Développement durable une agglo engagée

Villes et communautés durables

Les villes sont des plaques tournantes pour les idées, le commerce, la culture, la science, de la productivité, le développement social et bien plus encore. Considérées sous leur meilleur jour, les villes ont permis à leurs habitants de progresser sur les plans social et économique.
Villes et communautés durables

Des ateliers pour lancer une nouvelle offre de transports… a la demande

Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère

2021 a vu le lancement d’une nouvelle offre de transports. Conçue avec les élus suite à un audit du réseau en 2020, on a renforcé certaines lignes pour mieux caler à la hiérarchisation du réseau. Il y avait également besoin d’une amélioration de la lisibilité de l’offre. Ce travail a dû se faire à coût constant.

Afin de mieux s’adapter aux usages, on a tout d’abord procédé à une harmonisation des grilles horaires _entre la période scolaire et les vacances scolaires ou le week-end_, un meilleur cadencement des lignes et la mise en place d’un intervalle plus régulier sur ces dernières. L’audit a également abouti à un service plus structuré et plus qualitatif. Un nouveau transport à la demande a été mis en place en complément du travail sur l’amélioration du réseau. Dans l’optique d’intégrer pleinement le Transport à la demande (TAD) au réseau global, les lignes du transport à la demande ont été insérées dans le plan de réseau plan de réseau global. Une sous-traitance taxi a été mise en place sur Etrembières et sur la ligne CHAL’Express pour optimiser les moyens.

Par ailleurs, une réflexion a été menée de la ligne BHNS (Bus à haut niveau de service Tango) aux lignes à fort potentiel, en passant par les lignes urbaines. La ligne 6 a été renforcée tandis que la ligne 7 a vu une partie de son tronçon retiré. Désormais, seules les courses scolaires de la ligne 7 sont réalisées jusqu’à la gare de Machilly, en complément du TAD.

D’autre part, des modifications de tracé ont été menées pour augmenter la vitesse commerciale. L’itinéraire de la ligne 3 a été optimisé via un passage par les voies BHNS (Bus à haut niveau de service Tango). Gain estimé en temps de parcours : 2 minutes. Concernant la ligne 4, le terminus unique à Ville-la-Grand Eglise a procuré un gain en temps de parcours estimé de 5 minutes. Une simplification du tracé par Avenue Barbusse a été entreprise sur la ligne 6 et sur la ligne 8, une modification du tracé via Avenue du Léman également avec un gain estimé de 2 minutes de temps de parcours. Des bilans sont en cours pour évaluer les choses et améliorer le TAD, notamment le système de réservation.

La petit reine a son expo

Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère

Ah, enfourcher sa bicyclette pour flâner ou aller travailler. Battre des records sur son deux-roues ou s’aventurer en pleine nature… C’est sur la nouvelle Esplanade François Mitterrand de la gare d’Annemasse que s’est tenue, en 2021, une exposition dédiée au vélo. L’occasion de faire découvrir aux voyageurs et passants, l’étendue des services vélo développés par Annemasse Agglo, la voieVerte du Grand Genève et le projet ViaRhôna, qui constituera le second axe majeur sécurisé pour les cyclistes sur l’agglomération. C’est par le biais de cubes géants que l’on a pu retrouver les itinéraires, les informations clés, des photos afin d’encourager les déplacements à vélo.

La voieVerte du Grand Genève, réalisée à plus de 90%, connait déjà un grand succès. Son itinéraire dédié et sécurisé encourage, plus que tous les grands discours, la mobilité active. En effet, sur la voie, on peut se déplacer à pied, à vélo, en fauteuil roulant, en skate, à roller, en trottinette, en poussette, etc. La ViaRhôna, traversera, quant à elle, huit communes de l’agglomération, de Machilly à Etrembières. Un itinéraire touristique, qui se veut complémentaire à celui de la voieVerte du Grand Genève. Les cyclistes pourront ainsi circuler aisément aux quatre coins du territoire d’Annemasse Agglo dès 2026.

