Traitement des eaux : l’azote en ligne de mire
Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
14 millions pour protéger l’environnement. C’est le coût du nouveau bâtiment qui rend, depuis l’été 2021, le traitement de l’azote avant rejet au milieu naturel possible sur l’usine de dépollution des eaux usées d’Annemasse Agglo, Ocybèle, à Gaillard. Il permettra de préserver davantage l’environnement, via des eaux toujours plus propres.
Préserver qualité de l’eau et environnement : même combat
Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Si Annemasse Agglo investit massivement dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, c’est que la gestion de la ressource en eau et la maîtrise des rejets des effluents est indissociable de la préservation de la nature.
La dépollution, comment ça marche ?
Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources
Ocybèle, usine de dépollution, assure son rôle de traitement des eaux usées (majoritairement domestiques, mais aussi commerciales et industrielles) depuis de nombreuses années. Sans ce traitement, les eaux pollueraient l’Arve, dans laquelle elles sont déversées.
Un nouveau traitement à l’azote a été mis en place dès le 6 avril, en plusieurs étapes.
1 – Les équipements sont testés, électriquement et mécaniquement ainsi que les ouvrages de génie civil afin de vérifier l’étanchéité et l’absence de malfaçons.
2 – S’ensuit une phase de mise au point, qui dure deux semaines : le traitement est mis en marche afin d’effectuer tous les réglages électriques et d’automatisme (vérification du comportement de l’installation, ajustement des régulations, etc.). L’entreprise en charge du fonctionnement de ce nouvel équipement intervient et forme les agents d’Annemasse Agglo pour l’exploitation future.
3 – Puis débute une phase de mise en régime, qui consiste en un fonctionnement normal de l’installation afin de permettre le développement bactérien dans les filtres. Ce sont en effet ces bactéries qui consommeront la pollution azotée. Pendant cette période, qui durera au minimum un mois, des tests de qualité de l’eau pour être effectués régulièrement afin d’évaluer la performance épuratoire et optimiser les réglages.
4 – Enfin, se déroule une phase d’observation, d’une durée d’un mois (s’il n’y a pas d’incident), qui consiste à vérifier que l’installation de traitement est stable et fonctionne correctement.
Comme le traitement des boues actuel deviendra insuffisant à l’avenir du fait de l’accroissement de la population et du volume de boues d’épuration supplémentaire généré par le traitement de l’azote, il est également prévu une mise à niveau de la filière de traitement des boues qui comprend notamment la création d’un nouveau bâtiment de déshydratation, l’amélioration des digesteurs et la création d’une nouvelle chaufferie.
L’usine va donc connaître un agrandissement majeur d’ici à 2025 avec la construction de plusieurs bâtiments : un pour le traitement de l’azote et 3 pour les boues qui vont notamment nécessiter un agrandissement de l’emprise du site.