L’usage des mobilités douces bousculé par la crise sanitaire
Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
La modification des comportements en termes de mobilité entamée depuis 10 ans avait de quoi réjouir en début d’année. Augmentation de la fréquentation des transports en commun, de l’usage des vélos en lien avec la création de la voie verte du Grand Genève et puis… tout a basculé.
Fermée le 17 mars jusqu’à mi-mai, (jusqu’au 14 juin avec la Suisse), la voieVerte du Grand Genève avait réussi à créer le besoinchez les usagers. Utilisée en temps normal par plus de 4000 personnes chaque jour, elle représentait une véritable alternative à la voiture individuelle. Mais, à l’heure où la promotion des mobilités douces s’impose comme une priorité pour préserver l’environnement, la fermeture aux cyclistes du passage des frontières entre la France et la Suisse, même après le déconfinement a condamné transfrontaliers à se tourner vers leur voiture. Le poste frontière situé sur la Voie Verte du Grand Genève au départ barré par de lourds blocs de béton infranchissables, a fort heureusement été retiré et remplacé par une guérite. Nombre d’habitants du Grand Genève comptaient donc sur la réouverture de la voie verte survenue mi-mai. Fermée à nouveau, elle a été rouverte en novembre. Par ailleurs, des aménagements cyclablesprovisoires ont été mis en place pour accompagner le déconfinement. Objectif ; faciliter les déplacements en modes doux au sein de la ville. Plusieurs rues sont ainsi concernées par des aménagements telles que l’amélioration de la visibilité des pistes cyclables existantes, la création de voies vélos, la délimitation de voies partagées entre automobilistes et cyclistes, l’adaptation des limitations de vitesse pour les voitures…