La réparation gratuite de vélos couplée à l’atelier de remise en selle et prévention routière, le 16 septembre, sur le parvis de la gare à l’occasion de la semaine de la mobilité et la mise en place d’un parc à vélo à la douane de Moillesulaz,dont la capacité est de 80 places, vont dans le même sens. Ajoutons-y la réalisation de la portion de la voieVerte située avenue Emile Zola pour rejoindre la gare, sans oublier la réalisation du marquage bicycode par TP2A, et l’on réalisera pleinement à quel point Annemasse Agglo révolutionne la mobilité de son territoire.

Favoriser les modes de déplacement actifs

Finalité développement durable : Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère

Le schéma de circulation du futur quartier de la ZAC Etoile est pensé pour réduire la place de la voiture en ville et privilégier les modes alternatifs(transport en communs, modes actifs…). Si l’axe central composé de la rue de la Fraternité et de la rue du Gaz, et qui relie la rue du Jura à la rue Ravier, joue le rôle de desserte principale, elle reste limitée à 30 Km/h. Le stationnement en surface prévu sur cet axe permettra de répondre aux besoins des commerces et activités prévues en rez-de-chaussée des nouveaux bâtiments. Des venelles reliées aux axes principaux, permettront la desserte locale tout en limitant le trafic (20km/h) et prévoyant des espaces de rencontre / voies partagées (rue de l’Europe, rue de la Tour et venelle des Voirons).

Des espaces partagés, un mail piéton, une place commerciale, sont par ailleurs réservés aux modes actifs et à l’accès pour livraisons, services de ramassage ordures ménagères et pompiers. Une voie en site propre (rue de la Rotonde) est réservée aux bus et aux cycles. La passerelle, au-dessus du faisceau ferré, est par ailleurs conçue en continuité des différents cheminements piétons et rues. Enfin, la voieVerte traversera de part et d’autre le jardin qui longe les voies ferrées pour relier la gare

Métiers de la solidarité : Soliway élargit la focale

Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Seul salon consacré aux métiers de la solidarité internationale et à l’engagement citoyen en France, Soliway 2021 s’est tenu le 5 novembre pour les professionnels à Archamps, et le 6 novembre à Annemasse pour une journée destinée au grand public.

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Échange gite et couvert contre convivialité

Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Dans la lignée des actions 1 toit 2 générations et des ateliers organisés autour du logement des ainés, la cohabitation entre aînés et jeunes à la recherche d’un toit a trouvé son cadre. Un contrat établi entre les deux parties et porté par la Loi Elan. Et ça marche.

Accueillir un jeune quand on est isolé et que l’on souhaite rester chez soi est une vraie solution pour nos aînés. C’est aussi, pour les familles, un gage de sécurité lorsque les oiseaux quittent le nid. Pour contrer l’isolement et l’affaiblissement du lien social d’un côté, la difficulté d’accès à un logement de l’autre, les élus ont décidé en 2021 de créer un service de cohabitation intergénérationnelle. Un senior propose un hébergement à un jeune, celui-ci s’engage à des contreparties déterminées ensemble. Un échange de bons procédés validé par un contrat établi entre les deux parties. Cela sécurise les familles des personnes âgées et les jeunes. La loi Elan (23/11/2018) accompagne et favorise le développement de cette cohabitation intergénérationnelle solidaire via le Contrat de cohabitation et une Charte de cohabitation. En parallèle, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Caisse Nationale d’Allocations Familiales offre une participation financière au modèle économique, dans le cadre d’une expérimentation.

Des espaces publics pour mieux se rencontrer

Finalité développement durable : Épanouissement de tous les êtres humains

Les espaces publics majeurs de la ZAC Étoile ont été conçus comme des aires caractéristiques des centres urbains ; denses et animés. Leur vocation sera d’accueillir divers services offerts à l’ensemble des usagers du futur quartier mais également aux habitants des alentours.

