Bien vivre dans son quartier : à vous de jouer !

Contrat de territoire espaces naturels sensibles, c’est signé !

Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Destiné à la préservation de son patrimoine naturel riche mais fragile, Annemasse Agglo a signé en 2019 un Contrat de Territoire Espaces Naturels Sensibles avec le Département de la Haute Savoie. Le précédent Contrat de Corridor Arve Lac transfrontalier avait déjà jeté les jalons d’une protection de l’environnement à l’échelle régionale.

Ce nouveau dispositif, véritable plan d’actions mené avec le département, est destiné à labelliser certains espaces et à préserver des corridors, des zones humides notamment avec de nouveaux outils. Au sein d’Annemasse Agglo, des actions transversales ont été menées entre le service Environnement et Développement Durable et les espaces verts. L’aménagement des ZAE (zones d’aménagement économique) a fourni une fiche afin de permettre d’étudier les revêtements les plus perméables possibles pour l’eau pluviale ou des plantations permettant à la faune de circuler. La direction de l’eau et assainissement a pour sa part été sollicitée pour la mise à ciel ouvert d’un cours d’eau.

Autre caractéristique de ce contrat : il est transfrontalier. Des milieux naturels formant la frontière entre la France et la Suisse, il paraissait évident que les actions des deux pays soient coordonnées via avec un programme élaboré sur l’ensemble du territoire franco-suisse.

En parallèle à ce Contrat de territoire Espaces Naturels Sensibles sur le territoire d’Annemasse Agglo mené avec le Département, Annemasse Agglo a également souhaité s’impliquer, en tant que propriétaire foncier, dans le Contrat de territoire Salève-Genevois porté par la communauté de communes du Genevois et le Syndicat Mixte du Salève. Annemasse Agglo a donc signé le 30 août 2019 une action pour améliorer la gestion de ses parcelles situées sur le Petit Salève.

Une charte pour limiter la pollution de l’air autour des chantiers

Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Le temps des chantiers pollueurs émettant particules fines et autres composés volatils est-il en passe d’être révolu ? Parmi les diverses sources de pollution dans le viseur d’Annemasse Agglo, les activités du bâtiment et des travaux publics (BTP) ont été identifiées comme émetteurs de nombreux polluants dans l’air. Parmi eux, les particules fines (PM10, PM2.5), les oxydes d’azote (NOx) et les composés volatiles (COV) sont particulièrement nocifs pour les professionnels et les riverains avec des répercussions aussi bien sur l’environnement que sur la santé.

Le volet prospection de l’action, entamé en 2018, a abouti à l’identification de différentes mesures que peuvent appliquer les entreprises du BTP pour combattre la pollution : arrosage des pistes, utilisation d’appareils émettant un faible taux de poussière, bâchage ou/et logistique, etc. En 2019, l’heure était donc aux tests grandeur nature de l’application de ces mesures sur les chantiers du PEM, du tram, et de la ZAC Etoile avec pour objectif la finalisation d’une charte spécifique et d’une boîte à outils destinée à toutes les parties prenantes sur les chantiers et précisant le rôle de chacun dès la maîtrise d’ouvrage.

On sait déjà que les chantiers de démolition de grande ampleur émettent, sur des durées restreintes, beaucoup plus de poussières et de particules fines et ultra-fines et que les activités de terrassement et l’utilisation d’engins de chantiers sont également fortement émettrices, mais ce retour d’expérience sur l’utilisation de la charte permettra d’affiner les connaissances sur l’impact des activités qu’ils engendrent et sur l’efficacité des mesures et de l’organisation mises en place.

Une fois la méthodologie finalisée par la concrétisation de cette boîte à outils, l’objectif est d’encourager son appropriation par les communes ainsi que tous les acteurs du territoire, ce dernier étant perçu de façon élargie puisque la coopération avec la Suisse est active et que les échanges avec la Vallée de l’Arve, très concernée par problématique, et le Grand Annecy existent aussi.

