La Maison des solidarités fait rimer social et environnement

Finalité développement durable : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Inaugurée le 26 octobre 2020, la Maison des solidarités regroupe en son sein l’accueil de jour Escale, l’abri grand froid pour personnes isolées et familles et les Restos du cœur. Depuis novembre, les abris hivernaux ont pris place en son sein, offrant un équipement adapté et permettant d’augmenter la capacité d’hébergement pour les familles et les personnes seules. Si ce nouvel ensemble offre de meilleures conditions d’accueil, la nouveauté réside aussi dans les caractéristiques thermiques et environnementales du projet.

Lebâtiment est en effet conforme à la réglementation thermique rénovation et l’on peut notamment citer la VMC double flux avec récupération d’énergie sur l’air rejeté par échangeur à plaques à contre-courant, ainsi que l’éclairage. Celui a été ajusté afin de permettre des économies d’énergie. Par ailleurs, inscrit dans la Démarche Construire Propre pour gérer les déchets en lien avec la fédération du bâtiment, le chantier a su préserver le voisinage. Le projet contient par ailleurs une clause d’insertion par l’activité économique. Trois lots sont concernés ; démolition, cloison-doublage et peinture intérieure et isolation extérieure pour   540 heures au total.

Décryptage :
Les clauses sociales d’insertion sont un dispositif juridique permettant d’intégrer des considérations liées à la lutte contre le chômage et les exclusions dans les appels d’offres publics. Elles favorisent de fait l’accès des structures d’insertion par l’activité économique à la commande publique

La mue de la gare et de son quartier se poursuit

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

L’arrivée du Léman Express – RER transfrontalier reliant la Haute-Savoie et Genève a été une formidable occasion de repenser le développement de la gare d’Annemasse et de son quartier. Après avoir accueilli les premiers voyageurs du Léman express en décembre 2019, la gare a poursuivi sa transformation en 2020. Destinés à faire de la gare, un véritable pôle d’échange multimodal, les aménagements entrepris permettent une offre inédite de mobilité pour tous les usagers et notamment les piétons et les cyclistes. Ils se sont poursuivis pour assurer la sécurité des voyageurs et créer un espace public agréable devant la gare. Côté Sud, en complément du parvis ouvert fin 2019, une gare routière, une voie taxis, une dépose minute et la voie BHNS ont été mises en service au cours de l’été 2020. Très attendue, notamment par les habitants d’Ambilly et Ville-la-Grand, l’ouverture du Parvis Nord de la gare en septembre permet aujourd’hui un accès direct aux trains et aux équipements pour tous les habitants situés au nord des voies.

L’humain plus que jamais au centre de la communication

Accompagner le changement

La communication des collectivités, on le sait, a dû relever le défi de l’information vers ses administrés en pleine crise sanitaire, notamment via la création de pages dédiées consultables par les citoyens, ainsi que par le relais d’informations sur les réseaux sociaux. Si les outils de communication ont changé avec la crise sanitaire, les sujets traités aussi. A Annemasse Agglo comme ailleurs, les questions sanitaires comme les informations épidémiologiques ont fait couler de l’encre. La recherche de sources fiables et la nécessité de les croiser se faisant plus nécessaires encore. Décrypter et synthétiser des documents transmis par les autorités médicales a également été un vrai challenge. Au cœur de la crise sanitaire, c’est l’humain qui est revenu en force sur le devant de la scène avec notamment des messages concernant les dons aux soignants et les initiatives solidaires. L’empathie enfin, a fait son entrée de façon plus nette dans les contenus, la sensibilité envers le vécu des agents et la fierté ressentie à l’égard de leurs actions bénévoles étant plus forte que jamais.

La population actrice de son relogement

Finalité développement durable : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Parmi les habitants des barres, quartier Perrier Livron Château Rouge, destinées à disparaître, 26 familles ont déjà déménagé. Des logements construits il y a moins de 5 ans et dans une circonférence de 5 km de leur ancien logement leur ont été proposés. Ceci afin de conserver un réseau de solidarité et de liaison avec la population. En tout, trois propositions leur ont été faites pour des logements plus lumineux et plus spacieux. Mais les choses ne sont pas si simples. Pour nombre d’entre eux, accepter de quitter un logement est un long processus. Certains ont l’habitude d’une cuisine fermée, ce que ne proposent pas, ou peu, les nouvelles constructions. D’autres craignent de quitter leurs habitudes ou bien, amoindris par un handicap ou par l’âge, ils imaginent mal leur vie ailleurs. Ainsi, les bailleurs propriétaires et les équipes d’animation du quartier sont allés régulièrement à leur rencontre afin de les accompagner.

