Changer l’image des quartiers via une micro-ferme urbaine
Permettre à un quartier de se valoriser et de sortir enfin du prisme des inégalités sociales au travers duquel on le perçoit, c’est l’un des objectifs de l’opération d’agriculture urbaine, initiée au Quartier du Perrier. Une ferme dans une zone prioritaire ; c’est un joli symbole.
Favoriser l'épanouissement de chacun

Changer l’image des quartiers via une micro-ferme urbaine

Permettre à un quartier de se valoriser et de sortir enfin du prisme des inégalités sociales au travers duquel on le perçoit, c’est l’un des objectifs de l’opération d’agriculture urbaine, initiée au Quartier du Perrier. Une ferme dans une zone prioritaire ; c’est un joli symbole.
Nature / environnement

Suite à la phase de diagnostic menée durant la mise en œuvre du protocole de préfiguration du NPNRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain), l’année 2019 a permis que débute l’étape de faisabilité de la micro-ferme maraîchère urbaine du Perrier à horizon 2021.

Le projet le voici ; une production maraîchère biologique diversifiée distribuée en priorité en circuit court au sein du Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (QPV) en utilisant des points de ventes existants (centre commercial, marché) et en intégrant la Ferme de Château Rouge. Ce lieu sera aménagé afin de devenir un symbole de la production maraîchère et agricole locale du territoire annemassien. Si cet espace est connu de certains habitants de l’Agglomération et identifié comme lieu de distribution des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), il reste peu fréquenté par les habitants du quartier, malgré sa proximité immédiate avec le QPV et sa position centrale entre le QPV et le cœur d’agglomération.

Agriculture urbaine

En y valorisant la production de la micro-ferme urbaine, il y aura un impact sur l’image du quartier, qui sera alors identifié à travers un autre prisme que celui de la politique de la ville et des inégalités sociales.

Ce programme questionne également le rôle social que peut proposer l’intégration d’une ferme urbaine dans un lieu aussi insolite qu’une zone de parkings d’un quartier, celui-ci ayant été érigé dans les années 60. En effet, les choses s’inversent car le quartier habituellement perçu comme affaibli par les difficultés de ses habitants sera regardé différemment, comme un lieu participant à la construction d’un paysage urbain nouveau.

A plus long terme, la production maraîchère pourrait également être distribuée dans les centres de restauration collective du territoire de l’agglomération lorsque le projet de cuisine centrale aura abouti.

Agriculture urbaine

Par ailleurs, les acteurs économiques du territoire mobilisés dans la conception et la mise en œuvre de la micro-ferme maraîchère urbaine pourront être des relais pour favoriser ce changement d’image du quartier. Il est permis d’espérer des initiatives de structuration de filières locales et créatrices de ressources économiques pour les territoires, associant de manière étroite les habitants dans leur conception et leur mise en œuvre, et avec un impact positif démontré sur l’environnement.

Et l’on pourra compter également sur la stratégie marketing de la Maison de l’Economie Développement, vecteur de la compétitivité du Grand Genève, désireuse de révéler cette opération inédite sur le territoire et de fédérer un réseau de financeurs potentiels.

Rappelons que les chefs de projet CitésLab interviennent au plus près des quartiers, pour détecter, préparer et orienter les entrepreneurs en devenir et en activité des QPV. Il s’agit d’une opportunité de création d’emplois locaux, et donc d’insertion sociale et professionnelle ; en plus de donner toute sa place à la nature, ce projet engage la transition économique du quartier. The Place to Be le Quartier Perrier ? Et pourquoi pas ?

Services de
l'agglo impliqués

  • Aménagement du Territoire, de l'Environnement et de l'Economie
  • Cohésion sociale
  • Culture, jeunesse et sports

CHIFFRES CLÉS

97 665 € financés par l’ANRU