Les déchetteries s’adaptent et se mobilisent face à la pandémie

Finalité développement durable : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Dès la mise en place du confinement, les déchetteries ont été contraintes de fermer. Mais la reprise de l’activité économique a imposé un retour progressif à la normale. Plus de 250 appels par jour à la mi-mars ; à lui seul ce chiffre donne la mesure de l’adaptabilité dont a dû faire preuve l’équipe responsable de la collecte des déchets à Annemasse Agglo. En lien étroit avec le service informatique, les lignes téléphoniques ont été doublées (quatre au lieu de deux) et six personnes contre deux habituellement ont été chargées de répondre aux appels, soit 200 par jour en pleine pandémie. Pas facile de faire patienter les usagers devant la fermeture des déchetteries suite à l’affectation des gardiens à la collecte des déchets. Rappelons que 10% seulement des déchetteries étaient ouvertes en France. Pas simple donc, d’autant que pendant le premier confinement, les Français en avaient profité pour faire du vide dans leurs placards, du jardinage ou des travaux, entassant de nombreux déchets et encombrants chez eux. Dans un second temps, une plateforme pour la prise de rendez-vous en déchetterie a été mise en place en parallèle à une réouverture partielle et crescendo. Pour le deuxième confinement, celles-ci étaient cette fois ouvertes, parfois avec des horaires aménagés ou accessibles sur rendez-vous. Couvre-feu oblige ; il a également fallu instaurer, dès la mi-janvier, les fermetures anticipées des déchetteries ainsi que la distanciation sanitaire.