L’objectif également, c’est d’améliorer la mixité de ces quartiers. Un comité technique se réunit donc tous les mois pour travailler sur le dossier.

Investir pour le logement social

Finalité développement durable : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Les agents investis pour faciliter l’accès au logement sur son territoire, la rénovation énergétique des bâtiments et proposer des solutions aux habitants pour améliorer leur confort le savent mieux que personne ; le territoire de l’agglomération d’Annemasse est connu pour être tendu au niveau du logement. Avec une démographie qui explose et un territoire qui n’est pas extensible, trouver une habitation n’est pas simple à Annemasse, et c’est coûteux. Pour permettre au plus grand nombre d’habiter sur le territoire et de pouvoir y rester, 290 logements sociaux ont été agréés en 2020. Les promoteurs sont en effet contraints de prévoir une part de logement social et les communes s’investissent pour prévoir du foncier permettant la construction de logements sociaux. Parmi les logements agréés en 2020, 40 rentrent dans le cadre du projet de reconstruction des deux barres qui seront détruites, quartier Perrier Livron Château Rouge, soit 141 familles à reloger.

Les start-ups ouvrent leurs portes aux jeunes

Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Faire se rencontrer entrepreneurs et jeunes (-25 ans) est un enjeu capital afin de permettre la création de liens entre les acteurs du développement économique et la jeune pousse. Tel était l’objectif de la deuxième édition de Créa en Scène, le jeudi 15 octobre 2020, au Cortex Virtual, à Annemasse. Un événement organisé par le CitésLab de l’agglomération annemassienne, structure d’aide à la création d’entreprise ciblant les publics sociaux.

L’idée était d’impliquer l’ensemble des acteurs économiques afin de permettre un maillage fort entre des acteurs actuels et futurs du développement économique local (start-up, TPE, PME, grands comptes) et les jeunes de moins de 25 ans issus des quartiers prioritaires. Mais aussi les lycéens des établissements pros et techniques du bassin, les jeunes suivis par les structures d’insertion (Mission Locale, Point information jeunesse/ agglomération annemassienne) et les citoyens

Le but visé est aussi de mettre en avant l’importance auprès des jeunes, du savoir-être dans le monde de l’entreprise et permettre aux entreprises de s’adapter à la nouvelle génération et à ses codes. On était visiblement à l’heure anglo-saxonne puisque lors de l’événement, les jeunes ont été invités à intégrer « de vrais Start-up team » sous la houlette d’un « start-uppeur ».

Le digital au service des partenariats économiques

Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

La Cité de la Solidarité Internationale permet aux entreprises et aux ONG de se connecter aux partenaires clés susceptibles de faciliter le développement de leur projet via les différents sites de ses partenaires. En 2020, le digital s’est affirmé davantage notamment avec la participation, en virtuel, à une rencontre organisée avec une quinzaine d’entreprises qui ont présenté, via un webinaire, leurs innovations technologiques.

Par ailleurs, plus de 200 rendez-vous B to B se sont tenus en ligne entre entreprises et ONG. Une occasion unique de déconstruire les idées reçues et les a-priori que ces structures peuvent nourrir les unes envers les autres. La CSI agit alors comme un facilitateur dans la mise en réseau. L’organisme procédant par ailleurs à une sélection des acteurs qu’elle met en présence, la mise en confiance est facilitée.  Cette digitalisation de l’action a démultiplié les audiences de la CSI, notamment via les Zoom métiers avec des séances d’information sur les métiers de l’humanitaire et de la solidarité internationale.  Qui par exemple, connait le métier de coordonnateur de projet à Médecins sans frontières ?

S’adapter, réagir, réinventer… pour que la culture vive

Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains

Les fermetures des établissements imposées pendant le premier confinement ont modifié le rapport que les publics entretiennent avec les bibliothèques. Les impératifs du déconfinement, notamment la mise en œuvre du protocole national – limite du nombre de visiteur pour préserver les distances de sécurité, quarantaine des documents (10 puis 3 jours) lors de leur retour, rassemblements limités – n’ont pas rendu plus simple l’accès à la lecture, activités culturelles et autres services.

