Retour a l’emploi, insertion et ville durable a l’espace Vuargnoz

Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains

Faire rimer économie, cohésion sociale et ville durable, c’est le challenge que veut relever l’Espace Claudius Vuargnoz, situé route de Taninges, à Cranves-Sales.

Inauguré en septembre 2021,ce lieu se veut un pôle d’activités économiques innovant et solidaire. Un projet de longue haleine car conduit depuis 2016 par Annemasse Agglo et associant les thématiques de l’insertion et de la ville durable.

Une cinquantaine de partenaires de l’emploi, de la formation, de l’insertion, des collectivités et du monde de l’entreprise avaient répondu à l’appel le 16 septembre. Issu de la transformation et de la réhabilitation d’un ancien magasin de meubles de 1700 m² pour un budget d’investissement d’environ 3 millions d’euros, cet espace symbolise aussi les enjeux du foncier économique et l’action volontariste de la collectivité pour participer à la rationalisation des terrains, réinvestir les friches et bâtiments d’activités vacants et maitriser les activités économiques qui s’y implantent. En fonction depuis décembre 2020, ce lieu rassemble deux acteurs locaux de l’insertion par l’activité économique, les Brigades vertes du Genevois et Trait d’union, employant à elles deux plus de 70 salariés. 700 m² seront également destinés à une activité de production. Enfin, le bâtiment abrite un espace d’accueil pour des formations et évènements en lien avec le retour à l’emploi, l’insertion et les enjeux de la ville durable. Il a notamment permis d’accueillir deux sessions longues de formation aux métiers du numérique orientées vers le retour à l’emploi et une session de remobilisation de public de jeunes de 15 à 18 ans ; mais aussi deux expositions du CAUE 74, La Haute-Savoie en construction 1860-2060 de la ville sarde au territoire transfrontalier et Références contemporaines architecture et aménagement en Haute-Savoie, édition 2019.C’est donc logiquement que ce lieu s’est inscrit dans la dynamique Puls locomotive ville durable portée par Annemasse Agglo.

Rendre les centres-villes plus attractifs

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

Pour Annemasse Agglo, il est essentiel de ne pas réduire l’agglomération à une périphérie résidentielle de la capitale suisse, mais d’en faire un vrai pôle structurant au sein du Grand Genève. Ceci en poursuivant le soutien des activités industrielles et artisanales équilibrées, en s’appuyant sur l’aménagement commercial comme facteur de qualité urbaine. Mais aussi en mettant en valeur les richesses touristiques, et en envisageant des aménagements urbains innovants et une transition énergétique ambitieuse. Pour cela, la dynamique d’Annemasse Agglo est de travailler le maillage de transports en commun du cœur d’agglo, tout en travaillant son attractivité commerciale. Une dynamique lancée avec les P+R, qu’il faut poursuivre.

Malgré des enjeux de régulation à prendre en compte pour le développement de ce secteur, Annemasse Agglo présente de nombreux atouts, grâce, par exemple, au fort pouvoir d’achat de ses habitants et de la proximité de la Suisse.  La collectivité sait aussi faire le lien face à des porteurs de projets désireux de s’installer en centre-ville. A Lucinges par exemple, on a intégré des locaux de commerce en RDC de nouvelles constructions et à Vétraz-Monthoux, des études ont été menées sur le fonctionnement du centre bourg. Conforme à la politique de maîtrise de l’étalement urbain, la densification des surfaces commerciales est privilégiée.

Dynamiser un rayonnement économique local et diversifie

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

Afin de dynamiser son rayonnement économique, l’agglomération identifie clairement les axes de son développement : soutien aux activités industrielles et artisanales de production, dans les zones d’activités ; développement des activités commerciales prioritairement en centralités et de manière encadrée en périphérie. Annemasse Agglo, aux côtés de la MED, mène également un travail de fond auprès des acteurs économiques pour les accompagner dans leur recherche de foncier, dont un des leviers pour y parvenir est la valorisation des friches.

Dans ce cadre, le SCoT s’engage à privilégier le renouvellement des espaces commerciaux existants. Ceci afin de placer les nouveaux développements au service de l’amélioration qualitative des pôles existants, en n’autorisant aucune extension d’urbanisation des zones d’activités à destination d’activités commerciales. L’emprise foncière de ces activités ne pourra augmenter qu’au sein de l’enveloppe des zones d’activités existantes, dans les seuls secteurs préférentiels périphériques des ZA existantes identifiés dans le SCoT. Par ailleurs, les zones d’activités de périphérie ont vocation à développer uniquement des projets commerciaux en complémentarité avec les centres villes et centres-bourgs de l’Agglomération. Notamment pour les commerces peu compatibles avec une insertion en tissu urbain de centralité (commerces répondant aux besoins occasionnels lourds et exceptionnels comme le jardinage, l’équipement de la maison…).

 

Soutenir le développement commercial dans les centralités urbaines

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

Soucieuse d’être aux côtés des acteurs économiques, quelle que soit leur taille, Annemasse Agglo a débloqué une aide visant à soutenir les TPE du commerce, de l’artisanat et des services qui investissent dans leur point de vente. Objectif ; rendre les commerces plus attractifs par une rénovation de l’appareil artisanal et commercial des centralités de l’agglomération.

