Construire une agglomération attractive et durable, c’est possible
Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables
En début d’année 2021, s’est achevée la mise en enquête publique du dossier relatif au projet de SCoT. Le dossier d’enquête publique a pu être consulté dans les 12 communes et au siège d’Annemasse Agglo, ainsi que sur un registre dématérialisé. Une consultation essentielle, assurée de manière adaptée à la période de Covid. Des permanences ont même été organisées dans certaines communes ; Vétraz-Monthoux, Saint-Cergues et Gaillard, ainsi que des permanences téléphoniques.
En tête de liste des retours obtenus, beaucoup de questions sur la préservation de l’environnement et la qualité du cadre de vie. L’enjeu de la nature en ville s’est clairement dessiné dans cette consultation. Devenu nécessité, le rééquilibrage du développement urbain et la réflexion sur sa bonne localisation en orientant la production de logements en cœur des villes, bourgs et villages et à proximité des principaux arrêts de transports publics ont été portés par le SCoT. Ces secteurs de développement préférentiels font l’objet de prescriptions précises, qui devront être déclinées à la parcelle dans les documents locaux.
La volonté de planifier un développement maîtrisé s’appuie sur une urbanisation solidaire, équilibrée et structurée visant à mieux encadrer le développement urbain qui, depuis plusieurs décennies, a engendré de nombreux dysfonctionnements, tant en matière de pression foncière que d’accès au logement, ainsi qu’en termes d’impact sur la gestion des ressources environnementales.
Sus à la pollution visuelle !
Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables
Véritable outil de valorisation du paysage à l’échelle locale, le Règlement Local de Publicité Intercommunal d’Annemasse Agglo a été approuvé en octobre 2021. Ainsi, la réglementation locale sur la publicité et les enseignes concerne aujourd’hui, non plus quatre, mais 12 communes de l’Agglo. Un changement de taille qui va permettre une plus grande harmonisation des réglementations, réduire la densité publicitaire et le format publicitaire, mais aussi son impact.
Mais le paysage est parfois complexe et peut perdre en visibilité. Cela s’explique par le langage principalement routier de ces secteurs (parkings, éléments publicitaires, clôtures, etc.). Un vrai casse-tête même si certains secteurs sont en cours de revalorisation comme la rue de Genève grâce à l’arrivée du tramway. De manière plus large, les entrées d’agglomération se faisant par des zones d’activités, ces dernières font également l’objet d’une réflexion pour renforcer leur traitement paysager et l’effet vitrine de celles-ci.
Le développement de l’affichage publicitaire et de la communication extérieure constitue une problématique sérieuse en matière d’insertion paysagère. Le projet de RLPI présenté est le fruit d’un long travail de concertation – dont une enquête publique – entamé il y a deux et demi et mené conjointement avec les communes, la population et les acteurs concernés (commerçants et entreprises, professionnels de l’affichage publicitaire, associations de défense de l’environnement).
Jusqu’ici, seules quatre communes de l’Agglo étaient régies par des règlements communaux : Annemasse, Bonne, Gaillard et Ville-la-Grand. Les huit autres communes d’Annemasse Agglo ne disposant pas d’un règlement local, elles étaient donc soumises à la réglementation nationale issue du code de l’environnement. En 2021, avec le nouveau RLPi, ce chiffre est passé à 12. Un changement de taille qui va permettre une plus grande harmonisation des enseignes et de la publicité ou des préenseignes.
La volonté d’Annemasse Agglo est aussi d’accompagner les commerçants, pour les enseignes. Les professionnels de l’affichage publicitaire ont deux ans pour se mettre en conformité, alors que pour les enseignes, c’est six ans. L’objectif est d’expliquer et d’harmoniser. Enfin, le nouveau RLPI a eu pour effet de fixer une plage d’extinction nocturne globale pour l’ensemble des dispositifs et de favoriser l’intégration architecturale des enseignes sur les façades commerciales notamment en rez-de-chaussée des immeubles.
Je ne piétinerai pas ton champ…
Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Respecter le travail des agriculteurs et des agricultrices, c’est bête comme chou ! Une évidence pour beaucoup mais pas pour tout le monde. Preuve en est le nombre d’incivilités dont sont victimes les travailleurs des champs.
Plus d’1 Million de vues sur Facebook, 10 000 partages, 1476 commentaires : la campagne de communication digitale d’Annemasse Agglo Ensemble respectons le travail des agriculteurs a fait le buzz. Afficher haut et fort son soutien aux agriculteurs et agricultrices avec une série de visuels visant à rappeler quelques règles simples de savoir-vivre a visiblement séduit les concitoyens. Via une série de messages forts pour sensibiliser les habitants du territoire sur des pratiques pouvant nuire à nos agriculteurs comme Je ne piétine pas leurs champs, Je tiens mon chien en laisse près des troupeaux, Je ne jette pas de déchets dans leurs champs, Je referme leurs clôtures après mon passage, Annemasse Agglo a suscité applaudissements (virtuels) et prises de parole sur sa page Facebook, l’adhésion a été remportée sans mal.