Le Perrier, quartier jardin

Finalité : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Sur la thématique Nature en ville et paysage productif, place a été donnée à l’innovation via le projet d’agriculture urbaine du Perrier visant à installer une micro-ferme maraîchère biologique pérenne. L’objectif est de renforcer le caractère végétal du quartier et de participer à son changement d’image via des serres urbaines, du maraîchage, de l’éco-pâturage, du compost, des poulaillers… La végétation en pleine terre a été privilégiée et intercalée au bâti. La gestion des eaux pluviales a été intégrée de façon paysagère et on a procédé à la récupération des eaux pluviales (voir des eaux grises) pour l’arrosage des végétaux.

L’opération d’agriculture urbaine contribuera par ailleurs à développer l’accès à une alimentation en circuit court, à renforcer les actions en matière de cohésion sociale via une activité de jardinage collaborative au sein de la structure d’agriculture urbaine et renforcera l’attractivité économique du quartier avec la création d’une structure économique pérenne et innovante ayant un circuit de distribution sur le quartier ou à proximité immédiate.

Valoriser la nature en ville

Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Ville et nature sont aujourd’hui de plus en plus souvent liées. Les bienfaits environnementaux, économiques et sanitaires  de leur combinaison étant désormais reconnus et valorisés par les habitants, les élus mais également les promoteurs ou encore les architectes.

Ainsi, le DOO, le document qui décline le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) du SCoT, a identifié les différents types d’espaces de la trame verte et bleue urbaine et incite les PLU à adopter des mesures en faveur du renforcement de la nature en ville. A titre d’exemple, le DOO demande tout d’abord d’aménager des espaces de respiration (parcs, squares, jardins partagés, liaisons douces, espaces verts, noues paysagères…) accessibles à pied à tout habitant du territoire de façon à créer des lieux de ressourcement, de bien-être et de lien social. Quant aux Plans Locaux d’Urbanisme, ils doivent définir un coefficient de biotiope et un pourcentage d’espaces verts de pleine terre minimum à maintenir dans les opérations d’aménagement.

L’agglo s’implique pour la gestion des zones d’activités économiques

Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Annemasse-Agglo a assumé pleinement la compétence relative à l’aménagement, la gestion, et l’entretien des neuf zones d’activités économiques du territoire. Cette année aura tout d’abord servi à finaliser l’essentiel du transfert de compétence entre les communes et l’agglomération (approbation des procès-verbaux de mise à disposition des espaces publics des communes à l’agglo, des conventions d’entretien, transfert du bâtiment Cobham, etc.). Puis à élaborer et valider le Plan Pluriannuel d’Investissement concernant les voiries des zones d’activités, en définissant avec les communes notamment les priorités d’investissement pour les sept années à venir.

Les premiers travaux ont été enclenchés et les processus pour les instructions des autorisations d’urbanisme, DT/DICT, permissions de voirie, etc. ont été précisés. Enfin, il s’est agi d’élaborer puis de valider une stratégie en matière de foncier et d’immobilier économique avec l’enclenchement notamment de deux dossiers stratégiques :

  • l’acquisition via l’Etablissement Public Foncier du bâtiment industriel ex GPDIS sur la ZAE de Borly à Cranves-Sales,
  • l’acquisition de terrains de la SCI ADN à Juvigny et Ville-la-Grand.

Le processus pour l’instruction des Déclaration d’Intention d’Aliéné a été défini en lien avec les communes.

Travailler en relation étroite avec les commerçants

Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Fin 2019, le tramway a été mis en service. C’est donc la fin des démarches d’accompagnement économique des riverains professionnels des travaux du tramway.

Non seulement les services d’Annemasse-Agglo ont instruit de nombreux dossiers d’indemnisations, mais les commerçants ont également été accompagnés sur les volets économique, organisationnel et événementiel. Afin de booster la fréquentation de leurs établissements en période de travaux, l’Agglomération a soutenu les initiatives collectives en termes de communication et événementiels (campagnes de communication de l’Office de Commerce Côté Annemasse, publications Internet, animations de temps forts commerçants pour la mise en service du tramway et les fêtes de fin d’année, relance d’une union commerciale à Gaillard, etc.)

De nombreuses actions de sensibilisations à la nouvelle offre de transport en commun ont également été menées via des ateliers, séminaires et lors des différents événements.

