Accéder au rêve de la propriété à Ambilly
Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Sur les 24 logements du T2 au T5 répartis sur 2 bâtiments : l’un regroupera les logements locatifs sociaux et l’autre ceux vendus en accession aidée, par le biais du Bail Réel Solidaire.
En face de la voieVerte qui mène à Genève, se dresseront bientôt Les Polyèdres de Tia, proches des écoles et des espaces verts et proposée à la vente selon des conditions bien particulières ; celles du Bail réel solidaire. Le principe : vous achetez les murs et louez le terrain à un prix attractif à un Organisme Foncier Solidaire. Ainsi, vous devenez propriétaire, plus facilement que par la voie classique, tout en bénéficiant d’un achat sécurisé par la garantie de rachat. Mais aussi de la garantie achèvement travaux et l’assurance dommages/ouvrages. Une initiative encourageante car, si le tiers logement social est déjà en cours, c’est le tiers logement abordable qui sera le plus difficile à mettre en œuvre. Néanmoins, le BRS faisant partie du tiers abordable, on voit donc que les communes tentent déjà de s’en saisir.
Intégrés dans un programme d’ensemble de 24 logements, situés à l’angle des rues des Jardins et Louis Armand, à 2km de la gare d’Annemasse, ces 12 appartements du T2 au T5 en feraient rêver plus d’un. D’architecture contemporaine conçue par De Jong, aux portes du centre-ville d’Annemasse et de ses commerces. En clair, un T3 en BRS sur ce programme est vendu 180 000€- le même sur le marché privé classique se vendrait environ 350 000€. Bref, un produit abordable pour classes moyennes.
Le terrain a été acquis par l’Etablissement Public Foncier 74 pour le compte de la commune, puis remis à SA Mont Blanc par Bail emphytéotique et Bail réel solidaire. L’opération a bénéficié notamment d’aides d’Annemasse Agglo, de l’Etat, de Régir, du Conseil Département 74, de la commune, en complément des fonds de SA Mont Blanc.
La dépollution, comment ça marche ?
Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Ocybèle, usine de dépollution, assure son rôle de traitement des eaux usées (majoritairement domestiques, mais aussi commerciales et industrielles) depuis de nombreuses années. Sans ce traitement, les eaux pollueraient l’Arve, dans laquelle elles sont déversées.
Un nouveau traitement à l’azote a été mis en place dès le 6 avril, en plusieurs étapes.
1 – Les équipements sont testés, électriquement et mécaniquement ainsi que les ouvrages de génie civil afin de vérifier l’étanchéité et l’absence de malfaçons.
2 – S’ensuit une phase de mise au point, qui dure deux semaines : le traitement est mis en marche afin d’effectuer tous les réglages électriques et d’automatisme (vérification du comportement de l’installation, ajustement des régulations, etc.). L’entreprise en charge du fonctionnement de ce nouvel équipement intervient et forme les agents d’Annemasse Agglo pour l’exploitation future.
3 – Puis débute une phase de mise en régime, qui consiste en un fonctionnement normal de l’installation afin de permettre le développement bactérien dans les filtres. Ce sont en effet ces bactéries qui consommeront la pollution azotée. Pendant cette période, qui durera au minimum un mois, des tests de qualité de l’eau pour être effectués régulièrement afin d’évaluer la performance épuratoire et optimiser les réglages.
4 – Enfin, se déroule une phase d’observation, d’une durée d’un mois (s’il n’y a pas d’incident), qui consiste à vérifier que l’installation de traitement est stable et fonctionne correctement.
Comme le traitement des boues actuel deviendra insuffisant à l’avenir du fait de l’accroissement de la population et du volume de boues d’épuration supplémentaire généré par le traitement de l’azote, il est également prévu une mise à niveau de la filière de traitement des boues qui comprend notamment la création d’un nouveau bâtiment de déshydratation, l’amélioration des digesteurs et la création d’une nouvelle chaufferie.
L’usine va donc connaître un agrandissement majeur d’ici à 2025 avec la construction de plusieurs bâtiments : un pour le traitement de l’azote et 3 pour les boues qui vont notamment nécessiter un agrandissement de l’emprise du site.
