Valoriser et investir dans un territoire solidaire
Porter l’enseignement musical et la culture pour tous

L’insertion sociale par l’emploi monte en puissance

Pour une vision collective du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)

Construire en préservant l’environnement et les habitants

Faits
marquants

Fédérer et soutenir les entrepreneurs du numérique
Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Vous pensez encore que l’expression startup et numérique rime forcément avec geek et lunettes à grosses montures d’écaille ? Vous avez tout faux. Car sachez que parmi les entrepreneurs du numérique, le domaine d’intervention est très varié. Certains travaillent sur des applications destinées à favoriser les circuits courts et la consommation locale ou à mieux appréhender la rémunération du droit d’auteur. Une banque en ligne éthique a même été créée ainsi qu’une application donnant les moyens aux salariés de travailler en marchant.
Ainsi, la création et labellisation d’une communauté French Tech sur notre territoire avec le lancement de la communauté French tech in the Alps Genevois français, auquel ont participé les auteurs d’Into the French tech, Anne-Sophie Renove et Emmanuelle Fiahaut-Franc, en présence du Président de la French tech, Eric Pierrel, a pour objectif d’accélérer le développement des startups dans le domaine du numérique. Elle s’appuie sur le réseau French In The Alps dont la maison mère est à Grenoble, ses antennes étant basées à Valence, Annecy et dans le Genevois français.


Un plan d’action pour optimiser notre approvisionnement en eau
Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Sur 7 millions de mètres cubes d’eau produits sur Annemasse agglo, on comptabilise 1,3 million de m3 de pertes en eau. A l’origine de cette déperdition, les fuites constituent les volumes principaux, elles sont dues principalement à des ruptures de canalisations.
Même si avec un rendement de 82%, Annemasse Agglo est un bon élève au niveau national, on sait qu’à l’horizon de 15 ou 20 ans, par la conjonction de l’augmentation de la population, du changement climatique et du vieillissement des canalisations, la satisfaction des besoins en eau sera une question des plus sensibles. Il est nécessaire d’agir aujourd’hui pour anticiper les défis de demain.
Deux projets d’envergure ont été menés en 2019 : une feuille de route pour la maîtrise des pertes en eau potable et la mise en place d’un diagnostic permanent sur les réseaux d’assainissement via un système de mesure déployé sur les points névralgiques, ceci afin de mieux appréhender leur fonctionnement en continu. Plus d’une cinquantaine d’actions vont être conduites dans le cadre de la feuille de route, des actions portées par une volonté forte des élus d’améliorer les indicateurs de la collectivité.
Un système de mesure a été déployé sur les points névralgiques des réseaux d’assainissement pour mieux appréhender le fonctionnement en continu. On a donc investi dans l’équipement de points de mesure, modifié parfois l’hydraulique de certains ouvrages pour améliorer les conditions de mesure et l’exploitation ultérieure des capteurs.
D’autres actions phares se sont déroulées en 2019, notamment la réduction des consommations énergétiques qui constitue également un enjeu important des années à venir. Pour avancer dans cette voie, il est nécessaire d’agir en priorité sur les gros consommateurs d’énergie que sont les pompes et autres appareillages électriques importants. La validation du programme d’action et de la clé de répartition du plan de gestion du Salève avec de nombreuses collectivités était également essentielle pour assurer la protection de la ressource en eau de notre territoire. Par ailleurs, l’enfouissement d’une conduite d’adduction AEP par la traversée de la Menoge a visé à sécuriser l’alimentation en eau potable et à supprimer un ouvrage impactant la divagation du cours d’eau.


Tous ensemble engagés contre les micropolluants
Finalité : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Si une réflexion est à mener sur l’adaptation aux changements climatiques (avec une pluviométrie qui semble diminuer), la lutte contre les micropolluants (métaux lourds, hydrocarbures, résidus médicamenteux, pesticides, etc.) est une autre des priorités d’Annemasse Agglo.
Elle passe par une action couplée avec l’agence de l’eau (opération collective ARVE PURE). Cette problématique provient aussi bien de pratiques des habitants que de certaines activités économiques.
Premier axe d’intervention, la réduction à la source ; on se rend chez l’usager ou l’industriel pour inciter à la réduction des émissions de ses produits toxiques. Parallèlement à cette action, 2019 a vu la validation des élus d’Annemasse-Agglo pour la mise en place prochaine d’un traitement micropolluant avec la Suisse.
A partir de 2022, les eaux usées traitées d’Annemasse Agglo seront envoyées de l’autre côté de la frontière, dans la station d’épuration Suisse de Villette pour terminer la dépollution dans une unité spécifique dévolue à l’élimination de ces micropolluants avant d’être rejetées dans l’Arve.