On comptera tout d’abord le jardin ferroviaire : espace public majeur, de 15 à 30 m de large et de 700 m de long, qui s’ouvrira sur le grand paysage montagnard de la région. La façade d’entrée dans l’agglomération depuis Genève en somme… Suivant le tracé du Léman express depuis son émergence jusqu’à la gare d’Annemasse, cet équipement majeur du quartier aura vocation à devenir un élément fédérateur à l’échelle de l’agglomération et support d’usages et fonctions encourageant le lien social. En effet, le jardin ferroviaire se composera à l’ouest, d’un jardin sportif, en lien avec les autres équipements du quartier. Cette séquence équipée comprendra des installations et équipements sportifs de plein air qui complèteront et renforceront le pôle sportif de la ZAC. Ouverts à tous les usagers du quartier, ils assureront une animation de l’espace public en devenant un lieu de destination. A l’est, le jardin paysager deviendra un lieu de déambulation, d’agrément et de contemplation. La place de la végétation plus importante lui confèrera un côté plus naturel propice à la détente.

Le mail partagé constituera pour sa part un espace urbain actif en prolongement de la place du Jura à Ambilly et profitera de son attractivité avec l’implantation, en continuité, de commerces et services.

Parmi les places favorisant les lieux de rencontre, on pourra également citer la place bordant la rue du Jura : une zone privilégiée bordée de commerces et des équipements du pôle formation qui se prolongera par des services ou des locaux à louer (coworking, associations, start-up, etc.).

Rendre les centres-villes plus attractifs

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

Pour Annemasse Agglo, il est essentiel de ne pas réduire l’agglomération à une périphérie résidentielle de la capitale suisse, mais d’en faire un vrai pôle structurant au sein du Grand Genève. Ceci en poursuivant le soutien des activités industrielles et artisanales équilibrées, en s’appuyant sur l’aménagement commercial comme facteur de qualité urbaine. Mais aussi en mettant en valeur les richesses touristiques, et en envisageant des aménagements urbains innovants et une transition énergétique ambitieuse. Pour cela, la dynamique d’Annemasse Agglo est de travailler le maillage de transports en commun du cœur d’agglo, tout en travaillant son attractivité commerciale. Une dynamique lancée avec les P+R, qu’il faut poursuivre.

Malgré des enjeux de régulation à prendre en compte pour le développement de ce secteur, Annemasse Agglo présente de nombreux atouts, grâce, par exemple, au fort pouvoir d’achat de ses habitants et de la proximité de la Suisse.  La collectivité sait aussi faire le lien face à des porteurs de projets désireux de s’installer en centre-ville. A Lucinges par exemple, on a intégré des locaux de commerce en RDC de nouvelles constructions et à Vétraz-Monthoux, des études ont été menées sur le fonctionnement du centre bourg. Conforme à la politique de maîtrise de l’étalement urbain, la densification des surfaces commerciales est privilégiée.

Un nouveau schéma de développement touristique

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

En 2021, le tourisme prend un nouveau cap. Avec de nouvelles infrastructures de mobilité mais aussi l’enjeu du développement durable. Les constats des trois premières années d’existence de l’Office de tourisme ont permis de dresser les enjeux ainsi que le projet touristique commun définis dans la nouvelle convention.

En 2017, la fusion des offices de tourisme d’Annemasse agglo et du Genevois devait favoriser la mise en œuvre d’une nouvelle politique. On prenait alors conscience que le territoire était une porte d’entrée idéale pour les visites autour du lac Léman, du Mont-Blanc, de la cité de Genève. De réels atouts pour séduire les groupes. Par ailleurs, l’Agglo réalisait qu’elle devait tirer profit de sa proximité avec l’aéroport international de Genève. Aujourd’hui, avec l’arrivée du Léman express, du tramway, le succès de la Voie verte, la rénovation du Téléphérique du Salève et du centre de convention Arch’Parc, les projets hôteliers… ; le tourisme est à un tournant. Ajoutons l’enjeu du développement durable, enjeu, accentué avec la crise sanitaire, qui est venu sensiblement questionner le positionnement stratégique des offices de tourisme et plus globalement des territoires.