Tisser du lien via la culture : Annemasse Agglo donne le ton
Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains
Marqué par une grande disparité de revenus et de situations sur le territoire, Annemasse Agglo a fait, depuis 2014 de la culture, un vecteur de cohésion sociale. Et c’est par le biais du Conservatoire que le souhait de rendre la culture accessible au plus grand nombre s’est incarné en 2021. Sur la base d’un projet pédagogique commun qui s’incarne dans un enseignement homogène sur l’ensemble du territoire, l’offre d’enseignement musicale est désormais présente sur 7 sites avec des tarifs identiques. Le Conservatoire conserve ainsi une véritable proximité géographique pour ce service et maintient un lien avec les usagers des communes qui fréquentaient préalablement les écoles de musiques associatives.
7 sites via lesquelsl’usager peut développer son apprentissage ; Annemasse, Bonne, Cranves-Sales, Gaillard, Machilly, Ville-la-Grand et Vétraz-Monthoux.Des cours identiques s’y déclinent pour favoriser la proximité, une homogénéité doublée d’une accessibilité en termes de tarifs. Ceci grâce à la mise en place d’une politique tarifaire basée sur le quotient familial et une ouverture à tous les publics ; enfants, ados, adultes et personnes en situation de handicap. Pour exemple, les jeunes dont les familles présentent un quotient familial inférieur à 700 euros peuvent pratiquer le solfège et un instrument pour 12,60 euros par mois. A partir de 7 ans.
L’objectif, par ailleurs, est de permettre, via un enseignement centré sur les pratiques collectives, un brassage entre les enfants. D’autant que le Conservatoire est ouvert à toutes les esthétiques musicales. Une mixité qui se fera naturellement via le regroupement de cours par exemple, ou via des évènements regroupant un seul département, comme les week-ends percussion. A cela s’ajoutent des partenariats avec l’Education nationale, la villa du parc avec des visites d’expo sur fond de musique. Des collaborations avec Château Rouge sont également au programme.
Un workshop pour co-construire le territoire étudiant de demain
Préserver qualité de l’eau et environnement : même combat
La maison des solidarités réussit son pari de la mutualisation
Répondre aux besoins des populations les plus fragiles en hiver
Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains
2021 a vu, au sein de la Maison des Solidarités, la poursuite du déploiement du Plan d’Urgence Hivernaledébuté le 1er novembre 2020. Objectif : la mise en œuvre de places d’hébergement d’urgence complémentaires aux structures présentes sur le territoire. Cet accueil s’est fait pour deux publics : les adultes isolés et les familles avec un volet accompagnement social pour les deux. Ceci dans une approche globale de la situation de l’individu avec un accompagnement dans certains cas vers une solution d’hébergement stabilisée ou de logement.
La part des femmes a baissé ; elles représentaient 29% des personnes hébergées pendant l’hiver 2019-2020 ; elles étaient 23% en 2021. Par ailleurs, 68% des hommes accueillis et 33% des femmes sont suivis par les travailleurs sociaux de l’Accueil de jour. Difficile de stabiliser cette population ; 67% des personnes sont restées moins d’un mois et seulement trois personnes ont bénéficié du dispositif dans son entier. Pour beaucoup, il est impossible de connaitre la raison du départ de l’abri. Parmi elles, 8% des hommes et 11% des femmes ont trouvé un logement privé. La même proportion de femmes a trouvé un logement social contre 6% des hommes.
L’Echo de l’éco pour prendre le pouls des entreprises
Née de la volonté d’Annemasse Agglo d’observer, sur le long terme, l’évolution de la conjoncture sur le territoire et au-delà et d’identifier les enjeux pour mieux les anticiper, la lettre l’Echo de l’éco est sorti en juin 2021.
Un nouveau rendez-vous trimestriel, 100% conjoncture économique ; c’est ce que propose la newsletter L’Echo de l’éco. Un média qui permet d’avoir une photographie à l’instant T de la situation économique locale, départementale et régionale (enquête auprès d’un panel de 325 entreprises du territoire, de tous secteurs et toutes tailles – en partenariat avec la CCI et la CMA). C’est un support idéal pour puiser de l’information locale dans la rubrique La tectonique des entreprises d’Annemasse Agglo mais aussi consulter l’enquête de conjoncture. 325 entreprises d’Annemasse Agglo actives dans les secteurs du BTP, CHR, industrie, services et commerce ont accepté de répondre à l’enquête trimestrielle administrée par la CCI et la CMA Haute-Savoie. Disponible également, un monitoring de l’entrepreneuriat avec des chiffres clés et l’Observatoire de l’hôtellerie locale.