Intégrer les gens du voyage par la sédentarisation
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
L’année 2019 a vu la finalisation de la construction, à Vétraz-Monthoux, de quatre logements sociaux adaptés pour les populations sédentaires. En effet, si certaines familles issues des gens du voyage ont un mode de vie itinérant, d’autres ont choisi de se sédentariser et d’abandonner le mode de vie nomade (depuis plusieurs générations pour certains).
Une action menée sur fond de modification du schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage de Haute-Savoie 2019-2025 qui traite des volets de la sédentarisation, des aires d’accueil et des grands passages. Et qui surtout, fait remonter les besoins des gens du voyage sur le territoire. Les dernières constructions dataient de 2012 et pour ces nouvelles habitations, le projet s’est monté plus que jamais en lien étroit avec les familles afin d’évaluer au plus près leurs besoins.
Ainsi, ces nouveaux logements sont adaptés au mode de vie des populations sédentaires avec place de stationnement pour caravane et aménagement d’un espace extérieur. Une autre construction a également démarré en 2019 sur la commune d’Etrembières afin d’accueillir une famille avec 4 enfants. Là aussi, les agents d’Annemasse Agglo se sont rendus en amont sur le terrain pour rencontrer la famille afin de co-construire un projet d’habitat adapté à leur situation socio-économique.


Faciliter l’accès aux ressources des bibliothèques avec Intermède
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
C’est à l’ensemble des ressources abritées par les 10 bibliothèques des communes de l’Agglo qu’ont désormais accès les usagers avec la mise en place du réseau Intermède le 24 juin 2019. Gratuitement, et en limitant ses déplacements. Un sacré doublé !
Intermède, ça sonne joliment ; comme un interlude, une pause bienvenue dans nos vies survoltées. Un nom qui va comme un gant au nouveau réseau des bibliothèques d’Annemasse Agglo. Intermède, c’est prendre le temps, enfin, de venir tourner les pages d’un roman policier, d’un classique ou d’une bd, d’un manga, de choisir un dvd ou un jeu vidéo.
Une offre documentaire élargie grâce à la mise en commun des ressources des communes qui a permis de toucher les adolescents mais aussi un public masculin. Un usager peut désormais réserver un document dans n’importe quelle bibliothèque du réseau, le récupérer et le rapporter dans la bibliothèque de son choix. Pour cela, un service de navette est mis en place pour prendre en charge la mobilité des ressources. Une carte de lecture unique facilite la vie des usagers. Un bon nombre de résidents de l’Agglo étaient auparavant membres de plusieurs bibliothèques ; ils n’ont désormais plus qu’une carte


La gratuité et le numérique pour donner envie de lire
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
La gratuité pour tous met fin à une disparité tarifaire notable qui existait entre les différentes bibliothèques de l’Agglo. Nul besoin d’être résident de la commune où l’on emprunte ses ouvrages désormais, ou même d’habiter l’agglomération pour être adhérent.
Un portail web permet par ailleurs à l’usager de consulter le catalogue des documents disponibles dans l’ensemble des bibliothèques du réseau et de s’informer sur les actions culturelles proposées. Chaque usager dispose d’un compte lecteur lui permettant de réserver un document ou une place lors d’une animation, de prolonger un prêt, de constituer des listes d’envies, de faire des suggestions d’achat etc.
Enfin, un agenda culturel commun recense les événements des différentes bibliothèques ainsi que des actions culturelles partagées (rencontre avec un auteur, participation à une manifestation nationale, etc.).