En 2021, Annemasse Agglomération et la Communauté de Communes du Genevois, ont lancé une étude pour élaborer un schéma de développement touristique commun pour la période 2021-2026. Un schéma de développement touristique permet de formaliser le diagnostic du territoire, définir les orientations stratégiques et en décliner les actions opérationnelles à 6 ans. En novembre, a débuté la phase de diagnostic qui est remontée à la création en 2018 de l’Office de tourisme. Le travail d’élaboration du schéma s’étalera sur l’année 2022.

Pour 2021 – 2023, plusieurs axes de développement stratégiques ont été déterminés dans une nouvelle convention d’objectifs entre Annemasse Agglo, la Communauté de Communes du Genevois et l’Office de tourisme. L’office de tourisme devra poursuivre les efforts concernant l’accueil touristique et sa démarche qualité. Charge à lui également d’assurer une promotion du territoire élargie, en mutualisant les actions avec les partenaires et en s’affirmant comme un porteur officiel de l’économie touristique du territoire. Améliorer les liens avec les partenaires socio-professionnels et institutionnels, représenter les acteurs touristiques du territoire et les accompagner dans leurs projets de développement sera au programme. Tout comme digitaliser l’offre touristique pour améliorer l’accessibilité de l’information à tous et s’adapter aux nouveaux usages. Par ailleurs, il s’agira d’optimiser l’expérience client et la mobilité touristique, en lien avec la TAC (Réseau des transports annemassiens collectifs)notamment, et prendre en compte le développement durable dans l’ensemble de ses actions. Aussi, la convention 2021-2023 précise la nécessité de travailler au préalable sur l’identité du territoire, l’inventaire de ses atouts et de redéfinir les cibles touristiques pour mettre en œuvre ces axes de développement. Le schéma de développement touristique qui a été lancé fin 2021 avec le soutien du Conseil Départemental, dont les résultats permettront d’amender, puis de développer la présente convention.

Face à la demande de nature de plus en plus grande du public, deux nouveaux sentiers de randonnée sont balisés et accessibles :

  • Le sentier de grande randonnée Balcon du léman : l’itinéraire idéal pour découvrir les monts de Genève (Voirons / Salève / Vuache)
  • La Boucle de Loëx : idéal pour une promenade en famille.
 

Sus à la pollution visuelle !

Villes et communautés durables
Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables Véritable outil de valorisation du paysage à l’échelle locale, le Règlement Local de Publicité Intercommunal d'Annemasse Agglo a été approuvé en octobre 2021. Ainsi, la réglementation locale sur la publicité et les enseignes concerne aujourd’hui, non plus quatre, mais 12 communes de l’Agglo. Un changement de taille qui va permettre une plus grande harmonisation des réglementations, réduire la densité publicitaire et le format publicitaire, mais aussi son impact. Mais le paysage est parfois complexe et peut perdre en visibilité. Cela s’explique par le langage principalement routier de ces secteurs (parkings, éléments publicitaires, clôtures, etc.). Un vrai casse-tête même si certains secteurs sont en cours de revalorisation comme la rue de Genève grâce à l’arrivée du tramway.  De manière plus large, les entrées d’agglomération se faisant par des zones d’activités, ces dernières font également l’objet d’une réflexion pour renforcer leur traitement paysager et l’effet vitrine de celles-ci. Le développement de l’affichage publicitaire et de la communication extérieure constitue une problématique sérieuse en matière d’insertion paysagère. Le projet de RLPI présenté est le fruit d’un long travail de concertation – dont une enquête publique - entamé il y a deux et demi et mené conjointement avec les communes, la population et les acteurs concernés (commerçants et entreprises, professionnels de l’affichage publicitaire, associations de défense de l’environnement). Jusqu’ici, seules quatre communes de l’Agglo étaient régies par des règlements communaux : Annemasse, Bonne, Gaillard et Ville-la-Grand. Les huit autres communes d’Annemasse Agglo ne disposant pas d’un règlement local, elles étaient donc soumises à la réglementation nationale issue du code de l’environnement. En 2021, avec le nouveau RLPi, ce chiffre est passé à 12. Un changement de taille qui va permettre une plus grande harmonisation des enseignes et de la publicité ou des préenseignes. La volonté d’Annemasse Agglo est aussi d’accompagner les commerçants, pour les enseignes. Les professionnels de l’affichage publicitaire ont deux ans pour se mettre en conformité, alors que pour les enseignes, c’est six ans. L’objectif est d’expliquer et d’harmoniser. Enfin, le nouveau RLPI a eu pour effet de fixer une plage d’extinction nocturne globale pour l’ensemble des dispositifs et de favoriser l’intégration architecturale des enseignes sur les façades commerciales notamment en rez-de-chaussée des immeubles.