Des subventions proposées dans le cadre du cofinancement de l’Aide régionale au développement des petites entreprises du commerce, de l’artisanat, et des services avec point de vente. Les aides sont attribuées pour des travaux concernant la rénovation des vitrines commerciales ou artisanales, l’accessibilité et la sécurisation des points de vente, la rénovation énergétique, ainsi que les investissements de contraintes ou pérennes de ces établissements. Une opération cofinancée par Annemasse Agglo et les communes. Ces dernières  interviennent à hauteur de 25%, avec une possibilité de déclencher une aide régionale supplémentaire à hauteur de 20%.

Charge à la collectivité, au-delà des subventions attribuées aux porteurs de projet, de créer un lien plus opérationnel que financier. La modification du dispositif a permis à Annemasse Agglo de se rendre plus accessible à l’occasion de temps d’échange mis en place dans le cadre du comité de pilotage. Ainsi, élus, commerçants et techniciens de la commune et d’Annemasse Agglo ont pu échanger. L’occasion pour les élus de faire passer leur message aux commerçants sur l’importance, notamment, de structurer leurs plans d’animations lors d’évènements et d’échanger des bonnes pratiques.

Faire battre le commerce au cœur de l’agglo

Une nouvelle convention pluriannuelle d’objectifs a été travaillée et validée en 2021 entre Annemasse Agglo et l’Office de Commerce Côté Annemasse.

Crée en juin 2019, l’Office de Commerce Côté Annemasse permet de réunir au sein d’un même Conseil d’Administration l’ensemble des acteurs économiques de l’agglomération (commerçants et artisans, unions de commerçants, élus, partenaires institutionnels et privés). Pour parvenir à mettre en place ces actions et faire vivre l’association, Côté Annemasse bénéficie d’une subvention annuelle versée par Annemasse Agglo ainsi que de fonds privés. L’Office de commerce Côté Annemasse a pour but de construire la stratégie de valorisation des commerces de proximité, de défendre les commerces de centralité et de renforcer l’attractivité commerciale au cœur de l’agglo sur un périmètre entre le centre-ville d’Annemasse, la rue de Genève (jusqu’à la douane de Moëllesulaz) et la ZAC Étoile… En 2021, de nombreuses campagnes de communication ont été organisées ; campagnes Soldes, Fête des Pères et Fête des Mères, Fête de fin d’année, campagne de notoriété, jeux concours… Le Journal des Bonnes nouvelles et le Magazine Côté Annemasse travaillent également à promouvoir l’offre commerciale sur le périmètre d’intervention.

Côté Annemasse a également contribué à des évènements rayonnants organisés sur son périmètre d’action en s’associant notamment au premier festival de blues sur le territoire d’Annemasse Agglo.  Annemasse a en effet accueilli le Léman Blues Festival, premier du nom, avec 11 groupes qui ont joué, place de la Libération, durant deux jours, vendredi 24 et samedi 25 septembre. De belles têtes d’affiche ont accepté de faire vivre cette première édition comme Manu Lanvin, Nina Attal ou encore le groupe Les Two, présenté comme la figure emblématique du blues en Suisse, mais aussi l’Irlandaise Grainne Duffy et les Italiens de Superdownhome.  D’autres objectifs visant à dynamiser le tissu commercial du cœur de l’agglomération sont également confiés à l’Office de Commerce, tels que rechercher des enseignes et des porteurs de projet proposant des concepts originaux, structurants et attractifs, accueillir des nouveaux commerçants et favoriser leur intégration.

Des espaces publics pour mieux se rencontrer

Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains

Les espaces publics majeurs de la ZAC Étoile ont été conçus comme des aires caractéristiques des centres urbains ; denses et animés. Leur vocation sera d’accueillir divers services offerts à l’ensemble des usagers du futur quartier mais également aux habitants des alentours.

On comptera tout d’abord le jardin ferroviaire : espace public majeur, de 15 à 30 m de large et de 700 m de long, qui s’ouvrira sur le grand paysage montagnard de la région. La façade d’entrée dans l’agglomération depuis Genève en somme… Suivant le tracé du Léman express depuis son émergence jusqu’à la gare d’Annemasse, cet équipement majeur du quartier aura vocation à devenir un élément fédérateur à l’échelle de l’agglomération et support d’usages et fonctions encourageant le lien social. En effet, le jardin ferroviaire se composera à l’ouest, d’un jardin sportif, en lien avec les autres équipements du quartier. Cette séquence équipée comprendra des installations et équipements sportifs de plein air qui complèteront et renforceront le pôle sportif de la ZAC. Ouverts à tous les usagers du quartier, ils assureront une animation de l’espace public en devenant un lieu de destination. A l’est, le jardin paysager deviendra un lieu de déambulation, d’agrément et de contemplation. La place de la végétation plus importante lui confèrera un côté plus naturel propice à la détente.

