Pistes cyclables : où sont les femmes ?
Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains
En 2020, plus que jamais, le vélo est apparu comme le moyen de transport urbain idéal. La voieVerte participe ainsi au report modal, enjeu très important sur le territoire d’Annemasse-Agglo qui fait face à une croissance de la population et, par corollaire, une croissance du nombre de déplacement.
Démocratiser l’accès à l’art et à l’excellence
Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains
L’Ecole des Beaux-Arts du Genevois EBAG a obtenu le renouvellement de l’agrément pour sa classe prépa pour 5 ans. Un évènement bienvenu dans la tourmente de cette année à nulle autre pareille.
Les relations ONG/Entreprises au beau fixe
De nouveaux outils pour une collecte optimale des données des compteurs
Finalité développement durable : préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
En 2020, Annemasse Agglo a procédé à l’amélioration des données de la relève des compteurs. Coût du projet : 37 K€.
Nouveau matériel (tablettes), enrichissement des données (point GPS, photos des installations et des compteurs), meilleure définition des emplacements et ergonomie améliorée ont apporté davantage de lisibilité aux équipes. En un an, 9400 photos ont été enregistrées. Ce qui a facilité le traitement des questions et des réclamations. Et fiabilisé l’information. Par ailleurs, sur l’année 2020, 6750 positions de GPS ont été collectées, permettant ainsi une meilleure localisation des compteurs. Un renforcement du matériel doublé par une meilleure communication grâce au chargement et déchargement à distance (4G ou Wifi), qui font gagner un temps précieux aux agents et permettent une synchronisation bi-quotidienne.
Envoyer des signaux positifs aux acteurs économiques malgré la crise
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Outre la continuité de services maintenue durant les confinements successifs et qui a permis le paiement des prestataires et fournisseurs dans les délais, des permanences ont été assurées et des efforts déployés pour assurer la communication entre agents et ce malgré le travail à distance. Et cela en pleine période du vote du budget. Annemasse Agglo a poursuivi la publication des consultations afin d’envoyer des signaux positifs du niveau d’activité aux opérateurs économiques
Pour accompagner les entreprises durant la crise, Annemasse Agglo s’est mobilisée afin de mettre en œuvre les dispositifs temporaires de soutien de la trésorerie des entreprises en matière d’achat public. De façon plus pérenne, la rédaction de la clause relative aux avances dans les pièces administratives du marché a été remaniée pour les nouvelles consultations engagées. Il est à présent prévu une avance systématique quel que soit le montant du marché, avec un taux variable de 10 à 50% à la libre appréciation de l’entreprise. Si ce dispositif a été assez peu utilisé pendant la crise – Les dispositifs d’accompagnement persistant encore en 2021- il a permis de réinterroger certaines pratiques, Annemasse Agglo ayant recours désormais à davantage de souplesse.
A la rescousse de l’agriculture locale
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Dans le vaste dispositif d’aide de soutien aux entreprises, l’agriculture locale n’a pas été oubliée. C’est via une carte permettant d’un seul coup d’œil d’identifier les différentes fermes et enseignes proposant des produits locaux qu’Annemasse Agglo a organisé un véritable relais d’information. Les marchés de producteurs représentant un enjeu important, par exemple sur Annemasse, 10 producteurs locaux de fruits, légumes, fromages, œufs… ont pu proposer leurs produits aux quelque 500 clients par semaine.
Annemasse Agglo a enfin décidé de participer à hauteur de 45 000 € à l’opération de don de lait et fromages savoyards, lancée par l’Interprofession laitière de Savoie, à destination des collectivités, pour être en mesure d’approvisionner les banques alimentaires dont le lait et le fromage font défaut : une action permettant de soutenir les éleveurs du territoire tout en aidant les plus démunis.
La Maison des solidarités fait rimer social et environnement
Finalité développement durable : cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations
Inaugurée le 26 octobre 2020, la Maison des solidarités regroupe en son sein l’accueil de jour Escale, l’abri grand froid pour personnes isolées et familles et les Restos du cœur. Depuis novembre, les abris hivernaux ont pris place en son sein, offrant un équipement adapté et permettant d’augmenter la capacité d’hébergement pour les familles et les personnes seules. Si ce nouvel ensemble offre de meilleures conditions d’accueil, la nouveauté réside aussi dans les caractéristiques thermiques et environnementales du projet.
Lebâtiment est en effet conforme à la réglementation thermique rénovation et l’on peut notamment citer la VMC double flux avec récupération d’énergie sur l’air rejeté par échangeur à plaques à contre-courant, ainsi que l’éclairage. Celui a été ajusté afin de permettre des économies d’énergie. Par ailleurs, inscrit dans la Démarche Construire Propre pour gérer les déchets en lien avec la fédération du bâtiment, le chantier a su préserver le voisinage. Le projet contient par ailleurs une clause d’insertion par l’activité économique. Trois lots sont concernés ; démolition, cloison-doublage et peinture intérieure et isolation extérieure pour 540 heures au total.