Je ne piétinerai pas ton champ…

Finalité développement durable : Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations

Respecter le travail des agriculteurs et des agricultrices, c’est bête comme chou ! Une évidence pour beaucoup mais pas pour tout le monde. Preuve en est le nombre d’incivilités dont sont victimes les travailleurs des champs.

Plus d’1 Million de vues sur Facebook, 10 000 partages, 1476 commentaires : la campagne de communication digitale d’Annemasse Agglo Ensemble respectons le travail des agriculteurs a fait le buzz. Afficher haut et fort son soutien aux agriculteurs et agricultrices avec une série de visuels visant à rappeler quelques règles simples de savoir-vivre a visiblement séduit les concitoyens. Via une série de messages forts pour sensibiliser les habitants du territoire sur des pratiques pouvant nuire à nos agriculteurs comme Je ne piétine pas leurs champs, Je tiens mon chien en laisse près des troupeaux, Je ne jette pas de déchets dans leurs champs, Je referme leurs clôtures après mon passage, Annemasse Agglo a suscité applaudissements (virtuels) et prises de parole sur sa page Facebook, l’adhésion a été remportée sans mal.

Et l’ensemble des internautes de constater qu’aujourd’hui, nombre de personnes font preuves d’incivilités en milieu rural. Deux mondes se rapprochent en effet inexorablement aujourd’hui, celui des agriculteurs et des nouveaux habitants ou néoruraux, et l’un ne respecte plus totalement l’autre. Comme ce promeneur qui ouvre une clôture, ne la referme pas, et laisse s’échapper le troupeau. Ou qui laisse courir son chien sans penser qu’il risque d’effrayer les troupeaux. Total soutien donc aux agriculteurs sur les réseaux sociaux même si certains (mais ils sont rares) appellent aussi les agriculteurs à l’entretien de leurs barrières et tourniquets qui permettrait de faciliter et le passage, et la fermeture.

Construire une agglomération attractive et durable, c’est possible

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

En début d’année 2021, s’est achevée la mise en enquête publique du dossier relatif au projet de SCoT. Le dossier d’enquête publique a pu être consulté dans les 12 communes et au siège d’Annemasse Agglo, ainsi que sur un registre dématérialisé. Une consultation essentielle, assurée de manière adaptée à la période de Covid. Des permanences ont même été organisées dans certaines communes ; Vétraz-Monthoux, Saint-Cergues et Gaillard, ainsi que des permanences téléphoniques.

En tête de liste des retours obtenus, beaucoup de questions sur la préservation de l’environnement et la qualité du cadre de vie. L’enjeu de la nature en ville s’est clairement dessiné dans cette consultation. Devenu nécessité, le rééquilibrage du développement urbain et la réflexion sur sa bonne localisation en orientant la production de logements en cœur des villes, bourgs et villages et à proximité des principaux arrêts de transports publics ont été portés par le SCoT. Ces secteurs de développement préférentiels font l’objet de prescriptions précises, qui devront être déclinées à la parcelle dans les documents locaux.

