faune aquatique qui sont aujourd’hui préservées.

Pour intégrer ce nouveau traitement, Annemasse Agglo a investi dans la construction d’un bâtiment permettant de traiter la pollution azotée de l’ensemble des eaux usées d’Annemasse Agglo. Une construction spécifique, qui, via des technologies bien particulières, va rendre le traitement de l’azote possible.

Début 2020 a donc vu la réalisation du radier et le début des voiles. En juin, les travaux de chaudronnerie ont débuté et en juillet, les pompes ont été livrées. C’est au mois d’août qu’ont été posées les premières dalles Biostyr puis des vannes en sortie de Biostyr.Ce bâtiment a été pensé et conçu pour s’intégrer au mieux à son environnement direct : les couleurs des matériaux ont été travaillées pour être les plus naturelles possibles, le bois du bardage, en mélèze, ne sera par exemple pas traité pour prendre rapidement la couleur des troncs des arbres environnants. Le tout afin de limiter au maximum l’impact sur le paysage.  Le revêtement, est en acier Corten, ce qui lui permet de s’auto-protéger en produisant une couche d’oxydation couleur rouille, très résistante dans le temps. L’éclairage extérieur a également été pensé avec des lampes adaptées à la faune et à la flore répondent aux prescriptions des trames noires. Apparue il y a quelques années, la notion de trame noire est venue s’ajouter à celle de trame verte et bleue déjà bien connue. L’objectif est de limiter la dégradation et la fragmentation des habitats provoquées par l’éclairage artificiel* via l’intermédiaire d’un réseau écologique formé de réservoirs et de corridors propices à la biodiversité nocturne.

* En effet, par un pouvoir d’attraction ou de répulsion selon les espèces, la lumière artificielle nocturne perturbe les déplacements de la faune.

13,8 M€ HT pour le traitement de l’azote

L’Office de Commerce Côté Annemasse persiste et signe

Soutenir l’économie

Dynamiser l’économie locale et promouvoir l’offre commerciale du cœur d’agglomération ; voici ce que place au cœur de ses actions, Côté Annemasse, depuis sa création en 2019. Alors, en 2020, l’Office de Commerce n’a pas ménagé ses efforts pour accomplir ces missions. L’Office de Commerce a en effet participé à l’action Stop Covid dédiée à l’équipement des professionnels en masques et gel hydroalcoolique en partenariat avec la MED afin de permettre à l’économie locale de redémarrer dès la sortie du premier confinement. L’association a également travaillé avec l’ensemble des partenaires du territoire à l’élaboration de campagnes et outils de communicationdans le but de soutenir la reprise de l’économie locale. Avec la campagne Reprise d’activité menée du 22 mai au 26 juin et baptisée Le Plaisir de se retrouver, la campagne Fête des pères, sur les réseaux sociaux et sur les ondes, tout comme avec la campagne Soldes d’été du 15 juillet au 11 août, l’association a su faire mouche pour favoriser le retour de la clientèle dans les commerces du cœur de l’agglomération. Côté Annemasse a su marquer l’année 2020 en organisant des évènements innovants comme l’Escape Game Urbain Mystères et Sortilèges inspiré de la célèbre saga Harry Potter le 6 septembre ou la mise en place d’un Festival de musique mécanique du 12 au 24 décembre 2020 mis en lumière via la mise en place de fontaines lumineuses à partir du 24 novembre.

Ainsi, le renouvellement de la convention d’objectifs entre Annemasse Agglo et Côté Annemasse pour les trois prochaines années, accompagné d’une hausse significative de la subvention allouée à l’association par la collectivité (passant de 120 000€ en 2019 à 250 000€ pour les années 2021 à 2023), vient comme saluer les actions entreprises par l’Office de Commerce. Et renouveler la confiance accordée par Annemasse Agglo à l’association pour mener à bien ses missions.

L’Institut de soins infirmiers élargit l’offre universitaire

Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains

Après le campus provisoire Grand Forma ouvert avenue Emile Zola à Annemasse, Annemasse Agglo conforte son engagement en faveur du développement de la formation et de l’enseignement supérieur avec la création d’un nouveau pôle de formations supérieures. En 2020, suite au concours de maîtrise d’œuvre qui avait été lancé l’année précédente, l’avant-projet du nouvel équipement a été formalisé, pour la réalisation d’un bâtiment en co-maîtrise d’ouvrage entre Annemasse Agglo et le CHAL (Centre Hospitalier Alpes Léman). Les deux partenaires ont en effet vu l’intérêt de cette réalisation conjointe pour optimiser les moyens et offrir davantage de confort aux étudiants.

Annemasse Agglo se veut une facilitatrice de la bonne sortie d’opération ; en effet, elle prend en charge l’investissement sur les espaces mutualisés – Auditorium de 250 places, espaces de vie étudiante, espaces communs des formateurs – qu’elle louera au CHAL (2/3 des futurs étudiants utilisateurs du bâtiment).  Ce mécanisme permet au CHAL de lisse ses investissements liés à l’IFSI sur 30 ans, et de pouvoir récupérer la TVA sur cette partie de l’opération.