Le mail partagé constituera pour sa part un espace urbain actif en prolongement de la place du Jura à Ambilly et profitera de son attractivité avec l’implantation, en continuité, de commerces et services.

Parmi les places favorisant les lieux de rencontre, on pourra également citer la place bordant la rue du Jura : une zone privilégiée bordée de commerces et des équipements du pôle formation qui se prolongera par des services ou des locaux à louer (coworking, associations, start-up, etc.).

Échange gite et couvert contre convivialité

Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Dans la lignée des actions 1 toit 2 générations et des ateliers organisés autour du logement des ainés, la cohabitation entre aînés et jeunes à la recherche d’un toit a trouvé son cadre. Un contrat établi entre les deux parties et porté par la Loi Elan. Et ça marche.

Accueillir un jeune quand on est isolé et que l’on souhaite rester chez soi est une vraie solution pour nos aînés. C’est aussi, pour les familles, un gage de sécurité lorsque les oiseaux quittent le nid. Pour contrer l’isolement et l’affaiblissement du lien social d’un côté, la difficulté d’accès à un logement de l’autre, les élus ont décidé en 2021 de créer un service de cohabitation intergénérationnelle. Un senior propose un hébergement à un jeune, celui-ci s’engage à des contreparties déterminées ensemble. Un échange de bons procédés validé par un contrat établi entre les deux parties. Cela sécurise les familles des personnes âgées et les jeunes. La loi Elan (23/11/2018) accompagne et favorise le développement de cette cohabitation intergénérationnelle solidaire via le Contrat de cohabitation et une Charte de cohabitation. En parallèle, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Caisse Nationale d’Allocations Familiales offre une participation financière au modèle économique, dans le cadre d’une expérimentation.

La qualité de l’air, c’est votre affaire !

Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère

Le saviez-vous ? La lutte contre la pollution, ça se joue aussi à l’intérieur.  Emissions extérieures, activités humaines (appareils à combustion), matériaux de construction, mobiliers, produits de décoration… n’arrangent pas la qualité de l’air que nous respirons à la maison. Par ailleurs, le temps que nous passons dans des espaces clos en fait une préoccupation de santé publique. Pour sensibiliser tout un chacun à la thématique de la qualité de l’air et répondre aux questions des habitants à ce sujet, les équipes de la Maison de l’Habitat d’Annemasse Agglo se sont mobilisées, le mercredi 13 octobre, à La Bulle et à l’Espace de Vie Sociale. Un évènement mené en partenariat avec ATMO Auvergne Rhône-Alpes et Regenero.

Au programme :
– Depollul’air : jeu de plateau avec pour objectif d’assainir l’air de la maison en retirant les sources de pollution présentes sur le plateau.
– Exp’air : la pollution de l’air démasquée ! Jeu alliant scénographie et interaction sur tablette, qui aborde la qualité de l’air que nous respirons à travers une enquête scientifique.
– Exposition Air à la loupe : mieux comprendre la pollution de l’air, ses mécanismes, ses effets et connaître les solutions pour préserver l’air et protéger sa santé.
Et aussi : Démonstration de capteur, présence d’une maison mobile, projection d’un film de présentation.

Une production de logements sociaux jamais égalée

Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

L’année 2021, avec un volume de logements sociaux agréés encore jamais égalé à ce jour, est à marquer d’une pierre blanche. La politique de solidarité a été forte en matière de logement, facilitant l’obtention d’un toit et l’accès à la propriété d’un côté, favorisant le lien intergénérationnel de l’autre.

424 logements aidés agréés sur 22 programmes contre 350 habituellement : on n’avait jamais vu de tels chiffres. Certes la mise en œuvre des plans locaux d’urbanisme dernière génération approuvés avant 2020 et le dynamisme du marché immobilier peuvent expliquer une telle évolution. Tout comme la sortie de terre des principaux lots de la ZAC Etoile, véritable booster, et l’effort fourni par les communes déficitaires en logements sociaux.  A part sur des zones rurales, la plupart des logements sociaux se situent en centre urbain et cela de façon très concentrée. La proximité des services explique en grande partie que ces zones soient préférées aux zones excentrées. La recherche d’un plus grand équilibre est néanmoins privilégiée.

Enjeu central pour le territoire, la question du logement est au cœur du ScoT. Avec pour ambition une offre de logements qualitative répondant à l’ensemble des besoins des populations en matière de parcours résidentiels. Objectif : renforcer la production de logements locatifs sociaux, tout en soutenant le développement d’une offre abordable à destination des classes moyennes locales. Cette ambition se traduit par l’application de la politique des trois tiers expérimentée dans le cadre de la ZAC Etoile Annemasse Genève. En clair, chaque commune aura l’obligation de produire autant de logements locatifs sociaux, logements abordables _un segment de marché entre le logement locatif social et le logement à prix libre, qui s’adresse à une cible de ménages sous plafonds de ressources_, et de logements libres ; entendez au prix du marché. A titre d’illustration : les logements abordables permettent une accession à la propriété à des prix variant entre 2 700 et 3 300 €/m² maximum, quand les prix du marché atteignent 4 500 € voire 5 000 € /m.

Préserver et cultiver, c’est possible