La maison de Michel Butor ouvre son antre aux trésors
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
A l’écart, comme Michel Butor décrivait lui-même la maison où il a vécu 30 ans, était à la fois une sorte d’ermitage, un lieu d’inspiration, de création et de collection. Ecriture, dessins, peintures et sculptures s’y sont toujours mélangés au sein de ce qu’il appelait la caverne de son atelier-bureau. Conservé en l’état, ce dernier a ouvert durant l’été 2019 avant les travaux pour accueillir des visiteurs curieux de découvrir, à travers sa collection personnelle d’œuvres d’art (plus de 400) et de livres d’artistes. Cette maison sera aussi l’occasion d’accueillir des écrivains en résidence dans des studios aménagés.
Autre versant de cette valorisation du patrimoine laissé par Michel Butor : le Manoir des Livres. Le château de Lucinges, maison forte qui remonte au XVIe siècle, devient ainsi un lieu de référence du livre d’artiste, une des passions de Michel Butor, qui en a publié près de 1500, en collaboration avec des artistes plasticiens.
Les travaux, débutés en mars 2018 et achevés en fin d’année 2019, ont été réalisés par l’architecte de patrimoine Guy Desgrandchamps qui a eu à cœur de respecter l’esprit des lieux. Notons que ce dernier a également réhabilité la bibliothèque Michel Butor et la maison d’écrivain.


L’excellence et la culture pour tous, c’est possible !
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
L’éducation artistique pour tous les publics, c’est le pari relevé et réussi de l’Ecole des Beaux-Arts du Genevois depuis 20 ans. 2019 a été l’année de la continuité selon les propres mots de son directeur, Jean-Pierre Roda, qui assure à la fois l’accueil d’un public amateur et la voie de l’excellence avec une classe prépa.
La force de l’école, c’est de proposer à la fois des ateliers amateurs et une classe préparatoire aux concours d’entrée aux écoles d’art après le bac, combinant option lourde destinée aux lycéens qui envisagent des études supérieures artistiques ou option légère. A tout âge et quel que soit son niveau, chacun est invité à se construire un parcours individualisé au fil des années, adapté à ses aptitudes et à son projet.
Grâce aux échanges, que cette institution dynamique a su instaurer avec d’autres structures culturelles comme la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève, les élèves gardent l’œil ouvert sur l’actualité artistique transfrontalière et parviennent à enrichir ainsi leur approche de la création contemporaine. Car l’école est en prise avec son temps. Notamment via l’atelier Nouvelles technologies, utilisant des techniques de création plus contemporaines ou atypiques utilisant l’informatique et abordant le détournement d’objets, les sujets en mouvement, l’initiation 3D, l’animation d’objet image par image. Ce qui ne l’empêche pas de favoriser les liens intergénérationnels, notamment en ouvrant ses portes à la fois à des tout-petits, avec les Bébé Bozarts, et à nos aînés.


Soutenir l’agriculture du territoire et son économie
Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
En 2019, les élus d’Annemasse agglo ont été sensibilisés aux enjeux fonciers agricoles à l’aide d’un guide pratique et de deux séminaires de travail où ils ont pu rencontrer des élus et représentants d’autres territoires ayant mis en place des actions foncières (protections foncières durables, stratégies d’achats de fonciers agricole pour pérenniser l’agriculture, etc…).
Par ailleurs, en 2019, les agriculteurs proches de la retraite ont également tous été rencontrés afin de préparer avec eux la transmission de leurs fermes. Cette même année, un événement Je deviens agriculteur sur le territoire d’Annemasse Agglo a permis de connaître les porteurs de projets à l’installation et leurs besoins, certains d’entre eux ont été ou sont accompagnés individuellement dans leurs démarches (étude de faisabilité,) afin de les aider à concrétiser leur projet.
Une actualité à relier à l’événement du jeudi 14 mars 2019, Pro2local, qui a réuni les professionnels de l’alimentaire d’aujourd’hui et de demain. Rendez-vous des pros, où les producteurs, transformateurs, restaurateurs, food-trucs, etc. découvrent leurs offres et leurs besoins et rendez-vous métiers, ouverts à tous, pour découvrir les métiers de la bouche, pour se renseigner sur les formations, pour trouver un stage ou un emploi, etc.

