Pour un traitement toujours plus optimal de l’eau
Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Annemasse Agglo a mis en place un véritable monitoring de ses réseaux pour tendre vers une gestion en temps réel. Pour les réseaux d’eau potable, l’objectif est d’identifier les fuites afin d’intervenir rapidement et de procéder aux réparations. Cela permettra de maintenir à un niveau élevé le rendement des réseaux. Concernant le réseau d’assainissement collectif, l’objectif est d’identifier les secteurs où des eaux claires parasites* pénètrent dans les canalisations. En cas de pluie, l’afflux de ces eaux parasites saturent les réseaux qui ne sont pas conçus pour les recevoir et peuvent générer des déversements dans le milieu naturel. Limiter les intrusions d’eaux claires parasites permet non seulement de restreindre les éventuelles pollutions du milieu naturel, mais aussi de moins solliciter les pompages (donc la consommation électrique) et d’optimiser le traitement et l’épuration des eaux usées.
*Il existe deux types d’eaux claires parasites : les eaux claires parasites météoriques (ECPM) ; les eaux de pluie, et les eaux claires parasites permanentes (ECPP), issues des nappes phréatiques. On parle d’eaux claires parasites quand celles-ci se retrouvent dans le réseau d’eaux usées. Un dysfonctionnement que rencontrent de nombreux réseaux, et qu’Annemasse Agglo s’emploie à limiter.
Décryptage
Les réseaux d’assainissement du territoire sont dits majoritairement séparatifs : les eaux usées et les eaux pluviales doivent être traitées de façon séparée. Les eaux usées sont strictement dirigées vers le réseau d’eaux usées et les eaux pluviales sont soit dirigées vers le réseau d’eaux pluviales (s’il en existe un adjacent à la parcelle), soit gérées directement à la parcelle (en puits d’infiltration etc..).