Et l’ensemble des internautes de constater qu’aujourd’hui, nombre de personnes font preuves d’incivilités en milieu rural. Deux mondes se rapprochent en effet inexorablement aujourd’hui, celui des agriculteurs et des nouveaux habitants ou néoruraux, et l’un ne respecte plus totalement l’autre. Comme ce promeneur qui ouvre une clôture, ne la referme pas, et laisse s’échapper le troupeau. Ou qui laisse courir son chien sans penser qu’il risque d’effrayer les troupeaux. Total soutien donc aux agriculteurs sur les réseaux sociaux même si certains (mais ils sont rares) appellent aussi les agriculteurs à l’entretien de leurs barrières et tourniquets qui permettrait de faciliter et le passage, et la fermeture.
Des ateliers pour sensibiliser au tri des déchets
Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
450 ans : c’est le temps nécessaire à un sac plastique jeté dans la nature pour se décomposer. Un mégot de cigarette met quant à lui plus d’un an et il faut compter 4000 ans pour une bouteille en verre !
C’est afin de faire prendre conscience de ces indicateurs et de trouver des alternatives aux déchets que nous produisons quotidiennement qu’Annemasse Agglo a organisé en 2021 un programme d’animations gratuites dans le cadre de l’évènement national Tous au compost ! Don de compost en déchetteries, compost-tour et ateliers pratiques (compostage, lombricompostage, déchets verts) ont rythmé les deux semaines de cet événement, du 27 mars au 11 avril 2021.
L’atelier Don de compost proposait du compost offert en déchetteries de Bonne et Saint-Cergues, le Compost-tour faisait découvrir aux habitants trois sites de compostage partagé avec un maître-composteur. Il était également possible dans le cadre de ces ateliers de découvrir les techniques et possibilités du compostage individuel en jardin, du lombricompostage (compostage en appartement).
L’atelier Déchets verts a offert la possibilité au public d’appréhender les techniques de broyat, mulching – Traduit par paillage, cette technique permet, grâce à une tondeuse mulcheuse ou une tondeuse classique équipée d’un kit, de couper/hacher l’herbe très finement et de la propulser directement sur la pelouse tondue sans former de paquet- et paillage, pour transformer vos déchets verts.
Comment imaginer les zones d’activités de demain ?
Déchets : prévenir plutôt que guérir
L’éco-quartier de la ZAC Etoile au cœur du développement durable
Un nouveau schéma de développement touristique
Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables
En 2021, le tourisme prend un nouveau cap. Avec de nouvelles infrastructures de mobilité mais aussi l’enjeu du développement durable. Les constats des trois premières années d’existence de l’Office de tourisme ont permis de dresser les enjeux ainsi que le projet touristique commun définis dans la nouvelle convention.
En 2017, la fusion des offices de tourisme d’Annemasse agglo et du Genevois devait favoriser la mise en œuvre d’une nouvelle politique. On prenait alors conscience que le territoire était une porte d’entrée idéale pour les visites autour du lac Léman, du Mont-Blanc, de la cité de Genève. De réels atouts pour séduire les groupes. Par ailleurs, l’Agglo réalisait qu’elle devait tirer profit de sa proximité avec l’aéroport international de Genève. Aujourd’hui, avec l’arrivée du Léman express, du tramway, le succès de la Voie verte, la rénovation du Téléphérique du Salève et du centre de convention Arch’Parc, les projets hôteliers… ; le tourisme est à un tournant. Ajoutons l’enjeu du développement durable, enjeu, accentué avec la crise sanitaire, qui est venu sensiblement questionner le positionnement stratégique des offices de tourisme et plus globalement des territoires.
En 2021, Annemasse Agglomération et la Communauté de Communes du Genevois, ont lancé une étude pour élaborer un schéma de développement touristique commun pour la période 2021-2026. Un schéma de développement touristique permet de formaliser le diagnostic du territoire, définir les orientations stratégiques et en décliner les actions opérationnelles à 6 ans. En novembre, a débuté la phase de diagnostic qui est remontée à la création en 2018 de l’Office de tourisme. Le travail d’élaboration du schéma s’étalera sur l’année 2022.