Voir plus grand et plus adapté pour l’aide aux personnes en difficulté
Finalité : épanouissement de tous les êtres humains
Parce qu’Annemasse Agglo s’est toujours donné les moyens d’agir en termes de solidarité, le coup d’envoi du démarrage des travaux de rénovation et d’extension de la Maison des Solidarités rue du Vernand à Annemasse a été donné. D’une surface de 1620m², ce bâtiment accueillera, sur des niveaux distincts, les Restos du cœur, l’accueil de jour l’Escale, l’abri grand froid destiné aux personnes isolées et aux familles. Les capacités d’accueil de l’Accueil de jour et de l’abri grand froid pourront ainsi être augmentées au quotidien.
Les services proposés aux usagers seront également renforcés avec des équipements dédiés dans des espaces plus grands et plus conviviaux (plus de douches et sanitaires, une cuisine adaptée, une salle d’activités, des locaux dédiés à des consultations médicales…).
Afin de garantir un chantier en état de propreté permanent dans un quartier résidentiel, Annemasse Agglo s’est inscrite dans la démarche Construire Propre® qui permet aux entreprises de réintégrer le geste de nettoyage aux gestes de travail, mais aussi de prendre conscience de ce qu’est un déchet et des bénéfices d’une zone de travail propre.


Un village d’insertion pour les populations fragilisées
Finalité : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Pour faire face à la problématique d’insertion spécifique des populations migrantes d’Europe de l’Est s’installant sur le territoire de l’agglomération annemassienne, au sein d’habitats très dégradés, un Etablissement Temporaire d’Insertion, la base de vie, a été installé à Juvigny le 15 avril 2019 pour une durée de deux ans. Cette démarche s’inscrit dans une politique globale visant à l’insertion de ces populations et à la résorption des bidonvilles.
Un terrain a été aménagé pour permettre l’accueil de 10 familles : chacune est installée dans un bungalow équipé de sanitaires et d’une kitchenette. La base de vie comprend également une buanderie, une salle d’activité et des bureaux pour les travailleurs sociaux présents sur place. La base de vie, appelée aussi Etablissement Temporaire d’Insertion (ETI) doit permettre aux familles de s’inscrire dans un parcours d’accompagnement visant une insertion sociale et économique de droit commun. Les travailleurs sociaux travaillent ainsi plusieurs axes avec les familles : la scolarisation des enfants, l’alphabétisation, l’accès aux soins, les démarches administratives…
La thématique de l’emploi est également très importante : plusieurs personnes bénéficient du dispositif SIBEL (Sortie inclusive du bidonville par l’Emploi et le logement) permettant aux familles d’entrer dans un apprentissage de la langue française dans une visée professionnelle. Ce dispositif inclut également des stages au sein d’entreprises d’insertion moyennant une rémunération versée par Pôle Emploi et a pour objectif final une sortie positive avec un accès à l’emploi.


Une tarification solidaire dans les transports pour les plus vulnérables
Finalité : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Pour permettre au plus grand nombre de se déplacer en toute liberté sur le réseau de transports TAC, l’Agglomération d’Annemasse a mis en place une tarification solidaire calculée à partir des ressources. Cette mise en fonctionnement fait suite à la phase d’étude menée en 2019 avec le bureau d’études ITER, les partenaires CCAS et le délégataire TP2A.
Il a été proposé aux personnes les plus vulnérables un abonnement mensuel à 8 euros ou 80 euros par an. Ces tarifs Annemasse Pass ne donnent accès qu’au réseau côté France (tram et bus avant la frontière).
Qui peut bénéficier de la tarification solidaire ? Tout foyer dont le quotient familial (QF) est inférieur ou égal à 800 €. Le quotient familial du ménage détermine le taux de réduction tarifaire attribué. Celui-ci sera appliqué à tous les ayants droits rattachés au foyer.

Concilier les enjeux économiques et solidaires à l’Espace Claudius Vuargnoz
Finalité : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Le top départ des travaux de l’Espace Claudius Vuargnoz a été donné en 2019. Un bâtiment acquis par Annemasse Agglo qui souhaitait le réaménager ainsi que ses espaces extérieurs afin de constituer un pôle d’activités économiques en lien avec la thématique de la ville durable, axe stratégique du développement économique de la collectivité.
Ce futur pôle d’activités économiques et solidaires donnera un coup de pouce à deux structures d’intégration par l’activité économique ; Trait d’Union et les Brigades Vertes. Fortes de 70 salariées au moment de leur implantation au sein de cet espace, ces deux SIAE se verront aidées pour maintenir et pérenniser leurs emplois, voire les développer. Ainsi, une véritable réponse de proximité est apportée aux personnes les plus éloignées de l’emploi avec ce pôle de l’insertion par l’activité économique.
L’Espace Claudius Vuargnoz présente également l’opportunité d’aménager sur le territoire une friche commerciale, un vrai plus pour la qualité de l’entrée en ville. C’est enfin un complément à l’offre de la pépinière PULS et celle du Village d’entreprises de Gaillard. Elle complète également l’offre de GrandForma, pôle de formation.