Des initiatives ont été mises en place dans l’urgence pour accompagner au mieux ces publics et ne pas rompre brutalement le lien entre établissement, population et territoire, notamment des communications régulières à chaque changement de phase et protocole, animations en visio ou filmées. Vers la fin du premier confinement, la bibliothèque de Cranves-Sales a pu organiser la livraison de livres aux personnes fragiles via le dispositif déjà en place pour celle des repas.

Par ailleurs, la réservation de créneaux pour le Prêt à emporter a été adapté à La Bulle, Annemasse pour des résidents peu enclins à l’usage du numérique. Enfin, les règles de fonctionnement du réseau ont été modifiées – suspension des avis de retard et blocages de cartes, extension de la limite des réservations de 5 à 15 documents – de mai 2020 à avril 2021 pour pallier aux restrictions d’accès. Une fois la réouverture des portes en mode dégradé possible, la Bimag à Ambilly a instauré des sessions spécifiques sur rendez-vous pour les personnes souhaitant utiliser les ordinateurs.

Le petit plus :
La navette inter bibliothèques est un service délivré par Trait d’Union, une structure d’insertion par l’activité économique.

Maintenir le lien entre les usagers et la lecture

Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains

Dans la tête de tous les acteurs du jeune réseau Intermède, persiste le souvenir d’un « démarrage fabuleux » en début d’année avant une perte de vitesse… inévitable suite à la crise sanitaire. Malgré la belle dynamique de départ, il a fallu dans un premier temps s’adapter tout en voyant se réduire le périmètre d’action. Il faut d’ailleurs ici souligner la capacité d’adaptation des équipes face aux annonces du jeudi à mettre en place le week-end.Les bibliothèques ont fermé en réponse à l’appel à confinement dès le 17 mars (quelques jours plus tôt pour certaines). Suite au premier confinement, les bibliothèques ont rouvert graduellement, à partir du 13 mai, initialement via l’offre d’un service de prêt à emporter/clic et collect puis en mode « dégradé » à partir de juin. Ce qui a permis au public de pénétrer à nouveau dans les locaux dans le respect des dispositions sanitaires. Des protocoles indispensables qui ont modifié les modalités de fréquentation et d’emprunt. Le service de navette a quant à lui repris le 25 mai.

Lors du second confinement, les bibliothèques ont pu rester ouvertes pour le prêt à emporter avec un retour en mode dégradé à partir du 28 novembre mais les animations en présentiel sont restées très limitées avec une jauge de six personnes. Beaucoup ont dû être annulées, dont celles consacrées au film documentaire en novembre.

Soutenir l’activité économique locale face à la crise sanitaire

Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Face au ralentissement de l’activité commerciale, voire son arrêt, les producteurs et commerçants locaux ont dû réagir, et vite. Pour les soutenir et les aider à la reprise de leur activité dans les meilleures conditions sanitaires possibles, Annemasse Agglo ainsi que la Communauté de Communes du Genevois et la Communauté de Communes Arve et Salève ont missionné la Maison de l’Economie Développement afin de lancer l’opération Stop COVID Employeurs. Elle permet aux professionnels de s’équiper de matériels de protection indispensables à la réouverture de leurs points de vente. Trouver des masques et des désinfectants à des prix raisonnables s’étant avéré compliqué à la sortie du premier confinement, Annemasse Agglo a tenu à participer à cette opération inédite à destination des entreprises du territoire situées sur le secteur d’Annemasse, Saint-Julien-en-Genevois et Reignier. Gel hydroalcoolique, masques lavables, désinfectant, lavettes, tous ces produits, homologués, vendus à prix coûtant, fabriqués en Europe, ont été disponibles dès le jeudi 23 avril via la plate-forme en ligne STOPCOVID : https://www.stopcovid.click/.

Partenaires : Maison de l’Economie Développement, Laboratoires Rochex, HM2C Logistique, Distri Club Médical, l’agence de com Waouh, Ville d’Annemasse, Côté Annemasse, Annemasse Commerces, Saint-Julien Commerces, ACtion l’association des artisans et commerçants d’Arve et Salève, Archparc, l’ADEL, Initiative Genevois, le Club RH, le CHAG, Danone, entreprise Platret, les Monts de Genève