Structurer un réseau de transports collectifs performants : la ligne de bus Annemasse – Bonne

Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère

La conception de l’aménagement de la ligne de bus 5 en site propre entre la gare d’Annemasse, Bonne et le CHAL (Centre hospitalier Alpes Léman) s’est faite en étroite collaboration avec ceux qui utiliseront ou vivront (habitants, usagers, etc.) les nouveaux aménagements. Ceci via le projet soumis à la concertation publique, du 1er novembre 2020 au 28 février 2021.

Ce projet prévoit d’aménager des voies réservées aux bus sur l’itinéraire de l’actuelle ligne n°5, au niveau des secteurs congestionnés par le trafic routier. Cela signifie que les bus auront des couloirs de circulation dédiés, à l’image du Bus à Haut Niveau de Service Tango, réalisé en 2015, qui circule sur ses propres voies. Au programme également : la création de priorités aux feux pour les bus, la réfection des quais pour les rendre plus accessibles. Mais aussi des équipements plus confortables au niveau des arrêts et une attention accrue portée aux personnes à mobilité réduite. Enfin, une requalification de voirie pour faciliter le passage des modes de déplacement actifs a été prévue.
Portée par la volonté d’améliorer la desserte en transport public sur l’agglomération en réduisant le temps de trajet en bus par rapport à aujourd’hui, Annemasse Agglo atteindra à coup sûr son objectif ultime. Celui de renforcer l’usage des transports en commun et de diminuer la pollution. Comme un écho au Schéma de Cohérence Territoriale d’Annemasse Agglomération, approuvé en septembre 2021, et qui fixe l’objectif de réduction de la part modale de la voiture à 50% en 2033. La réduction de la place de l’automobile doit être plus importante au fur et à mesure que l’on se rapproche du cœur de l’agglomération. Là où l’offre de transport collectif est plus importante et que la pratique des modes actifs est aisée. Beaucoup reste à faire car, si la part modale de la marche dans l’agglomération est élevée pour une ville de moins de 50.000 habitants, celle des transports en commun est encore relativement faible, comparée à celle des communes urbaines comparables, et montre le potentiel de développement de l’offre de transports.