Une année de transition marquée par l’écoute active
Finalité : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Dans le cadre de la COOPération locale de lutte contre l’isolement des personnes âgées, 2019 a vu la mise en place de formations pour bénévoles et professionnels autour de l’écoute active, une technique développée par le psychologue Carl Rogers pour servir la relation d’aide. Ecouter activement ne fait pas partie de nos habitudes, cela implique une réelle disponibilité à la parole de l’autre. L’apprentissage des gestes utiles était également au programme ; involontairement ou inconsciemment, on manque parfois de respect envers les personnes âgées, faute de savoir s’adresser à elles, de connaître les gestes adaptés.
La conférence grand public donnée le 10 octobre sur La visite à domicile ; quelle intrusion ? était inspirée du même esprit de respect envers la personne âgée. Ajoutons les 400 roses distribuées quelques jours plus tôt aux passants et écoliers sur les marchés dans la cadre de la journée nationale consacrée aux aînés et l’on aura compris la priorité donnée à la nécessité de créer du lien. Invités à offrir cette fleur aux personnes âgées de leur entourage ; grands-parents, voisins, connaissances etc., les habitants ont donc été sensibilisés à la cause de la plus jolie des façons.


Et si on challengeait notre mobilité : ouvrons le champ des possibles !
Finalité : lutte contre le changement climatique et protection de l’atmosphère
Tous ceux qui étaient au rendez-vous vous le diront ; l’émotion était palpable lors de l’inauguration du tramway et du lancement du Léman Express. Était-ce le couper de ruban, le fleurissement des deux rames inaugurales de la ligne 17, ou simplement le fait que cet événement était très attendu de la population ? Toujours est-il que ce week-end restera dans les mémoires. D’autant que c’est par une première journée gratuite que tous les habitants ont pu s’approprier leur nouveau moyen de transport qui n’a d’ailleurs, pas désempli de la journée.
Si plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dès 4h30 pour pouvoir embarquer à bord du Léman Express et être accueillies triomphalement à Genève, le tramway a connu le même engouement. Réinventé pour redessiner la ville et améliorer les déplacements de proximité, ce Tramway nommé désir vise à favoriser une ville plus verte, moins polluée avec 1000 tonnes d’émission de Co2 en moins par an. En le plébiscitant, les citoyens approuvent du même coup la démarche de l’agglo pour un environnement plus sain. Une action renforcée par la volonté de populariser les solutions de mobilité douces ; Scool bus, kart à pédales, vélos rigolos… les animations se sont déroulées tout le long du tracé du tram, ainsi qu’au Parc Montessuit et sur le parvis de la Gare d’Annemasse pour les présenter aux concitoyens.

Imaginer la filière alimentaire d’aujourd’hui et de demain
Finalité : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
La première édition du forum Pro2local s’est tenue le 14 mars 2019 à Rochexpo – Foire Internationale. Producteurs, professionnels ou encore étudiants ont échangé l’espace d’une journée pour imaginer la filière alimentaire, encore trop méconnue, présente et à venir.
Une première partie était tout d’abord consacrée au développement des circuits courts alimentaires sur le territoire (producteurs et transformateurs d’une part et acheteurs (cantines, restau) d’autre part. La seconde à la promotion des métiers de l’alimentaire via les écoles et les entreprises ; machines à fabriquer des yaourts, cuire du pain, découper de la viande, du poisson, etc. ont été présentées et testées.
Sans oublier la thématique de la redynamisation de la filière agricole dont beaucoup de jeunes se détournent notamment parce qu’ils n’en connaissent pas la diversité. Beaucoup de savoir-faire réunis donc avec des échanges commerciaux autour des produits locaux en circuit court, de l’emploi, de la formation, de la création d’entreprise. Des territoires aux professionnels en passant par les écoles et les acteurs du développement économique, cette journée a fait rimer métiers de l’alimentaire avec passion, diversité et créativité.