Dans cette lettre, on peut également puiser de l’information départementale voire régionale ou nationale avec L’écho des partenaires. Aux commandes du comité de rédaction : la Maison de l’Economie Développement qui compte plus de 10 partenaires contributeurs. Autre objectif ; créer du lien entre les acteurs économiques afin de constituer une base commune et un réseautage entre élus, techniciens et acteurs de l’économie du territoire.
Par ailleurs, des rendez-vous matinaux, Parlons Eco, ont été organisés à l’attention de l’ensemble des élus et des acteurs économiques du territoire avec pour objectifs de partager une culture économique commune et se pencher sur les enjeux d’actualité ayant un impact sur le développement économique. La première rencontre organisée le 10 novembre 2021 a été une belle réussite. Portant sur le thème : Approvisionnement en matières 1ères, recrutement, notre territoire peut-il rester productif, ce premier temps d’échange a réuni plus de 70 personnes (élus, entreprises, institutionnels).
Pour une réorganisation cohérente de la zone d’activité économique
Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables
L’instauration d’un périmètre d’attente de projet d’aménagement global, PAPAG, approuvé sur Annemasse et Ville-la-Grand à l’été 2021, s’avère nécessaire pour répondre aux objectifs suivants : afficher clairement une volonté de réorganisation de la zone et disposer de temps pour définir un projet de réaménagement global d’un secteur de la zone d’activité économique comprenant des parcelles ou friches potentiellement mutables à court terme. Il s’agit également d’éviter des implantations ou extensions au coup par coup. Ces dernières sont en effet susceptibles de compromettre une réorganisation cohérente et optimisée du secteur. En particulier sur les parcelles où le zonage des PLU autorise le commerce, de travailler conjointement à la mise en place d’une ou plusieurs opération(s) d’aménagement et de programmation (OAP) dans les deux PLU de Ville-la-Grand et d’Annemasse, et enfin, de pouvoir maîtriser le foncier en anticipant néanmoins la contrainte financière qui pèsera sur les collectivités. Devant cet impérieux besoin d’aménagement économique et commercial des zones d’activités, ce PAPAG a donc été gelé pour cinq ans au plus dans l’attente de définir les orientations et avec la volonté de cesser de subir les velléités dues à un zonage non adapté. Tous les acteurs sont dorénavant mis autour de la table pour concilier orientations politiques et attentes des entreprises, les élus souhaitant établir un zonage qui permette notamment l’implantation d’entreprises productives.
Un plan de déplacement Inter-entreprises bienvenu
Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère
En termes d’animation des acteurs économiques sur les zones d’activités, Annemasse Agglo est allée plus loin en 2021. Bien au-delà des relations régulières entretenues avec les associations de professionnels. Désireuse d’être un facilitateur économique, la collectivité, membre de l’association du TechnositeAltéa et avec l’appui de la Maison de l’Economie Développement a en effet soutenu les initiatives pour le lancement d’une démarche RSE, une gestion vertueuse des déchets, l’entretien des espaces verts, la valorisation des masques, des palettes bois, etc. Annemasse Agglo, avec l’appui de TP2A, du Pôle Métropolitain et de l’ADETA a également lancé le Plan de Déplacement Inter Entreprise du TechnositeAltea. Diagnostic et plan d’action ont été travaillés pour limiter les pratiques d’autosolisme via l’utilisation de mode de transports alternatifs (transports collectifs, vélo électrique, co-voiturage, etc.) ; les premières actions devant être mises en œuvre au premier semestre 2022. Enfin, concernant le développement du TechnositeAltea, et suite à un appel à projet mettant en concurrence différents sites d’implantation potentiels, Annemasse Agglo s’est vue confirmer en décembre 2021 le choix de l’entreprise Nicomatic pour le développement d’un important projet de développement industriel devant permettre d’accueillir à termes environ 200 emplois au sein d’un bâtiment d’environ 5000 m2.