La maison des solidarités réussit son pari de la mutualisation

Quand la musique rayonne !

Une seconde vie pour la maison Michel Butor

L’insertion sociale par l’emploi monte en puissance

Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

C’est à une véritable montée en puissance des clauses sociales que l’ensemble des acteurs de l’emploi et de l’insertion ont assisté en 2019. Soucieuse de mener la lutte contre l’exclusion et de favoriser la réduction des inégalités, Annemasse Agglo contribue pour son compte et celui de ses communes à la cellule achat public durable de l’association InnoVales.

Au cœur du quartier Etoile Annemasse Genève

Lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Destiné à accompagner la rénovation de la nouvelle gare d’Annemasse, ce quartier en devenir répond aux besoins en logements et à la nécessité de renforcer la fonction économique et touristique du territoire. Il symbolise également la volonté de l’Agglo de s’inscrire dans une démarche forte de développement durable en favorisant les modes de déplacement doux.

La maison de Michel Butor ouvre son antre aux trésors

Finalité : épanouissement de tous les êtres humains

A l’écart, comme Michel Butor décrivait lui-même la maison où il a vécu 30 ans, était à la fois une sorte d’ermitage, un lieu d’inspiration, de création et de collection. Ecriture, dessins, peintures et sculptures s’y sont toujours mélangés au sein de ce qu’il appelait la caverne de son atelier-bureau. Conservé en l’état, ce dernier a ouvert durant l’été 2019 avant les travaux pour accueillir des visiteurs curieux de découvrir, à travers sa collection personnelle d’œuvres d’art (plus de 400) et de livres d’artistes. Cette maison sera aussi l’occasion d’accueillir des écrivains en résidence dans des studios aménagés.

Autre versant de cette valorisation du patrimoine laissé par Michel Butor : le Manoir des Livres. Le château de Lucinges, maison forte qui remonte au XVIe siècle, devient ainsi un lieu de référence du livre d’artiste, une des passions de Michel Butor, qui en a publié près de 1500, en collaboration avec des artistes plasticiens.

Les travaux, débutés en mars 2018 et achevés en fin d’année 2019, ont été réalisés par l’architecte de patrimoine Guy Desgrandchamps qui a eu à cœur de respecter l’esprit des lieux. Notons que ce dernier a également réhabilité la bibliothèque Michel Butor et la maison d’écrivain.

La gratuité et le numérique pour donner envie de lire

Finalité : épanouissement de tous les êtres humains

La gratuité pour tous met fin à une disparité tarifaire notable qui existait entre les différentes bibliothèques de l’Agglo. Nul besoin d’être résident de la commune où l’on emprunte ses ouvrages désormais, ou même d’habiter l’agglomération pour être adhérent.

Un portail web permet par ailleurs à l’usager de consulter le catalogue des documents disponibles dans l’ensemble des bibliothèques du réseau et de s’informer sur les actions culturelles proposées. Chaque usager dispose d’un compte lecteur lui permettant de réserver un document ou une place lors d’une animation, de prolonger un prêt, de constituer des listes d’envies, de faire des suggestions d’achat etc.

Enfin, un agenda culturel commun recense les événements des différentes bibliothèques ainsi que des actions culturelles partagées (rencontre avec un auteur, participation à une manifestation nationale, etc.).

Une charte pour limiter la pollution de l’air autour des chantiers

Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Le temps des chantiers pollueurs émettant particules fines et autres composés volatils est-il en passe d’être révolu ? Parmi les diverses sources de pollution dans le viseur d’Annemasse Agglo, les activités du bâtiment et des travaux publics (BTP) ont été identifiées comme émetteurs de nombreux polluants dans l’air. Parmi eux, les particules fines (PM10, PM2.5), les oxydes d’azote (NOx) et les composés volatiles (COV) sont particulièrement nocifs pour les professionnels et les riverains avec des répercussions aussi bien sur l’environnement que sur la santé.

