Une carte stratégique pour permettre à nos jeunes de mieux respirer

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Les actions d’urbanisme font évoluer la ville et la dessine. Elles ont aussi une influence directe sur la dispersion des polluants, et plus indirecte sur leurs émissions. Des leviers d’action existent comme la limitation d’émission à la source, les mesures d’évitement par la localisation des bâtiments, la conception de formes urbaines et de bâtiments adaptées à cette problématique. Mieux encore, l’intégration de la qualité de l’air dans les documents de planification urbaine (SCOT, PLU, PLH…) et dans les opérations d’aménagements (localisation, mesure d’adaptation des bâtiments, recommandations en matière de construction et gestion des bâtiments) permet une démarche cohérente et transversale.

La Carte Stratégique Air constitue un outil commun transverse d’aide à l’identification des zones à enjeux en termes de qualité de l’air. Sur la base de ce diagnostic cartographié, il est possible d’envisager les projets d’aménagement à travers une démarche qui intègre les enjeux de qualité de l’air. Sur le choix du lieu d’implantation : en éloignant le projet des zones exposées à la pollution. Sur la morphologie urbaine : en adaptant l’architecture du bâtiment pour favoriser la dispersion des polluants et limiter son impact sur la pollution environnante. Sur l’aménagement intérieur du bâtiment : en conciliant performance énergétique du bâtiment et qualité de l’air intérieur et en garantissant une installation de ventilation et de renouvellement d’air efficace.

Une vraie solution de mobilité… pour tous

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Sur des distances courtes et moyennes (3 à 5 km notamment) la ViaRhôna offrira une solution de mobilité pour les déplacements domicile-travail, domicile-école et pour se déplacer entre les pôles de l’agglomération ou à Genève. L’itinéraire réduira les effets de coupures Arve/voie ferrée/voiries. Il permettra un usage utilitaire et de loisirs de la pratique du vélo mais sera également accessible aux piétons sur une majorité de sections en site propre. Sur des plus longues distances, elle offrira la possibilité de relier les territoires voisins par des itinéraires sécurisés et sera un facteur de valorisation touristique.

Il s’agit également de permettre une cohabitation entre les modes doux de déplacement ; vélos, vélos électriques, trottinettes, etc. La nécessité de différentier les modes doux à vitesse réduiteet ceux à une vitesse rapide étant apparue ces dernières années. Pour cela, les voies du Foron étant principalement empruntées par les piétons et cavaliers, il a été envisagé un autre tracé pour les cyclistes.

Le revêtement en enrobé choisi répond aux recommandations du cahier des charges ViaRhôna. Il est également plébiscité par la plupart des associations de cyclistes.

Sur certains secteurs, suite à des demandes des Communes, pour des raisons environnementales et d’intégration paysagère, le revêtement pourra être en stabilisé ou en béton, une attention particulière sera portée afin de garantir le confort d’utilisation de la plupart des usagers.

ViaRhôna s’inscrit dans une action durable

Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Le projet de ViaRhôna s’inscrit dans l’objectif de développement des déplacements cyclables et piétons sur l’agglomération présenté dans le Plan de Déplacement Urbain. Un projet inscrit de facto dans une démarche environnementale. La préservation de la nature a en effet été un facteur important dans le choix du tracé. C’est pourquoi les élus ont décidé de préserver le site des îles, classé biotope, à Etrembières en le contournant, de même que la zone humide de Lissoud située sur les bords du Foron à Saint-Cergues.

Par ailleurs, en 2019, un diagnostic faune/flore sur les secteurs naturels traversés afin d’obtenir des préconisations d’aménagement avait été lancé. Et les recommandations des associations environnementales ont été suivies pour que les aménagements n’impactent pas les milieux naturels. A titre d’exemple, sur la première voie verte (voieVerte du Grand Genève), ces recommandations ont porté sur l’extinction de l’éclairage passé une certaine heure, les espèces d’arbres à planter, des mesures pour le traitement et la non dissémination de la renouée (plante invasive).