La volonté de planifier un développement maîtrisé s’appuie sur une urbanisation solidaire, équilibrée et structurée visant à mieux encadrer le développement urbain qui, depuis plusieurs décennies, a engendré de nombreux dysfonctionnements, tant en matière de pression foncière que d’accès au logement, ainsi qu’en termes d’impact sur la gestion des ressources environnementales.

143 contributions

Pour une réorganisation cohérente de la zone d’activité économique

Finalité développement durable : Dynamique de développement selon des modes de production et de consommation responsables

L’instauration d’un périmètre d’attente de projet d’aménagement global, PAPAG, approuvé sur Annemasse et Ville-la-Grand à l’été 2021, s’avère nécessaire pour répondre aux objectifs suivants : afficher clairement une volonté de réorganisation de la zone et disposer de temps pour définir un projet de réaménagement global d’un secteur de la zone d’activité économique comprenant des parcelles ou friches potentiellement mutables à court terme. Il s’agit également d’éviter des implantations ou extensions au coup par coup. Ces dernières sont en effet susceptibles de compromettre une réorganisation cohérente et optimisée du secteur. En particulier sur les parcelles où le zonage des PLU autorise le commerce, de travailler conjointement à la mise en place d’une ou plusieurs opération(s) d’aménagement et de programmation (OAP) dans les deux PLU de Ville-la-Grand et d’Annemasse, et enfin, de pouvoir maîtriser le foncier en anticipant néanmoins la contrainte financière qui pèsera sur les collectivités. Devant cet impérieux besoin d’aménagement économique et commercial des zones d’activités, ce PAPAG a donc été gelé pour cinq ans au plus dans l’attente de définir les orientations et avec la volonté de cesser de subir les velléités dues à un zonage non adapté. Tous les acteurs sont dorénavant mis autour de la table pour concilier orientations politiques et attentes des entreprises, les élus souhaitant établir un zonage qui permette notamment l’implantation d’entreprises productives.

Un projet lumière pour l’eco-quartier

Finalité développement durable : Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources

Les places de l’Ecole, de la Gare et de la Rotonde pourraient bénéficier d’ambiances lumineuses colorées et généreuses. Afin de répondre au plus proche des besoins des habitants, les lumières émanant des architectures seraient ainsi principalement destinées à éclairer l’espace public connexe. Aux pieds de bâtiments et des latéralités, les ambiances lumineuses s’adapteraient d’elles-mêmes aux usagers. Au cœur de la nuit, quand le quartier dormira, l’éclairage adopterait un état de veille, et les intensités lumineuses augmenteraient au passage des piétons ou des véhicules.

Les passerelles seraient, quant à elles, des traits d’union lumineux apparaissant au-dessus de la voie ferrée. Alors que leurs sous-faces bénéficieraient d’un traitement coloré, signifiant leur identité et leur présence dans le tissu urbain, les tabliers seraient, quant à eux, éclairés de manière plus douce afin de pouvoir observer le paysage nocturne créé sur le jardin ferroviaire et ses abords. Dernier espace public majeur du quartier : le jardin ferroviaire, dont la frange bâtie bénéficierait également en début de soirée de l’éclairage des pieds de bâtiments. L’éclairage de ce ruban serait accompagné par celui des micro-évènements lumineux. La mise en lumière du cœur du jardin suit la déambulation, tels les méandres de l’Arve. Tantôt les cheminements seront éclairés, tantôt c’est la végétation. Un volume lumineux se dessinerait alors dans l’espace. Le jardin accueillerait en début de soirée les flux de la ville, liés à la gare et aux activités du quartier, tandis qu’en fin de soirée, il deviendrait le jardin de tout le monde, caractéristique des flux domestiques. Ces principes sont actuellement réfléchis en cohérence avec les éclairages des lots privés pour assurer la réduction des puissances nécessaires (immeubles et rez-de-chaussée actifs) et en adéquation avec les enjeux de biodiversité (label BiodivercityReady garantissant la prise en compte de la trame noire).