Le volet prospection de l’action, entamé en 2018, a abouti à l’identification de différentes mesures que peuvent appliquer les entreprises du BTP pour combattre la pollution : arrosage des pistes, utilisation d’appareils émettant un faible taux de poussière, bâchage ou/et logistique, etc. En 2019, l’heure était donc aux tests grandeur nature de l’application de ces mesures sur les chantiers du PEM, du tram, et de la ZAC Etoile avec pour objectif la finalisation d’une charte spécifique et d’une boîte à outils destinée à toutes les parties prenantes sur les chantiers et précisant le rôle de chacun dès la maîtrise d’ouvrage.

On sait déjà que les chantiers de démolition de grande ampleur émettent, sur des durées restreintes, beaucoup plus de poussières et de particules fines et ultra-fines et que les activités de terrassement et l’utilisation d’engins de chantiers sont également fortement émettrices, mais ce retour d’expérience sur l’utilisation de la charte permettra d’affiner les connaissances sur l’impact des activités qu’ils engendrent et sur l’efficacité des mesures et de l’organisation mises en place.

Une fois la méthodologie finalisée par la concrétisation de cette boîte à outils, l’objectif est d’encourager son appropriation par les communes ainsi que tous les acteurs du territoire, ce dernier étant perçu de façon élargie puisque la coopération avec la Suisse est active et que les échanges avec la Vallée de l’Arve, très concernée par problématique, et le Grand Annecy existent aussi.

L’achat public sera durable ou ne sera pas !

Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

L’achat responsable repose, on le sait, sur la prise en compte des préoccupations de développement durable. Parmi les axes majeurs de cette démarche, le premier, relatif à la protection et à la mise en valeur de l’environnement, tend à préserver, améliorer et valoriser les ressources naturelles sur le long terme, en réduisant le risque et les impacts environnementaux.

Le nouveau profil d’acheteur dont s’est doté Annemasse Agglo a permis en 2019 de favoriser l’effort de dématérialisation pour l’ensemble des échanges avec les soumissionnaires durant toute la procédure de passation des marchés. Le dispositif de dématérialisation intègre un outil de signature électronique et une fonction d’envoi de lettres recommandées électroniques.

Grâce à la dématérialisation, Annemasse agglo a constaté une production de papier nettement réduite. Les avantages sont nombreux. La dématérialisation des marchés publics permet en effet de consulter les offres de marchés publics, de répondre en ligne et de pouvoir dialoguer avec l’administration. Par ailleurs, le principe du Dites-le nous une fois simplifie les démarches des entreprises. Ainsi, l’acheteur public ne vous demandera pas les papiers qu’il peut obtenir par le biais d’un autre organisme officiel ou les papiers que vous lui avez déjà transmis et qui restent valides.

Par ailleurs, le service a optimisé ses circuits de livraison de fournitures de bureau en les limitant à une livraison par mois au lieu d’une par semaine. Annemasse Agglo a également imposé au prestataire de reprendre les emballages laissés entre chaque livraison.

Préserver le paysage et le cadre de vie

Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Établir une démarche similaire au niveau des 12 communes, nécessitait la mise en place d’un Règlement Local de Publicité Intercommunal et des enseignes à l’échelle intercommunale. Les études ont débuté au second trimestre. Préserver le cadre de vie et les paysages, en portant un soin particulier à la préservation des espaces verts et/ou naturels, tel est l’enjeu de la mise en œuvre du Règlement Local de Publicité Intercommunal. Sans oublier celui d’assurer un équilibre avec le droit à l’expression.

En premier lieu, un diagnostic qualitatif (notamment pour identifier l’impact sur les paysages parfois dégradés) et quantitatif a été posé avec l’aide d’un bureau d’étude. Conclusion : les publicités / pré-enseignes et les enseignes scellées au sol ont un impact assez fort en termes de pollution visuelle et sur le cadre de vie. Ce diagnostic a permis d’aboutir à des orientations, permettant de traiter réglementairement les problématiques relevées dans ce domaine, qui ont été présentées et validées par les conseils municipaux des 12 communes du territoire et par le conseil communautaire.

En second lieu, un projet de règlement permettant de favoriser, d’une part l’harmonisation entre les réglementations locales existantes et d’adapter, d’autre part, la réglementation nationale aux spécificités locales, a été élaboré. Avec le RLPi, la même réglementation s’appliquera dans les 12 communes de l’agglomération.