Les transports entre exigence de sécurité et volonté de rassurer

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

L’affluence suscitée par le nouveau réseau urbain n’aura pas duré longtemps. Face aux deux confinements dus à la crise sanitaire, puis à la désaffectation d’une partie des usagers malgré la gratuité, Annemasse Agglo a dû rassurer. Tout en devant affronter une perte financière. Si l’année 2019 s’est achevée sur la refonte du réseau de transport, aujourd’hui articulée avec le Léman et le tram, 2020 a tout d’abord donné lieu à des ajustements dans le cadre de la phase d’exploitation. Peu de modifications en vérité mais des courses ajustées face à des demandes d’horaires supplémentaires, notamment pour le personnel de l’hôpital. Pourtant, l’année était plutôt bien partie. Car début 2020 a coïncidé avec la mise en place de la nouvelle billettique. Les problèmes techniques résolus, l’accent a été mis sur la communication pour faciliter la mise en place auprès des usagers et notamment du tarif social et solidaire. Un vrai succès qui a montré qu’Annemasse Agglo avait su répondre ici à un vrai besoin.

L’application numérique a offert la possibilité aux transfrontaliers d’acheter leur tickets SMS Léman Pass et dès la fin du premier confinement, les ventes ont amorcé une progression fulgurante. Presque 9000 tickets ont été vendus en 2020. Mais les mois de janvier et février ont été perturbés par des grèves sur le Léman express. Puis la crise sanitaire est intervenue en mars 2020. Il a alors fallu mettre en place la gratuité lors du premier confinement, s’ajuster face à la nouvelle baisse de fréquentation lors du deuxième confinement (- 30 %). Et surtout, la communication a été réadaptée, notamment pour rassurer les usagers. D’autant que plusieurs décrets ont été publiés afin de préciser les mesures de protection devant être mises en place et un Protocole national de sortie du confinement dédié au secteur des transports a été publié.