Un nouvel air aux collèges de Vétraz-Monthoux et de Saint-Cergues

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Exemple concret de la prise en compte de la qualité de l’air dans des opérations d’aménagement : les collèges de Vétraz-Monthoux et de Saint-Cergues. Sur la base d’une analyse de la situation reposant sur la carte stratégique air, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a en effet fourni un avis concernant les options de configuration présentées. Les préconisations ont alors porté sur plusieurs postes :

En phase conception : localisation des pièces de vie des élèves et de l’infirmerie du côté le moins exposé aux nuisances, positionnement des espaces extérieurs (cour, parvis) éloignés des sources de pollution, positionnement des ouvertures et prises d’air à poser sur les façades les moins exposées à la pollution, système de filtration efficace…

En phase construction : recommandations sur les matériaux adaptés

En phase post construction : mise en place un protocole de suivi régulier de l’entretien et du remplacement des filtres de ventilation, sensibilisation des gestionnaires et de l’équipe pédagogique, prévision d’un temps d’inoccupation des espaces rénovés, , avec d’importantes phases d’aération,

La liste est longue, et nécessaire pour limiter efficacement l’exposition des élèves, et préserver la santé de ce public vulnérable.

Faciliter la dénonciation des actes de violence

Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains

Le dispositif de signalement et de traitement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement sexuel ou moral et d’agissements sexistes* a connu en 2020 une nouvelle évolution. Un dispositif à l’objectif ambitieux ; recueillir les signalements, alerter les autorités compétentes et traiter les faits signalés. La nécessité d’offrir aux victimes un cadre de confiance neutre et impartial ainsi que la valeur de l’accompagnement en font intimement partie.

La délégation de la mission au Centre de gestion 74 territoriale assure aux victimes neutralité absolue et confidentialité. De plus, aucune mesure concernant le recrutement, la titularisation, la rémunération, la formation, l’évaluation, la notation, la discipline, la promotion, l’affectation et la mutation ne peut être prise à l’égard des victimes et des témoins. Les agents victimes de violences dans leur vie professionnelle comme personnelle peuvent signaler les faits mais également confier cette mission à un tiers. Enfin, il appartient aux collègues ayant constaté des faits de violence d’effectuer des signalements de leur propre chef. Le soutien des victimes consiste en un accompagnement social et psychologique. Un dispositif qui peut également être prévu au bénéfice des auteurs des alertes, des témoins, et des auteurs présumés ou avérés des faits, lorsque les circonstances le requièrent. Élément important ; la responsabilité de l’employeur peut être engagée. Si des carences sont constatées en matière de prévention, de protection et de traitement des violences dont peuvent être victimes les agents publics sur leur lieu de travail, il devra en répondre.

* Mis en place dès 1983 et particulièrement attentif à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

De nouveaux enjeux pour le tourisme

Accompagner le changement

Durement frappé par la crise sanitaire, le secteur du tourisme a accusé le coup et relevé ses manches. Structures d’activités et de loisirs, sites culturels, restaurants et commerces, hébergeurs, évènementiel ; aucun secteur n’a été épargné. Chute de fréquentation vertigineuse pour le secteur de l’hôtellerie des Monts de Genève, marchés touristiques paralysés par la fermeture des frontières et l’absence de vols, Salon de l’Automobile de Genève annulé ; cette crise annonçait une profonde mutation du secteur touristique.

Ainsi, les nouveaux enjeux s’organisent autour d’axes majeurs, à commencer par l’enrichissement de l’identité du territoire et la co-construction d’une personnalité affirmée avec les acteurs touristiques locaux et les habitants. Cette identité doit émettre des valeurs positives afin de donner confiance aux ambassadeurs de l’offre touristique. Assurer un développement touristique qui réponde aux attentes et nouveaux usages, notamment en termes de mobilité, de développement durable et de digitalisation. Montagne et gastronomie, Léman ou visites d’entreprises locales activités indoor ou outdoor, découverte du territoire ou séjour à Genève ; qu’est ce qui rend notre territoire si attractif ? L’Office de tourisme des Monts de Genève a aujourd’hui toutes les cartes en main pour nous montrer la route.

Le développement durable au cahier des charges de l’IFSI

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Après avoir stabilisé les données du projet nécessaires à sa conception, les orientations de conception de ce projet ont pu être confirmées. Les élus d’Annemasse Agglo ont ainsi fait le choix d’assumer les surcoûts d’une structure bois (pour environ 1 Million d’euros supplémentaires), dans le sens de l’exemplarité donnée par les bâtiments qui voient le jour au sein de l’écoquartier Etoile Annemasse-Genève. Un projet ambitieux en termes de développement durable, et qui intègre également, comme prévu pour de nombreux bâtiments du quartier, des panneaux photovoltaïques afin d’atteindre l’objectif de faire de la ZAC Etoile un quartier à énergie zéro. L’enveloppe financière a été stabilisée pour les deux maîtres d’ouvrage en restant dans l’épure du programme initial en matière de surface utile, et en préservant le profil élancé du bâtiment présenté au stade du concours.