La prise en compte de l’environnement et de la population pendant les travaux a conduit à un véritable accompagnement de proximité, malgré les difficultés inhérentes aux travaux. Relais d’information positive, il était important de mettre les commerçants dans la boucle, ainsi que tous les citoyens impactés pendant les travaux.

Donner aux jeunes le goût de l’entrepreneuriat

Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

En 2019, CitésLab, dispositif d’accompagnement à la création d’entreprise soutenu par Annemasse Agglo, a mis sur pied deux événements pour les jeunes tentés par l’aventure de l’entrepreneuriat. Le 28 mars 2019, Citéslab leur a proposé de participer à l’Académie de l’entrepreneuriat au Cortex Virtual à Annemasse, une journée pour former les jeunes au pitch destiné à présenter leur projet.

C’est ensuite sur scène, le 5 avril, au Labo à Ville-la-Grand, avec les entrepreneurs font leur show qu’ils ont été invités à venir présenter leur entreprise face à un public de professionnels : entrepreneurs, élus, chefs d’entreprise. Objectif : révéler leur potentiel entrepreneurial et l’optimiser. Et puisque l’on était au théâtre, entre chaque présentation, une troupe de comédiens rompus aux règles de l’improvisation proposait des interludes ludiques et humoristiques. Pour immortaliser ces rencontres, un photographe a suivi les jeunes sur les deux journées, et l’événement a fait l’objet d’une expo photo itinérante sur toute la région Auvergne Rhône-Alpes, visant à exposer le travail des jeunes.

Préserver le paysage et le cadre de vie

Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Établir une démarche similaire au niveau des 12 communes, nécessitait la mise en place d’un Règlement Local de Publicité Intercommunal et des enseignes à l’échelle intercommunale. Les études ont débuté au second trimestre. Préserver le cadre de vie et les paysages, en portant un soin particulier à la préservation des espaces verts et/ou naturels, tel est l’enjeu de la mise en œuvre du Règlement Local de Publicité Intercommunal. Sans oublier celui d’assurer un équilibre avec le droit à l’expression.

En premier lieu, un diagnostic qualitatif (notamment pour identifier l’impact sur les paysages parfois dégradés) et quantitatif a été posé avec l’aide d’un bureau d’étude. Conclusion : les publicités / pré-enseignes et les enseignes scellées au sol ont un impact assez fort en termes de pollution visuelle et sur le cadre de vie. Ce diagnostic a permis d’aboutir à des orientations, permettant de traiter réglementairement les problématiques relevées dans ce domaine, qui ont été présentées et validées par les conseils municipaux des 12 communes du territoire et par le conseil communautaire.

En second lieu, un projet de règlement permettant de favoriser, d’une part l’harmonisation entre les réglementations locales existantes et d’adapter, d’autre part, la réglementation nationale aux spécificités locales, a été élaboré. Avec le RLPi, la même réglementation s’appliquera dans les 12 communes de l’agglomération.

Accompagner la métamorphose d’Annemasse

Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère

Annemasse Agglo a allié la structuration des documents cadres pour la construction du quartier Etoile Annemasse Genève à une recherche sur l’identité particulière du territoire. Un travail essentiel car trop souvent, le cœur urbain d’Annemasse Agglo est perçu comme une ville sans charme, dépourvue de bâtiments haussmanniens ou de cœur médiéval.

Ce travail a permis de faire émerger des constantes. L’architecture de l’agglomération d’Annemasse est apparue comme industrieuse et élégante, sans crainte de la modernité, méritant les meilleurs concepteurs pour valoriser ce potentiel et donner à chacun des bâtiments un air de famille. D’autant que cette opération d’aménagement s’inscrit dans une démarche d’éco-quartier à haute qualité urbaine et environnementale :

  • panneaux photovoltaïques,
  • performances énergétiques,
  • matériaux et procédés performants,
  • traitement des rez-de-chaussée, façades et toitures,
  • qualité des logements et des espaces de travail,
  • espaces extérieurs soignés…

Un Jury, présidé par Annemasse Agglo, a analysé une centaine de candidatures d’architectes reçues de France et de l’étranger.

Crédit photo : © Devillers