Pour 2021 – 2023, plusieurs axes de développement stratégiques ont été déterminés dans une nouvelle convention d’objectifs entre Annemasse Agglo, la Communauté de Communes du Genevois et l’Office de tourisme. L’office de tourisme devra poursuivre les efforts concernant l’accueil touristique et sa démarche qualité. Charge à lui également d’assurer une promotion du territoire élargie, en mutualisant les actions avec les partenaires et en s’affirmant comme un porteur officiel de l’économie touristique du territoire. Améliorer les liens avec les partenaires socio-professionnels et institutionnels, représenter les acteurs touristiques du territoire et les accompagner dans leurs projets de développement sera au programme. Tout comme digitaliser l’offre touristique pour améliorer l’accessibilité de l’information à tous et s’adapter aux nouveaux usages. Par ailleurs, il s’agira d’optimiser l’expérience client et la mobilité touristique, en lien avec la TAC (Réseau des transports annemassiens collectifs)notamment, et prendre en compte le développement durable dans l’ensemble de ses actions. Aussi, la convention 2021-2023 précise la nécessité de travailler au préalable sur l’identité du territoire, l’inventaire de ses atouts et de redéfinir les cibles touristiques pour mettre en œuvre ces axes de développement. Le schéma de développement touristique qui a été lancé fin 2021 avec le soutien du Conseil Départemental, dont les résultats permettront d’amender, puis de développer la présente convention.
Face à la demande de nature de plus en plus grande du public, deux nouveaux sentiers de randonnée sont balisés et accessibles :
- Le sentier de grande randonnée Balcon du léman : l’itinéraire idéal pour découvrir les monts de Genève (Voirons / Salève / Vuache)
- La Boucle de Loëx : idéal pour une promenade en famille.
Une politique de longue haleine pour conserver les activités productives sur le territoire
Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables
La difficulté de trouver des espaces d’activités (locaux et/ou terrains) à tarif abordable (offre très faible de biens disponibles), constitue d’un des freins majeurs au développement des activités productives sur le territoire d’Annemasse Agglo. Afin de conserver localement ce tissu d’entreprises, qui depuis plus de 15 ans quittent le territoire d’Annemasse Agglo pour s’implanter majoritairement dans la vallée de l’Arve, et ainsi de réduire les déplacements notamment liés à la réalisation de chantiers sur le territoire, la collectivité met en œuvre une politique ambitieuse, volontariste qui comprend plusieurs moyens d’action.
A commencer par la définition, au sein des zones d’activités existantes, d’espaces réservés aux activités productives (travail sur les zonages PLU (Plans locaux d’urbanisme) en cours et à venir en s’appuyant sur le SCoT révisé et le DAAC, déclinaison dans les destinations et sous-destinations urbanistiques). L’optimisation des zones d’activités existantes et une politique foncière volontariste, en encourageant la densification et en menant une politique de reprise/réhabilitation des friches et des dents creuses, est par ailleurs menée. Il s’agit également de conserver la maîtrise des terrains et bâtiments à vocation économique propriétés de la collectivité. Ceci par une commercialisation via des baux à construction ou des baux emphytéotiques plutôt que des ventes. Garantissant ainsi de façon contractuelle que ces espaces répondent bien à la destination prévue dans le cadre des documents de planification. L’extension limitée d’une zone existante uniquement dédiée aux activités productives, en excluant donc le commerce, pour pouvoir répondre à moyen/long terme aux besoins des artisans est enfin une mesure pertinente. Ainsi, l’émergence d’une offre nouvelle de foncier économique, complémentaire au travail de requalification, permettra à la collectivité de s’assurer sur le moyen/long terme d’une offre économique disponible dans le cadre des moyens qu’elle peut consacrer à ces politiques.
Citélab s’élargit au territoire de Saint Julien
Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains
C’est désormais sur une zone élargie que va s’épanouir CitéLab en termes de déploiement et d’intervention. Aux territoires d’Annemasse Agglo, s’ajoute désormais celui de la communauté de communes du Genevois ; un nouveau point relais est disponible à Saint-Julien-en-Genevois.
Par ailleurs, le public auquel s’adresse Citélab s’étend au-delà des quartiers prioritaires, avec la volonté de s’adresser aux personnes fragilisées et éloignées de l’emploi. Ce choix d’un appel plus large a pour objectif de ramener le plus grand nombre de citoyens en difficulté vers les dispositifs de droit commun. Citélab est alors une première clé d’entrée pour des personnes sensibles à l’entreprenariat mais qui n’ont pas les réflexes ou les connaissances en termes de droit. Cette action vient donc conforter l’œuvre déjà entreprise par Rezup. A travers la formule accélérer son développement, Rez’Up accompagne en moyenne une trentaine d’entreprises par mois sur différents thématiques : ressources humaines, implantation, financement, transmission, accès à des réseaux spécialisés…
Pour ces derniers, Côté Annemasse apporte son accompagnement avec sa bourse des CV notamment.