La rue de la Rotonde ouvre la ville sur la gare

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Le nouvel axe de la rue de la Rotonde a été achevé en août 2020. Cette voirie permet de connecter la rue de la Fraternité à Ambilly et la partie Nord du Pôle d’Echanges Multimodal de la gare d’Annemasse. Annemasse Agglo a réceptionné la voirie auprès de Bouygues Immobilier, aménageur de la ZAC Etoile, et des conventions de gestion ont ensuite été mises en place avec les communes d’Ambilly et Ville-la-Grand qui en assureront la gestion. Pour les habitants, cet aménagement est essentiel car il rend la gare (et son nouveau parvis avec des jeux pour enfants et adolescents mis en place dans le cadre du pôle d’échanges) accessibles depuis le nord des voies ferrées et le futur écoquartier (Ambilly, Ville-la-Grand) qui accueillera notamment le nouveau pôle de formations supérieures avec la reconstruction de l’Institut de formation aux soins infirmiers et la création de nouveaux locaux Grand Forma. La voirie fait la part belle aux modes de déplacements alternatifs à la voiture puisque seuls les bus, piétons et vélos (voie Verte) sont autorisés à y circuler.

L’usage des mobilités douces bousculé par la crise sanitaire

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

La modification des comportements en termes de mobilité entamée depuis 10 ans avait de quoi réjouir en début d’année. Augmentation de la fréquentation des transports en commun, de l’usage des vélos en lien avec la création de la voie verte du Grand Genève et puis… tout a basculé.

Fermée le 17 mars jusqu’à mi-mai, (jusqu’au 14 juin avec la Suisse), la voieVerte du Grand Genève avait réussi à créer le besoinchez les usagers. Utilisée en temps normal par plus de 4000 personnes chaque jour, elle représentait une véritable alternative à la voiture individuelle. Mais, à l’heure où la promotion des mobilités douces s’impose comme une priorité pour préserver l’environnement, la fermeture aux cyclistes du passage des frontières entre la France et la Suisse, même après le déconfinement a condamné transfrontaliers à se tourner vers leur voiture. Le poste frontière situé sur la Voie Verte du Grand Genève au départ barré par de lourds blocs de béton infranchissables, a fort heureusement été retiré et remplacé par une guérite. Nombre d’habitants du Grand Genève comptaient donc sur la réouverture de la voie verte survenue mi-mai. Fermée à nouveau, elle a été rouverte en novembre. Par ailleurs, des aménagements cyclablesprovisoires ont été mis en place pour accompagner le déconfinement. Objectif ; faciliter les déplacements en modes doux au sein de la ville. Plusieurs rues sont ainsi concernées par des aménagements telles que l’amélioration de la visibilité des pistes cyclables existantes, la création de voies vélos, la délimitation de voies partagées entre automobilistes et cyclistes, l’adaptation des limitations de vitesse pour les voitures…

Crise sanitaire : les transports s’adaptent et vous aussi

Finalité développement durable : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Au-delà de la gratuité des transports, la crise sanitaire a surtout rimé avec une adaptation de l’offre et de la communication pour les usagers. Les mesures exceptionnelles déployées par les opérateurs de la mobilité ont permis à chacun de voyager dans les meilleures conditions d’hygiène. Alors que 2019 avait été la concrétisation d’un cycle d’investissements de taille pour les transports, 2020 a rimé avec confinement et déconfinement. Il a fallu adapter l’offre de transport aux contraintes sanitaires mais également les conditions d’accueil, l’entretien des moyens de transports, ces derniers étant nettoyés et désinfectés entre deux et trois fois par jour. Et cela en faisant preuve de réactivité ; les changements réglementaires annoncés le vendredi devant être mis en place le lundi. La communication a également été essentielle face aux changements imposés par la situation. On se souvient que la mise en service du tram et du Pôle multimodal les 14 et 15 décembre avait rencontré une très forte adhésion du public.  Celle-ci s’étant illustrée par une fréquentation record dans les semaines suivantes. Changement d’ambiance en 2020 où il a été demandé aux usagers de ne plus monter dans les bus à l’avant, de garder des distances de sécurité. Bref, de communiquer sur la sécurité pour assurer des modes de déplacement en toute sécurité.En plus de la gratuité des transports en commun mise en place dès le 1er avril pour la période du confinement, un système de remboursement étant prévu pour les abonnés, Annemasse Agglo, via son délégataire TP2A, a distribué des masques aux abonnés mais aussi plus largement aux usagers munis d’un titre de transport, à la Maison de la Mobilité et du Tourisme, aux arrêts des lignes de bus TAC.