Décryptage :
Les clauses sociales d’insertion sont un dispositif juridique permettant d’intégrer des considérations liées à la lutte contre le chômage et les exclusions dans les appels d’offres publics. Elles favorisent de fait l’accès des structures d’insertion par l’activité économique à la commande publique
Maintenir le lien entre les usagers et la lecture
Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains
Dans la tête de tous les acteurs du jeune réseau Intermède, persiste le souvenir d’un « démarrage fabuleux » en début d’année avant une perte de vitesse… inévitable suite à la crise sanitaire. Malgré la belle dynamique de départ, il a fallu dans un premier temps s’adapter tout en voyant se réduire le périmètre d’action. Il faut d’ailleurs ici souligner la capacité d’adaptation des équipes face aux annonces du jeudi à mettre en place le week-end.Les bibliothèques ont fermé en réponse à l’appel à confinement dès le 17 mars (quelques jours plus tôt pour certaines). Suite au premier confinement, les bibliothèques ont rouvert graduellement, à partir du 13 mai, initialement via l’offre d’un service de prêt à emporter/clic et collect puis en mode « dégradé » à partir de juin. Ce qui a permis au public de pénétrer à nouveau dans les locaux dans le respect des dispositions sanitaires. Des protocoles indispensables qui ont modifié les modalités de fréquentation et d’emprunt. Le service de navette a quant à lui repris le 25 mai.
Lors du second confinement, les bibliothèques ont pu rester ouvertes pour le prêt à emporter avec un retour en mode dégradé à partir du 28 novembre mais les animations en présentiel sont restées très limitées avec une jauge de six personnes. Beaucoup ont dû être annulées, dont celles consacrées au film documentaire en novembre.
S’adapter, réagir, réinventer… pour que la culture vive
Finalité développement durable : épanouissement de tous les êtres humains
Les fermetures des établissements imposées pendant le premier confinement ont modifié le rapport que les publics entretiennent avec les bibliothèques. Les impératifs du déconfinement, notamment la mise en œuvre du protocole national – limite du nombre de visiteur pour préserver les distances de sécurité, quarantaine des documents (10 puis 3 jours) lors de leur retour, rassemblements limités – n’ont pas rendu plus simple l’accès à la lecture, activités culturelles et autres services.
Des initiatives ont été mises en place dans l’urgence pour accompagner au mieux ces publics et ne pas rompre brutalement le lien entre établissement, population et territoire, notamment des communications régulières à chaque changement de phase et protocole, animations en visio ou filmées. Vers la fin du premier confinement, la bibliothèque de Cranves-Sales a pu organiser la livraison de livres aux personnes fragiles via le dispositif déjà en place pour celle des repas.
Par ailleurs, la réservation de créneaux pour le Prêt à emporter a été adapté à La Bulle, Annemasse pour des résidents peu enclins à l’usage du numérique. Enfin, les règles de fonctionnement du réseau ont été modifiées – suspension des avis de retard et blocages de cartes, extension de la limite des réservations de 5 à 15 documents – de mai 2020 à avril 2021 pour pallier aux restrictions d’accès. Une fois la réouverture des portes en mode dégradé possible, la Bimag à Ambilly a instauré des sessions spécifiques sur rendez-vous pour les personnes souhaitant utiliser les ordinateurs.
Le petit plus :
La navette inter bibliothèques est un service délivré par Trait d’Union, une structure d’insertion par l’activité économique.
Le digital au service des partenariats économiques
Finalité développement durable : dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
La Cité de la Solidarité Internationale permet aux entreprises et aux ONG de se connecter aux partenaires clés susceptibles de faciliter le développement de leur projet via les différents sites de ses partenaires. En 2020, le digital s’est affirmé davantage notamment avec la participation, en virtuel, à une rencontre organisée avec une quinzaine d’entreprises qui ont présenté, via un webinaire, leurs innovations technologiques.
Par ailleurs, plus de 200 rendez-vous B to B se sont tenus en ligne entre entreprises et ONG. Une occasion unique de déconstruire les idées reçues et les a-priori que ces structures peuvent nourrir les unes envers les autres. La CSI agit alors comme un facilitateur dans la mise en réseau. L’organisme procédant par ailleurs à une sélection des acteurs qu’elle met en présence, la mise en confiance est facilitée. Cette digitalisation de l’action a démultiplié les audiences de la CSI, notamment via les Zoom métiers avec des séances d’information sur les métiers de l’humanitaire et de la solidarité internationale. Qui par exemple, connait le métier de coordonnateur de projet à Médecins sans frontières ?
